YOURE IN MY VEINS ❧ your deepest fear: quels sont votre plus grande peur ? ❧ time of our lives : ❧ to do list :
Sujet: Andy Chuck Emerson ❥ I'm the shadow who stand by you Lun 30 Mai 2011 - 21:04
Andy Chuck Emerson
❝ Down to the street i'm the girl next door, i'm the fox you've been waiting for ❞
❝ YOU'RE IN MY VEINS AND I CANNOT GET YOU OUT ❞
Emerson → Quitte à choisir j'aurais préférer autre chose. N'importe quoi, mais pas le nom de mon père. Enfin si on peut appeler ça un père. Moi j'appelle ça un criminel. Un criminel qui n'a jamais été puni pour les crimes qu'il a commis envers sa famille. Pour la mort de sa femme, pour ma disparition pendant un an, pour la blessure de Sienna, le traumatisme crânien de Mack et son problème de rein. Bref pour tout ce qui a massacrer notre famille. Pour tout ce qui fait que lorsque j'entend le mot Mr Emerson, je me glace le sang et est peur de voir ce que je vais trouver derrière moi. ❧ Andy Chuck → Si vous saviez en revanche à quel point j'aime mes prénoms. Je ne sais pas vraiment d'ou il sorte, et j'ai même d'ailleurs du mal à imaginer que mon père puisse avoir une quelconque intelligence pour pouvoir nous donner des noms corrects, et je suppose donc que c'est ma mère que je dois remercier pour cette petite merveille. Des noms cours et si simple à retenir, des noms pas si féminin de que ça, alors que je peux être ultra féminine. Des prénoms qui glisse et qui finisse dans l'infini. Un prénom bien à moi, que je ne donne qu'à de rare occasion. Pour le grand public beaucoup me connaisse sous le nom de Cherry Bomb... mais ça c'est une autre histoire. Pour la police je suis Sunny Wind... mais ils ne sont pas au courant et c'est aussi une histoire un peu compliqué. ❧ 17 Aout 1984, 26 ans → Qu'est ce que vous voulez que je vous dise là dessus ? Ca arrive à pas mal de gens de naître un 17 aout. A pas mal de gens de naître en 1984, et même à pas mal de gens de naître un 17 Aout 1984. C'est pas ça qui va faire ce que je suis. Ca fait mon âge, mais au bout d'un certain temps on s'en contre fiche de l'âge. J'ai 26 ans, et alors ? L'année prochaine j'aurais fini mes études et je pourrais ouvrir ma propre affaire. Peut être qu'il sera temps de me calmer sur mes autres activités. Mais ce ne sont pas les responsabilités lié à l'âge qui me font peur. J'habite seul dans la rue depuis que j'ai 15 ans, je reviens à la maison qu'à la mort de mon père pour m'occuper de mes trois frères et soeur, Mack étant partie à Los Angeles. Alors moi les responsabilités, j'en fait mon affaire. Ce n'est pas un problème. Alors que voulez vous que je vous dise ? J'ai 26 ans, et ce qui me fait chiez... C'est de ne pas avoir eu d'enfance. ❧ Washington, Georgetown Université Hospital. → C'était seulement l'hôpital le plus près de chez nous, un hôpital universitaire. Maman m'a raconter qu'il y avait quelques internes émerveillé dans la chambre parce que c'était leur début, et qu'ils n'avaient encore jamais vu ça en vrai. Le truc un peu moins drôle, c'est que j'ai du être transporter au bloc parce que je respirais mal et que mes organes avaient été placé bizarrement dans mon corps compressant ainsi mes poumons. Rien de grave à ce qu'il paraît puisqu'ils ont tout replacé correctement et que je n'ai jamais eu aucun problème de santé. Mais ça à vraiment de quoi foutre les petoches à n'importe qui de normal. Surtout au parent. Peut être pour ça que mon père n'a jamais lever la main sur moi avant la naissance de Mack. Enfin sinon je ne m'en souviens pas. ❧ Amércaine → Né à Washington, vécu à New York, j'ai pas vraiment connu autre chose. Alors oui je suis américaine. Et ça à quelque chose de pas mal. Franchement on est tellement nombreux à Manhattan, tellement de gens pas net qui vous aide pour un peu d'argent, tellement de flic qui n'ont pas les yeux en face des trous ou qui se font avoir par quelques billets, par une jolie fille. C'est quand même le pays de l'immunité. Dans certain pays tu te fais mettre en taule pour un bout de viande voler parce que tu crevais la dalle... Ici on arrive à te laisser en liberté alors que tu as fait un casse de banque et que tu es partie avec plusieurs millions. Alors être Américaine c'est plutôt cool. Et surtout New York c'est le paradis sur terre. Ni plus ni moins. Je connais cette ville comme ma poche. Dans les grande ligne bien sûr. Les petits coins sombre et étriqué je ne m'en approche pas. ❧ origine(s) → Il faut arrêter avec les questions stupides. On ne connait les gens que par leur acte et leur parole. Certain sont certes plus difficile à cerner que d'autre, mais les origines ne valent rien. Ce n'est que des caractères sur une carte d'identité, que des chromosomes dans le corps humain. Mais on en a des tas. Je dirais que je suis aussi d'origine américaine. Mais qu'est ce que j'en sais. Ma mère n'a pas vécu assez longtemps pour qu'elle me raconte sa vie, sa famille. Et mon père ne parlait pas. Je pourrais aussi bien avoir un ancêtre aztèque que je ne le serais pas et que ça ne changerait pas vraiment ma vie. Si je n'avais jamais connu mes parents la seule chose que ça aurait changer c'est que je n'aurais jamais eu de frère et soeur, et ça aurait été dramatique. Mais s'ils étaient tous les deux mort à mes huit ans, je m'en serais remise, et eux aurait beaucoup mieux vécu. Alors les origine... Parfois j'aimerais les faire terre car elle sont néfastes.❧ célibataire et hétérosexuel → Pendant très longtemps je n'étais pas du genre à être seule. Parce que depuis que j'étais gamine je pensais avoir trouver le bon. Celui qui me faisait frémir, qui me faisait bondir de joie, celui qui me ramenait à la vie, et qui me plongeait dans les ténèbres, mon âme soeur et ma moitié. Pendant longtemps j'ai cru que je l'avais, et j'ai entretenu une relation catastrophique, destructrice, violente, et intense. Le pied, l'extase, l'horreur. Mais on ne peut pas rencontrer son âme soeur à 11 ans. On ne peut pas maintenir une relation saine lorsqu'on sort ensemble depuis nos 14 ans. Ca ne tient pas, on change trop, et on s'éloigne irrémédiablement de l'amour. Et ça peut faire souffrir, mais c'est nécessaire. Car rester sur cette voix gâcherait surement tout le reste de nos vies. C'est pourtant tellement difficile de laisser partir le confort d'avoir trouver, surtout quand celui qu'on laisse partir à vraiment trouver alors que soit on se retrouve seule. Maintenant je suis dur genre à être seule. Et je ne m'en plein pas la plus part du temps. Le célibat est plus simple à entretenir. Mais parfois je me dis que ça serait bien de trouver, et de me poser. Parce que je suis fatiguée d'être seule. ❧ Etudiante en psychologie, dernière année - serveuse - stripteaseuse... → Enfin c'est un peu plus compliqué que ça. Déjà mes études... A ce qu'il paraît j'ai un don. Le don de comprendre les gens, de savoir les cerner, et de les aidées. De plus j'ai de la compassion, mais pas d'empathie. Les malheurs des autres me touche mais ne m'atteigne pas, ne m'atteigne plus, je suis aussi un trou sans fond. A l'écoute, je suis destinée à la psychologie depuis que vivant dans la rue, j'ai appris à servir de "psy" à tous les SDF du coin, qui appréciait la visite de la jeune blonde que j'étais. Protégée, et aimée, c'était une expérience révélatrice, et presque sympathique. Mais chez nous l'argent ne tombe pas du ciel. Et lorsqu'à 15 ans on vit dans la rue sans un sous, et bien difficile de trouver un travail, mise à part les travaux douteux, du genre stripteaseuse. Mais je vous arrête tout de suite, ne me regarder pas avec pitié, " oh la pauvre elle est obligé de vendre son corps pour vivre." ça me file la nausée, et puis c'est faut surtout. Enfin aujourd'hui ça l'est. Avant un peu moins. J'ai beaucoup ce que je fais et je me sens vivante. Et puis maintenant avec l'ancienneté je suis la reine du club, celle qui fait les spectacles les plus surprenant et privée et non les vulgaires putes qui danse à l'entrée du bar à moitié nue. Je suis une véritable reine de la nuit. Je suis serveuse aussi, parce que stripteaseuse ne suffit pas à payer Colombia, et que c'est un boulot que de nuit. Alors en journée, le week end, je sers dans un bar, et bon c'est pas le boulot le plus marrant, mais vous n'imaginer pas tout ce qu'il se passe dans un bar. C'est là qu'on en arrive à ma quatrième occupation, lorsque j'ai du temps, que je m'ennui. Je suis ce qu'on peu appeler une voleuse hors paire. Discrète je suis à la limite du invisible. La plus part du temps je me contente de voler les personnes dans la rue comme un vulgaire pic pocket, et puis de temps à autre, lorsque je m'ennui vraiment, je fais un casse qui fera parler de moi, sans parler de moi puisqu'on ne sait pas qui je suis. Sunny Wind c'est moi, j'agis en plein jour, et m'enfui en un coup de vent. Je sais pas si vous avez déjà vu le vent, mais moi non. En revanche vous l'avez déjà tous senti, mais jamais attraper. Je vous laisse réfléchir la dessus. Mes motivations ne vous regarde pas. ❧ traits de caractère → Qualité : intelligente, protectrice, attentionnée, rusée, indépendante, drôle, attachante, mystérieuse, dynamique, enjouée, volontaire, discrète, expansive, responsable. Défaut :mystérieuse, dissimulatrice, s'enfuie rapidement, menteuse, troublée, blessée, étrange, double, incompréhensible, insaisissable, insatiable... ❧ signe particuliers → Je suis un véritable passe muraille, la femme invisible et tout ce qui va avec. Je ne pense pas que ça soit dans mes gênes, c'est seulement de la pratique, on fait ça pour survivre, et puis on y prend goût, c'est facile, ça rapporte, et surtout ça donne un sentiment de liberté absolue. Car oui je suis libre, rien ne me retient nul part à par moi même. Il faut l'avouer, j'ai un sens des valeurs assez spéciale, mais ce n'est pas le plus dérangeant, le plus dérangeant c'est que je peux vous le justifier. La violence me rend malade, mais je me bas à merveille s'il le faut. J'ai une bague qui à appartenu à ma mère et que je n'enlève jamais. Autre bijou d'on je ne me sépare jamais, le premier bracelet que j'ai volé, en or blanc et fin. Il pourrait surement m'accuser... Quoique non car je l'ai voler à quelqu'un qui n'avait pas à le posséder, alors il n'avait pas intérêt à aller se plaindre... ❧ aime et déteste → J'aime la liberté, la vie, la littérature, les arts, la psychologie, les gens, le luxe, l'eau et la mer, la magie, les enfants, le ciel, les grattes ciels New Yorkais, voler, l'adrénaline, et le grand frisson, les complications, les gens compliqués, le mystère, l'incompréhensible, tout ce qui n'est pas prouvé et en suspend, je n'aime pas l'alcool, ni la drogue, plus maintenant... ça me donne l'impression de ne plus me contrôler. J'aime avoir le contrôle sur moi même, et sur les événements. je déteste la violence, les meurtriers, les alcooliques violents, les alcooliques tout court, je déteste les juges, dieu peut importe qui il est, et toutes les religions en général, j'aime pas les sectes, ni les pièces close, les endroits trop restreint, et sombre, j'aime pas les clés, ni les portes d'ailleurs, j'aime pas les cookies... et j'adore les personnes bizarres. ❧ particularités manies et autres → J'ai le sang particulièrement froid, et je sors rarement de mes gonds. A vrai dire la seule chose qui me mette hors de moi c'est d'être enfermée dans une salle, en faite rien que d'être dans une salle ou fenêtre et porte son fermé me colle la chair de poule, et les plus grosses crises. Selon moi la foule est le meilleur moyen de faire disparaître quelqu'un, la rapidité et la justesse son le meilleur moyen de ne pas laisser de trace. Je chante sous ma douche, et j'ai un fort penchant pour le saut à l'élastique, et le parachute. Je suis méfiante et ne dit mon vrai nom qu'à de rare personne. Pour la plus part des gens c'est Cherry Wind, mais j'ai beaucoup d'autre pseudonyme, à commencer par Cherry Bomb, et Sunny Wind. Je ne suis jamais aller sur la tombe de mon père, et ne suis jamais retourner sur la tombe de ma mère.
❝ EVERYTHING WILL CHANGE. NOTHIN' STAYS THE SAME. ❞
depuis combien de temps habitez-vous à new-york ? → On a déménager à New York lorsque j'avais 10 ans, parce que mon père disais qu'il ne supportait plus de vivre dans la maison ou était mort maman. Mais elle c'était de sa faute si elle était morte. Et New York m'est d'abord apparu comme l'endroit de toute les libertés. Je pensais que ça changerait, que le déménagement apaiserait mon père, qu'ils nous laisseraient en paix. Mais non un changement de ville ne permet pas forcément un changement de vie. Grandir le peut en revanche. Et il se trouve que c'est à New York que j'ai le plus grandit, et que jour après jour j'ai pu affronter les problèmes que nous donnait mon père. J'ai pu me battre contre tous mes faux départ. Mais ce n'est pas New York qui m'a donner ça. C'est moi. J'aurais pu le faire n'importe tout ailleurs. Mais je suis tombée folle amoureuse de New York, parce que c'était de mon âge, et que oui New York est tout de même la ville de la liberté. J'ai appris à la connaître, et maintenant je peux me déplacer invisible. Anonymat et invisibilité, c'est ce que peu donner New York. Vous pouvez aussi être un grande star, car l'info tourne vite, et que tout le monde lit les même magasines, mais pour un peu d'être discret, de paraître sans aucun intérêt tu es vite invisible. Et moi c'est exactement ce dont j'ai besoin. Et de toute façon New York me permet de ne pas toujours être Andy, et lorsque les gens me regarde ils ont toujours du mal à voir Andy. Et c'est jouissif ce pouvoir. quel est le plus gros regret de votre vie ? → Je suis une fille pleine de regret. Peut être parce que parfois je suis un peu lâche. Et que la fuite est pour moi toujours préférable à la bataille. Je ne rentre pas dans le tas, je me cache et me dissimule, mais parfois je me laisse à penser que si j'avais foncer dans le tas, ça aurait peut être changer les choses. Peut être que si j'avais essayer de défendre maman, elle aurait vécu plus longtemps. Peut être que si je mettais battu contre mon père je n'aurais jamais eu à être enfermé, Mack n'aurait peut être jamais eu de problème au rein, et n'aurait peut être jamais été contrainte à partir pour Los Angeles, Shane ne serait alors jamais parti à sa rechercher, et il aurait toujours deux reins. Je n'aurais pas été claustrophobe, je serais rester moi même, je n'aurais pas dévié autant, et peut être alors que je serais encore avec Spencer. Peut être qui sait qu'il ne se serait jamais engager dans l'armée, qu'il ne serait jamais aller là-bas, et qu'il ne serait pas déclaré mort aujourd'hui. J'ai un tas de regret, et on peut pas en dire un plus gros que l'autre. La vie est faite de choix, et il m'arrive de choisir trop vite, et après je m'en veux. Mais au moins j'agis, et je ne suis pas indécise. J'aurais pu être plus présente pour mes frères et soeurs lorsque j'ai été virée de la maison. J'aurais pu me battre pour rester. J'aurais pu faire un tas de chose... Mais est-ce que ça aurait été utile ? Est-ce que je serais toujours là à avoir pris ses risques ? quel est le plus beau souvenir de votre vie ? → Aujourd'hui j'ai 20 ans, voilà deux ans que mon père est mort. Deux ans que je m'occupe de la petite famille, et que ce n'est pas simple, parce qu'on est tous mal en point, mais qu'on se sert les coudes. Deux ans que je me rend compte qu'il faut beaucoup bosser pour payer le tout de quatre personnes. Deux ans que je me dis que même si ça compliquerais certaine chose j'aimerais bien que Mack soit là. Aujourd'hui je prend une décision qui va changer mon existence. J'ai tout prévu. Ca fait deux ans que je suis sûr ce projet. Je sais qu'il n'a aucune raison de rater. De toute façon la cible est un voleur de notoriété public, et le butin est déjà un butin qu'il a voler dans les années 60 à des gens qui l'avais eu même voler dans les années 20, après je ne sais plus, mais je sais que ça fait un bail que ça n'a pas été réclamé, et qu'un vol de plus ne devrait pas s'apercevoir. En plus ça nous permettrait de sortir la tête de l'eau un moment. J'enfile un leggins noir, je n'aime pas ça, mais c'est confortable est souple, et c'est à la mode en ce moment, au moins je passerais inaperçu, avec par dessus une tunique souple de couleur foncée. Confortable et invisible c'est la clé de la réussite. Je descend dans les rues de New York, musique sur les oreilles et adopte le pas des passants, pas de marche trop rapide ou trop lente, ça attire le regard des passants. J'ai le regard dans mes pensées, comme tout le monde. J'ai un ami musicien qui fait un spectacle devant l'immeuble cible. Ca attire du monde, c'est bien. Porte fermée, c'est pas bien grave, j'ai fait depuis longtemps un double des clés. Tout le monde s'affaire en cuisine, la voix est libre, monsieur n'est pas là, il a autre chose à faire que de rester enfermé chez lui, après tout il a un butin hors de pris qui le fait vivre. Sans bruit je descend dans la salle des coffres, désactive ce qu'il faut et ouvre délicatement les portes en verre, je fais glisser dans mon sac ce qui rentre et repart comme j'étais venu, le pas léger, traversant la foule des spectateurs. Dans les rues de New York je respire, le sourire aux lèvres, le butin dans mon sac, la vie semble plus facile, la liberté me semble plus réel, plus forte. Tout est exacerbée, le vent frai vient soudainement caresser mon visage et me permet de souffler dans cette chaleur du mois d'Aout. Sensation incroyable. Je regarde discrètement ce qu'il y a dans le sac, et en sort un bracelet en or blanc magnifique, et si discret, je le met à mon poignet pour me rappeler cette sensation immortelle, et rentre à la maison tranquillement. que vous évoque le mot vivre et mourir ? → Parfois je me dis que c'est la même chose. On ne vit pas sans mourir, on ne meurt pas sans vivre. Et la vie comme la mort est une douleur fulgurante qui vous prend et vous écrase contre le sol. Je côtoie la vie tous les jours, j'ai déjà plusieurs fois côtoyer la mort. Pas la mienne mais celle des autres, et c'est pire. Lorsque nous sommes mort, peut être est-ce une sorte de liberté, on flotte dans l'infini sans pensée, sans problème. Alors que la mort des autres, c'est l'horreur de notre propre vie. C'est l'air qui nous manque soudainement, c'est la fatigue qui nous prend, c'est la perte de tout courage. On veut suffoquer, mourir, le rejoindre, mais on y peut rien, il faut juste attendre, attendre que notre coeur veuille à nouveau respirer. C'est peut être la seule raison pour laquelle je voudrais ne pas mourir, parce que ça ferait souffrir mon entourage, et qu'ils en ont déjà assez baver comme ça. Je voudrais aussi qu'il pense la même chose, car je ne pourrais pas supporter de perdre quelqu'un d'autre. Parfois je me dis que c'est pour ça que je suis sûr que Spencer est vivant. Que c'est seulement du dénie parce que je n'ai plus la force de voir la vérité en face, et que je ne voudrais pas m'effondrer encore une fois. ❧
❝ THERE'S NO ENDING. JUST BEGENNING ❞
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Dernière édition par Andy C. Emerson le Mer 21 Sep 2011 - 17:07, édité 1 fois
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Sujet: Re: Andy Chuck Emerson ❥ I'm the shadow who stand by you Mer 1 Juin 2011 - 12:36
❝ BECAUSE IT'S IN THEIR SMILES THAT I REMEMBER MY FONDEST MEMORIES ❞
The begening of the end
❝ Hello world, i'm your wild girl ❞
WE ARE YOUNG, WE HAVE HEART, BORN IN THIS WORLD AS IT ALL FALLS APART • Watch the beauty of all our lies passing right before my eyes. I hear the hate in all your words, all the wars to make us hurt. We get so sick of so sick, we never wanted all this. Medication for the kids with no reason to live.
Psychologiquement parlant ma famille n'est pas ce qu'il y a de plus sain. Ma famille peut même être ce qu'on appelle un ni pour trouble mentaux. Non excusez moi, c'est seulement moi qui l'appelle comme ça. Même sans avoir fait des années d'étude de psychologie, vous savez qu'un enfant à une tendance Oedipien, et qu'il voit ses parents comme de véritable Héros, que lorsqu'il se fait frapper il pense que c'est de sa faute, et qu'il préfèrerait s'auto flageller que de dire que le parent violent est un monstre. Pour nous maman était simplement une dame magnifique et pacifique, qui avait le pouvoir des larmes. C'est à dire qu'elle guérissait toujours miraculeusement des blessures de papa par les larmes. Le couple était pour nous cette parade de violence larme, ou la femme se faisait irrémédiablement ramasser. Ensuite pour nous papa était Hulk, un homme charmant, mais très colérique doté d'une force extraordinaire qui se devait de punir les gens mauvais. Et il se trouve que nous étions tous mauvais. On mettait les doigts dans les prises, on refusait de manger notre purée... Bref nous étions des enfants absolument normaux qui se considérait comme des monstres pour justifier la violence héroïque de leur père. En faite nous sommes réellement une famille des plus banals, qui a réagit de la manière la plus normal, à des évènement peu normal pour une famille saine.
Pour moi tout c'est éclairé entre ma quatorzième et quinzième année. J'avais été monstrueusement pas sage, et j'avais osé me faire raccompagner à la maison par mon copain de l'époque. Papa avait eu un problème au boulot, et était à la maison alors qu'il n'aurait pas du. Ils nous a vu alors qu'il n'aurait pas du, et que de tout façon une gentille fille n'aurait jamais fait ça à son papa adoré. Papa est entré dans une colère noire, à hurler sur Spencer de manière à le faire fuir... En moins de deux secondes je vous promet, mais non il n'est pas lâche pourtant. Et il ma tirer de force à l'intérieur de la maison, et m'a enfermé à l'intérieur de la cave. Qu'est ce que j'avais à dire, à quatorze ans, lorsqu'on se fait frapper depuis qu'on est jeune, et bien ce n'est plus le temps de pleurer. D'accord on avait jamais été enfermé, mais après tout, ce n'était pas fait pour durer. « Tu me fais honte Andy... Ce n'est pas un âge pour être une pute... Tu es aussi pathétique que ta mère. Mais je suis gentil, je vais te laisser une chance de grandir normalement. Je vais t'éduquer moi-même et tu seras plus une pute. » C'est à ce moment que j'aurais du m'affoler et comprendre qu'il n'avait pas réellement l'intention de me laisser sortir. Pendant un an j'ai essuyé la colère de mon père, et les longs silence, la bouffe descendu par Shane qui n'avait que 9 ans, et qui me faisait un bisous mouiller de larme pour essayer de me remonter le moral, les messages codés de Mack qu'elle envoyait avec Shane, et que je mettais des heures à déchiffrer, les bouquins de cours que mon père me balançait à la figure parce que « c'est comme ça qu'on apprend... » Au début je trouvais ça normal, après tout je lisais des vieux livres que mes soeurs me faisaient parvenir en cachette les déguisants en bouquin de cours - mon père étant de toute façon trop saoul pour faire la différence - et dans ces bouquins toute jeune fille se devait d'être pur et de ne pas sortir avec des garçons. La Princesse de Clèves était morte de seulement avoir eu des pensées déplacer au sujet du Duc de Nemour. Certaine fille avait été déclaré sorcière parce qu'elle voyait des hommes, d'autre était lapider sur la place publique. Bref j'avais un sort plutôt sympa par rapport au crime que j'avais commis. Et puis j'avais étudier l'histoire. Et j'avais fini par comprendre que les moeurs pour lesquels mon père me punissait sévèrement était révolu depuis bien longtemps, que ce n'était pas juste ce qu'il faisait. Et petit à petit, le noir et la solitude aidant j'ai fini par comprendre qu'il n'était pas notre héros, que nous étions pas des monstres, et que nous étions juste des enfants battus incapable de nous aider à nous en sortir.
Le fait est que ce jour là j'ai compris, et que j'ai arrêté de me sentir mal à cause de lui. Lorsqu'ils m'ont aidé à m'enfuir et que j'ai habité dans la rue, je n'avais plus qu'une envie : faire comprendre aux autres que ce n'était pas notre faute, mais que c'était lui le monstre malade et pas nous. C'est la que je me suis rendu compte que la vérité est difficile à faire germer dans la tête des enfants lorsqu'ils sont persuadé de quelque chose. Je dois avouer que si j'ai toujours eu la plus grande simplicité à psychanalyser les gens, parce que ça me venait naturellement, et que je comprenais bien la nature humaine, et bien j'ai toujours eu du mal à comprendre ma famille. Trop proche de moi peut être, ou je ne sais trop quoi.
Il y a d'abord Mackenzie, elle s'était mon double. On jouait aux jumelles. Parce qu'on est les deux premières, qu'on a qu'un an d'écart, et qu'on avait besoin de sentir une présence forte lorsque notre père pétait son câble. Ce n'est pas pour autant qu'on est pareil. Mack à toujours été un peu plus influençable que moi. Et beaucoup plus simple à vivre. Mack est facile, libertine, et parfois irresponsable. Mais du coup on croit que rien ne peut l'arrêter, qu'elle n'a pas de tête pour lui mettre des bâtons dans les roues. Lorsque je suis sortie de la cave pour la rue, j'ai voulu lui ressembler. Parce que je voulais cette liberté qu'elle sembler avoir. Et je crois que je suis arrivé à quelque chose de concluant. Mackenzie me manque, mais je lui en veux. Sa trop grande simplicité, et ça trop grande liberté l'auront empêcher de nous donner des nouvelles, de me donner de nouvelle alors qu'elle était mon double et que j'étais habitué à tout faire avec elle.
Ensuite il y a Sienna. Sienna est sans doute la plus compliqué de la famille. Elle tient beaucoup de mon père et je sais que ça l'agace. Mais contrairement à lui elle a une fibre maternel qui me donnerait presque envie de m'abandonner à son commandement si ce n'était pas moi qui devait être la mère de la famille. Si ce n'était pas moi qui avait tout lâcher pour les faire vivre décemment. Je ne regrette rien, et je ne leur reproche rien, contrairement à Sienna. Et comment accepter les reproches quand quasiment tout ce qu'on a fait dans notre vie est pour eux ? D'accord comme beaucoup j'ai fait des erreurs et parfois on me dit que je continue à en faire, mais chaque erreurs à un but plus noble, et tant pis si je dois les payer un jour, je me souviendrais qu'à ce moment c'était bon pour moi et pour ma famille.
Puis Reaver. Reaver souvent j'ai l'impression que c'est mon pendant. Parce que je ne peux pas le comprendre. Et que je sais bien que si j'étais face à moi en salle de psy je ne me comprendrais pas non plus. Je pose des actes qui ne me vont pas, et personne ne peut comprendre pourquoi. Reaver c'est un peu la même. En plus il ne me laisse pas trop l'approcher. Comme s'il avait un secret qu'il avait peur que je découvre. Ou alors simplement parce qu'il es du coté de Sienna depuis le début et qu'il ne veut pas se mêler au milieu de la guerre des mères/soeurs. Mais comme pour les autres je ferais tout pour Reaver.
Pour finir Shane, et je crois que je n'aurais jamais assez d'une vie pour m'excusez auprès de lui. Il est le seul qui me fera me sentir minable et inaccompli. Le seul qu'on a presque tous abandonné, surtout moi d'ailleurs. Et pendant longtemps j'ai du subir ses reproches silencieux. C'est pour ça que je comprend Sienna qui ne voulait pas de moi comme tutelle. Eux trois étaient le noyaux qui n'avait jamais bougé, qui avait tout subit, du début à la fin, et il m'en voulait de n'avoir pas tout subit comme eux. Mais j'avais toujours été là, même quand je l'étais moins. Aujourd'hui je ne serais dire ce qu'il y a entre moi et Shane, pas du tout la relation maternel, peut être une genre de relation fraternel complice, qui pousse à se dépasser. Je sais bien que ce n'est pas forcément le mieux, surtout que je ne suis pas exemplaire, mais peut on réellement me reprocher d'avoir accepter le seul moyen d'être proche de mon petit frère ?
I CAN HARDLY BREATHE, I NEED TO FEEL YOU HERE WITH ME • I've never felt this way before, everything that I do reminds me of you. And the clothes you left, they lie on the floor and they smell just like you, I love the things that you do. When you walk away, I count the steps that you take. Do you see how much I need you right now ?
Je suis pas le genre vraiment invisible et évanescente, pas le genre évaporé qui ne vous regarde pas, et pour qui personne ne compte. Enfin je n'étais pas de ce genre là. J'étais du genre à m'attacher, pour combler un manque affectif parental profond. Et puis vous savez parfois, la peur de tout perdre prend le dessus. Et puis l'envie de liberté prend le dessus. L'adolescence chamboule tout et vous n'êtes plus la même, vous changer, votre relation aux autres changent. Je suis le genre de fille évaporée et évanescente qui vous glisse entre les doigts et ne vous appartient pas. Parfois ça me manque, les proches amis, les amours compliqués, et la vie presque comblée. Mais la liberté à un gout sans déception bien plus agréable qu'une amitié profonde et torturé.
Comme beaucoup dans ma vie j'ai beaucoup souffert. Peut être plus que la moyenne, et peut être que j'ai eu plus de traumatisme. Mais tout n'excuse pas tout. Je pense être quelqu'un de lucide. Je n'aime pas être plein, et je n'aime pas être quelqu'un à protéger à tout pris parce qu'elle a eu une vie merdique. " " Ma jeunesse ne fut qu'un ténébreux orages traversé ça et là par de brillant soleil " et même si je regrette beaucoup de chose, je n'ai aucun remord, parce que j'ai fait tout ce que j'avais à faire. J'ai laissé partir à mon avis l'amour de ma vie. Celui qui créait dans mon ciel des brillants soleils sur commande, mais aussi celui qui à déclenché de nombreux orages sans ma permission. Et j'ai fais de sa vie un enfer, et j'ai fait de sa vie un paradis. Parfois je me dis qu'on est sorti trop tôt ensemble, et qu'on est resté ensemble trop longtemps alors qu'on était trop jeune. Qui se case pour le long terme à quatorze ans ? Ni même à quinze ans ? On change trop, on prend des coups et on réagit de manière plutôt différente. Pour lui j'ai sans doute mal réagit. Mais j'aurais réagit autrement que je ne serais peut être pas vivante aujourd'hui. Le laisser partir était en soit et la meilleure décision que j'ai prise de toute ma vie, et la décision la plus difficile. En arriver à ce dire « je t'aime, tu m'aime, mais nous deux on va dans le mur, et il y a une femme bien mieux pour toi qui t'attend » et bien c'est douloureux, difficile et encore douloureux. Et même si je sais que c'était la meilleure solutions, parce qu'on en était arrivé à ce faire tellement mal pour un oui ou pour un non que ça n'en devenait plus possible. Mais lorsqu'on ne s'y attend pas.... Ou que l'on ne veut pas s'y attendre....
Ensuite il est mort, enfin c'est ce qu'on dit. Mais c'est difficile à croire, parce qu'on a pas vu son corps. Et parce que selon mon expérience personnel de la mort personne ne devrait mourir dans ma vie avant mes 28 ans, parce que ce n'est pas ce qui était prévu. Et parce que je le ressens pas comme ça. Mais j'ai pris peur de m'attacher, et parfois je me dis que c'est stupide, parce que je vais finir seule, et que je pourrais m'en prendre qu'à moi même. Mais en même temps... Il faut le dire, je n'ai jamais été aussi bien depuis longtemps. Je mène la vie que je veux, sans condition et sans personne pour m'arrêter. Mes frères et soeurs sont grands et j'ai moins de responsabilité, je n'ai plus de copain a proprement parler, et c'est une délivrance parfois. Pour la première fois depuis très longtemps je peux me construire toute seule sans avoir personne pour me dire si oui ou merde je fais une connerie. Parce que c'est gentil de vouloir empêcher de faire des bêtises, mais il faut des bêtises pour grandir.
Alors aujourd'hui, ne vous attendez pas à ce que je vous ouvre les bras grand ouvert, que je vous fasse des papouilles et des poutoux. J'ai eu ma part de drame et de relation dans ma vie. Maintenant je ne cherche qu'un peu de superficialité, juste assez pour ne pas me sentir seule.
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Sujet: Re: Andy Chuck Emerson ❥ I'm the shadow who stand by you Dim 5 Juin 2011 - 10:19
❝ I LEARNED THAT MY LIFE WAS NOT A FAIRY TALE BUT THE REALITY ❞
« On vit comme des cons. On mange, on dort, on baise, on sort. Encore et encore. Et encore... Chaque jour est l'inconsciente répétition du précédant : on mange autre chose, on dort mieux, ou moins bien, on baise quelqu'un d'autre, on sort ailleurs. Mais c'est pareil, sans but, sans intérêt. On continue, on se fixe des objectifs factives. POUVOIR. FRIC. GOSSES. On se défonce à les réaliser. Soit on ne les réalises JAMAIS et on est frustré pour l'éternité. Soit on y parvient, et on se rend compte qu'on s'en fout. ET PUIS ON CRÈVE. Et la boucle est bouclée. » Lolita Pille
La maintenant tout de suite c'est ce que j'aurais voulu lui dire au satané psy devant moi. Seulement le but de cet entretient était de lui montrer que j'étais saine d'esprit, à l'aise dans mes baskets, et prête à écouter les malheurs des gens sans vouloir me suicider avec eux ou je ne sais quoi. Alors ça voulait dire qu'il fallait que je sois honnête, ou que je semble l'être... mais ce genre de psychologue sont trop souvent des spécialistes du mensonge aussi. Mais pour moi le plus important était de lui prouver que j'étais solide et que peu importe les merdes de mon passé et de mon présent, on pouvait compter sur moi et que je ne fléchirais pas. Alors pas citation scabreuse sur combien le monde est con et moche. Je jure de dire que la vérité et rien que la vérité. On est pas réellement dans un tribunal, mais ça le fait quand même. Il faut le dire, je suis le genre de personne étrange qui sont à l'aise chez les psychothérapeute. Sérieusement, les psy sont une sorte de robot, programmé pour écouter, qui ne bronche pas, ne juge pas, ou alors ne vous le montrera jamais, et est tenu au secret professionnel et donc il se terra, à part si tu es un danger pour la vie d'autrui, et encore j'en sais trop rien, dans ce cas là ça doit poser un sérieux cas de conscience. Bref, vous pouvez lui raconter n'importe quoi, ça sortira pas de ces murs... Seul truc dérangeant, en général fenêtre et porte sont fermés... Pour le secret professionnel justement. Mais ça, c'est ce qui me gène. Mais bon il y a des solutions à tout avec le psy, ou alors il faut prendre sur soit pour montrer qu'on est pas dégénéré. Perso... Je demande d'ouvrir la fenêtre. Le bruit des voitures empêcheront bien mes secrets de s'envoler. J'entre donc dans le cabinet un pas rapide, et déterminé. A l'aise dans ses baskets je vous dit. C'est un vieux, cheveux poivre et sel, le genre de mec qui à lu Freud toute sa vie, et à qui rien ne fait peur... Je sais pas pourquoi mais on met toujours des vieux psy pour écouter les jeunes... Vous savez histoire qu'ils aient bien tout vu, au cas ou nous sommes barges... Tu me dirais peut être qu'avec moi c'est nécessaire... Asseyez vous mademoiselle... Emerson. . Détail de base, les médecins font toujours une légère pause... Comme s'il ne se souvenait pas exactement du nom, pour montrer qu'ils ont beaucoup de patient, et qu'ils sont donc important, mais ils le retrouvent rapidement, pour montrer qu'ils savent ou ils en sont... Manipulation quand tu nous tiens... Bien sûr je m'assoie sur le canapé. On s'allongera quand j'en arriverais au passage douloureux et difficile... Peut être que je devrais m'allonger tout de suite...?! Allez y... Vous pouvez commencer. Et là c'est toute ma détermination qui s'envole. Normalement lorsqu'on vient chez le psy on a quelque chose en particulier qui nous tracasse et on sait justement par ou commencer. Mais comme je suis sensé tout dire ou presque, et bien je ne sais soudainement pas ou il faut commencer. Mais enfin... Vous voulez pas poser des questions ? Savoir si j'ai des phobies, si je suis givré... Enfin n'importe quoi ? Sans bronché il répond - car oui les psy ne bronche jamais, des robots je vous dit... Vous êtes givré ? Non bien sûr Et bien voilà c'est ce que tout le monde répond, donc raconter moi ce qui vous passe par la tête, et ça sera à moi d'en juger. Ce qu'il me passe par la tête ? T'as fumer ton chien ou quoi ? Est-ce que tu te doute seulement de tout ce qui peux me passer par la tête ? Bien sûr que tu penseras que je suis givré... Respire, calme toi. Réfléchi, qu'est ce qui peut te passer par la tête d'intelligent...
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Bal de fin d'année du lycée. Toute fille qui se respecte se doit d'y aller avec un cavalier. Un cavalier sexy et populaire si tu veux être regardée, admirée, et enviée. Je dois avouer que je n'y avais pas tellement réfléchi. C'était le genre de promesse qu'on s'était fait, on passera les moment culte ensemble, et malgré nos quelques différents, on revenait toujours l'un vers l'autre, et il était hors de question qu'on y aille l'un sans l'autre. Mais il fallait le savoir, pas de robe en tafta hideuse, on se la jouait jolie ou c'était même pas la peine d'y penser. J'avais une robe longe des plus sexy, rouge, un truc fait pour danser le tango, ou n'importe qu'elle danse ultra hot. Pas sur que Spencer se laisserait entraîner dans ce genre de plan fumeux, mais j'aimais l'espérer, parce qu'on avait de l'énergie à revendre, et qu'on avait l'électricité suffisante pour enflammer la salle d'une seule passe de tango ou de salsa. Et pour ma part je savais danser toutes les danses pour le peux qu'elle soit sexy - l'avantage d'être une stripteaseuse de spectacle. 20 heures, Spencer frappe à a porte, en gentleman, costume sur le dos, fausse grimace sur les lèvres, regard triste et souriant. Je l'attrape par la nuque et l'embrasse, il me sert contre lui, ses mains autours de ma taille. Tu es magnifiques, ta robe sort d'ou ? Je pensais que tu viendrais avec les rideaux de ton salon... dit il en souriant. Pour le coup on se ressemblait un peu. Vie pas facile, et sans un sous. Je venais de récupérer la tutelle de mes frères et soeurs, et ça faisait que quelques mois que mon père était mort, et que je devais endosser toutes les responsabilités dans une maison ou je ne vivais plus depuis trois ans. Et en plus j'étais la seule à travailler avec des petits boulots mal payer. Autant dire que niveau argent c'était loin d'être la joie. Alors une robe comme ça... Je lui fis un sourire mystérieux, et l'embrassa passionnément. La passion apaise souvent les problèmes en devenir... Ou pas... Spencer me plaque violemment contre le mur bordel Andy... Tu vas arrêter de faire ta tête bruler, j'en ai rien à foutre de la robe que tu portes, en revanche j'en ai quelque chose à foutre que tu sois avec moi plutôt qu'en prison. Arg, je déteste lorsque le mystère ne marche pas sur lui. Ca va Spenc'... Je vais bien, tout va bien. Ce n'est qu'une robe, et je suis vraiment douée. Je suis vraiment douée, et surtout ça me fait un bien fou. Le nirvana vous voyez ? Bah dans ma vie, c'est au lit avec lui, et quand j'embarque des trucs sans payer. Depuis quand tu es si égoïste Andy ? Depuis quand ça t'amuse de prendre tout ces risque alors qu'il y a tant de personne qui compte sur toi pour ne pas tout planter ? Là j'avais juste envie d'exploser. Je le repousse violemment me dégageant ainsi du mur et sortant de la maison. Depuis quand ? Depuis que du jour au lendemain je me suis retrouver seule dans la rue, depuis que justement je me retrouve à la tête d'une famille en pleine chute et qu'aucun d'entre eux ne veut me regarder et me parler. Depuis que mon petit ami me regarde comme sa mère stripteaseuse, et qu'il me fait un tas de reproche. Depuis que je dois payer des factures, et vivre ma vie de lycéenne. Je rentre dans la voiture furax, et claque la portière derrière moi. Spencer rentre sans rien dire, tout aussi énervé, ça se voit, ça mâchoire se serre, et il n'ose même pas me regarder. Excuse moi d'être égoïste de temps en temps et de manière ultra rationnel et contrôlé. Il se tourne soudainement vers moi, lève les yeux au ciel, et essaye de contrôler un léger sourire. Depuis quand le vol est rationnel et contrôler... ? Il manquerait plus que tu dises responsable et légale... C'est à mon tour de me pincer les lèvres pour réprimer un sourire. Je m'approche de lui lentement, avant de lui murmurer Depuis que je suis la déesse des cambrioleuses, et que ça me rend super sexy... La suite on la connaissait déjà. Parce que c'était devenu notre truc depuis quelques mois. Dispute, violence, sexe. On était arrivé à la fin du bal, déjà fatigué, le temps d'une danse, et d'un verre, histoire de dire qu'on était aller au bal du lycée, et qu'on avait finit cette période en beauté. Mais je ne sais pas ce qu'il y a de mieux à retenir de cette soirée, si c'est l'exceptionnel compatibilité sexuelle qui existait entre nous, ou si c'était ses désaccord énorme qui finirait par nous envoyer au fond du gouffre...
Vous savez qu'en général les gens commence pas le début... dit-il avec un léger sourire. D'ou les psy ont des légers sourires ? C'est pas leur job... Leur job c'est écouter et ce taire, ou alors répondre et aiguiller lorsque le patient n'y arrive pas tout seul, mais je m'en sortait très bien. D'accord ça serait surement pas dans le bon ordre... Mais il m'a dit ce qu'il me passait par la tête. C'est ce qui me passait par la tête à ce moment là. Foutu psy. A quel âge c'était votre première fois ? Ma première fois de quoi ? Hein à euh oui... Pervers... Ca le regarde pas. 15 ans, mais je vois pas le problème Il se renfonce dans son siège de manière encore plus confortable, comme si personne au monde ne pouvait venir le tirer du siège après ça. Aucun problème, c'est juste une question comme les autres, les problèmes sexuels peuvent être embêtant pour un psychothérapeute, tout comme la fragilité émotive... Je vous remercie.. J'ai aucun problème sexuel... Maintenant je suis là pour vous raconter ma vie, et vous pour juger si je suis dingue, et vous mettez pas à l'aise, en sous entendant que je le suis à chaque remarque. Et mettre à l'aise un patient est aussi important dans le métier. Baf, dans les dents espèce de vieux psychothérapeute. Un moment de silence pour psychothérapeute mis KO par une futur psychothérapeute de talent. Vous avez raison continuer mademoiselle. YIIIIIIHAAAAA poum poum chak, danse de la joie dans la tête, je remue du popotin mentalement, oui je suis heureuse, je suis dans mon élément. Bon revenons à nos moutons, il faut lui montrer que je suis saine d'esprit.
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Hier j'ai eu 18 ans, et hier mon père est mort, aujourd'hui on va à son enterrement. J'enfile lentement une robe noir, et me met un peu de maquillage pendant que Spencer derrière moi me regarde silencieusement. Il sent bien que ça ne va pas, mais que dire quand votre petite copine se sent mal à la perte de son père détesté ? Ca va bien ce passer Andy... Ne t'en fais pas ? Je me retourne vers lui, et vient me placer devant lui, entre ses jambes pendant qu'il m'enserre de ses bras. Qu'est ce qui va bien ce passer ? L'enterrement du plus gros connard du monde, ou les retrouvailles avec mes frères et soeurs ? Il baisse légèrement les yeux, et se lève avant de m'attraper par la taille et de me conduire vers la porte. Tout va bien ce passer, je suis là. Une fois dans la voiture je ne peux m'empêcher de lui dire ce que j'ai sur le coeur. Parce qu'on est comme ça, et que la plus part du temps on se dit tout, ou que de toute façon on le comprendre rapidement. Tu sais, ce qui est bizarre c'est le mal que ça me fait. Je veux dire c'était un connard, et ça fait trois ans que je l'ai pas revu, mais pourtant je me sens vide, et je peux pas m'empêcher de me dire que c'est mon père et que je le reverrais plus jamais. Et mine de rien ça nous laisse dans la merde. Le reste du trajet c'était silencieusement, parce que je n'étais pas d'humeur à parler. Et parce que Spencer ne savait pas trop quoi dire. Il n'avait pas les mots pour me consoler, il n'avait pas vraiment la possibilité de m'aider. Arrivé là bas je vis Sienna, Reaver, et Shane qui se serrait dans leur bras. Je m'en voulais déjà de ne pas avoir été là pendant trois ans. Enfin j'avais été là sans l'être, quelque message ne peuvent pas remplacer la présence humaine. Et même si je n'aurais jamais pu rester avec eux, j'aurais pu me démener pour les voir plus, et je ne l'ai pas fait. Spencer m'encouragea à aller les voir, à les prendre dans mes bras aussi. Et pourtant en arrivant là bas la seul chose que je pu dire c'est quelqu'un à pu prévenir Mack ? Mack était partie il y a deux ans lorsqu'on avait appris qu'elle n'était que notre demi soeur, et que mon père ne l'avait pas accepter. Je n'avais jamais eu de nouvelle de celle que je considérais comme ma soeur jumelle. Et je l'avais plutôt mal encaissé. Encore faudrait-il qu'on sache ou elle est pour lui donner des nouvelles... avait balancé Sienna le ton un peu cassant. En plus des problèmes financiers, j'allais devoir affronter les reproches et ça serait pas marrant. La célébration c'était bien passé, on avait pu éviter de parler sur notre père et ça nous allait très bien. Car on aurait tous eu du mal à faire un éloge de se paternel violent. A la fin de la célébration, une fois que mon père avait disparu sous un monticule de terre un homme en noir s'approche de moi et dit Mademoiselle Andy Emerson ? Je me retourne et lui fait un sourire d'approbation. Veuillez signer ses papiers qui font de vous la tutrice légale de Mackenzie, Sienna, Reaver, et Shane Emerson. Je me retourne vers mes frères et soeurs, Sienna me défit du regard, comme si j'avais le choix de refuser, Shane ne me regarde pas, et Reaver se tient comme un i, près à l'attaque, comme si je devenais subitement l'ennemi numéro 1 alors que je ne suis que leur tutrice, et leur grande soeur. J'attrape le registre et signe rapidement pendant que l'avocat continue. Je ne vois pas Mackenzie, je sais que ce n'est pas facile de s'occuper de ses frères et soeurs à 18 ans, mais Mackenzie aussi est sous votre tutelle... Au moins pour l'année qui va suivre Je me retourne rapidement cherchant Spencer du regard, avant de répondre. Mackenzie est à Los Angeles ou elle fait ces études, nous n'avions pas les moyens de lui payer l'avion pour l'enterrement mais ne vous en faite pas tout est sous contrôle. Gros, gros mensonge, mais que pouvais-je dire, que je ne savais pas ou elle était, que je n'avais pas de nouvelle d'elle depuis deux ans ? Et que si ça se trouve elle n'était même pas à Los Angeles ? Mais oui pour qu'on me juge immédiatement inapte à m'occuper de mes frères et soeurs et qu'on les places en orphelinat... ? Hors de question.
Je fais une pause. En racontant tout ça j'ai juste l'impression d'être une fille qui me plain de mon passé, comme si le ciel avait décider de me tomber sur la tête tous les jours et que je n'avais jamais été heureuse. Le psychothérapeute notait scrupuleusement des choses que j'ignorais, surtout que je ne disais pas vraiment des choses passionnante. Je peux savoir ce que vous écrivez ?, il relève la tête, et me regarde silencieux avant de dire Vous avez peur de ne pas être juger apte au métier ? Peur ? je suis pas du genre à avoir peur... Quoique, je suis claustrophobe... C'est normal non ? Je suis en dernière année, l'année prochaine je devrais pouvoir être psychologue si vous me donner le feu vert, et vous n'imaginer pas combien j'en ai rêver... Il me regarde presque suspicieux, griffonne quelque chose sur son cahier avant de dire a quel point vous le voulez ? Euh... Il me teste là ? C'est juste de faire un truc comme ça ? Je m'imagine la réponse que je pourrais lui faire et me rappelle le début de ma première année à l'université. Mon père venait de mourir, et soudainement je devait travailler toutes la journée et presque toute la nuit pour payer le lycée de mes frères et soeurs, les factures et de quoi manger tous les jours. J'étais donc aller voir le proviseur de Colombia et lui avait demander clairement Je sais que j'ai beaucoup de chance d'avoir été prise à Colombia et d'avoir reçu une bourse, mais j'aimerais commencer mes études dans un semestre seulement.. Elle m'avait regardée étonnée et avait demandé puis-je savoir pourquoi ? Sans ciller, sans montrer ni tristesse, ni mal être j'avais dis J'ai 18 ans, ma mère est morte il y a dix ans, mon père vient de mourir, je suis la seule tutrice de mes quatre frères et soeurs, j'ai hérité de presque rien pour faire vivre cette nouvelle famille, et il faudrait que je travaille plutôt que d'étudier, au moins le temps de remettre la machine en route, après je pourrais faire les deux. Et qu'est ce qui me prouve qu'après vous pourrez et voudrez faire les deux ? Je veux être psychologue depuis que j'ai quatorze ans, et que j'ai compris que mon père n'avait pas le droit de nous traiter comme ça, et même si là ma famille passe avant mes études, je sais que j'aurais toujours envie d'être psychologue, et que je ferais tout pour l'être, ce n'est que ma parole, mais rien ne vous empêchera de me virer dans un semestre si je ne la respecte pas... A ce moment là j'ai cru l'avoir vu sourire. Bien, je vais te proposer un marcher. Je t'accorde un an. Tous les mois tu viendras discuter avec un professeur de psychologie. Si tu manques un rendez vous, ou qu'il conclu que tu as perdu ton envie de faire de la psychologie, j'annule ta bourse et te désinscrit de l'université. Je souris et m'avança pour lui serrer la main. Merci. Mais pourquoi un rendez vous par mois ? Pour voir ta détermination, et puis parce que tu auras surement besoin de parler à quelqu'un et que je veux prendre soin de mes élèves, surtout qu'un élève boursier comme toi doit en valoir le coup. Je l'a remercia encore et encore avant de quitter son bureau. Tous les mois je venais au rendez vous, et parlait de mon envie d'être psychologue, de tout ce qui dans ma vie m'avait pousser à arriver à cette conclusion, des gens que je pensais avoir aider en les écoutant, de ma vision de la psychologie, de mes frères et soeurs, de moi. On psychanalisait tout et n'importe quoi, et cette heure par moi me faisait le plus grand bien. C'était un moment d'évasion, ou quelqu'un me prenait comme j'étais, cassé et un peu bizarre, et il m'aidait beaucoup. C'est devenu un ami, et puis un professeur, un excellent professeur, celui qui m'a porter toute ma scolarité, et qui m'a permit d'arriver ici dans cette pièce, en un seul morceau, avec ma famille en un seul morceau. Et mon envie en un seul morceau.
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Sujet: Re: Andy Chuck Emerson ❥ I'm the shadow who stand by you Ven 10 Juin 2011 - 8:19
❝ I LEARNED THAT MY LIFE WAS NOT A FAIRY TALE BUT THE REALITY ❞
Vous savez il y ces images et ses sensations qui vous colle à la peau. On a dans la tête, des images qui marche à ralenti, des images sorti dont ne sait ou, et qui ne sont pas forcément réel, mais qui décrive un moment qu'on pense important ou qu'on ne peut simplement pas effacer. Moi je me souviens de mon regard d'admiration, et de simplicité, un regard tellement agréable, un regard qui pouvait donner confiance à n'importe qui. Un regard qui disait vas-y je suis derrière toi, tu ne tomberas pas. Je ne sais plus pour qui exactement je l'avait, pour beaucoup de gens je crois, mais parfois j'ai l'impression de l'avoir perdu. C'est dommage parce qu'il étai utile. Et qu'il me laissait penser que je n'était pas seule, et que j'étais utile à quelque chose. Mais la rue à tout balayer, les difficultés m'ont voler mon regard, et aujourd'hui j'ai le regret de dire que je me sens seule. Alors je crois que je vis avec cette nostalgie de ce regard, en attendant de le retrouver. Je suis une compassion sans presque aucune limite, je ne juge pas ceux qui me sont étranger, et dans tous les cas ma limite entre le bien et le mal est trop fine pour que je sois en mesure de condamné quelqu'un. Je pensais être un ange tombé du ciel. Un ange qui pourrait venir apaiser, aider les gens, à la manière de ce regard tendre. Mais regarder moi, je n'ai que l'apparence d'un ange, je suis aussi tordu et rusée qu'un démon. Mais peut être que c'est ça qui va me permettre d'aider les gens. Ange ou démon c'est un peu fort comme mot... Si vous me parliez de votre limite entre le bien et le mal. Ou est ce que je pouvais commencer ? Il y avait tellement de chose dans ma vie que j'avais mal faite, d'autre que je faisais mal pour les gens mais que je considérait comme bien, et d'autre bien que je considérais comme mal, ou juste douloureuse. Le bien, le mal, c'est un peu la même chose, se sont des actions... Seulement elles sont nommées par deux mots différents et opposés. Pas de quoi en faire un drame. Sans le mal personne ne connaîtrait et ne penserait à bien. On connait le bien seulement parce qu'on est tous passer par le mal. Alors comment les gens peuvent-ils se permettre de juger les mauvais. ?
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A quinze ans lorsque tu te retrouve à la rue, tu n'as pas réellement dix mille solution pour trouver de l'argent. Tu peux mendier, tu peux le voler, tu peux aussi essayer de le gagner de la manière la plus honnête possible. Mais les café accepte assez rarement les SDF de quinze ans, même jolie, et puis quand ton copain vit la même galère que toi, et bien difficile d'aller lui demander quoique ce soit, si ce n'est s'introduire dans son lit de temps en temps. Le moyen le plus efficace de gagne de l'argent, quand on est jeune et jolie, peut paraître assez dégradant, tenu affriolante, danse suggestive, lieu sombre et glauque rempli de mec bizarre. Mais il faut changer l'opinion commune, une stripteaseuse n'est pas qu'une pauvre fille qui n'a pas le choix. Une stripteaseuse est une pauvre fille qui a fait un choix, et qui finit avec un peu de chance par s'éclater avec. Laisser moi vous le prouver par A+B. Premier jour de boulot. Aujourd'hui c'est Halloween. Pourquoi ai-je commencer ça un jour d'Halloween ? Allez savoir... Mais une fois que le patron me tendit Cherry voilà ton costume, enfile le et tu es en première ligne. Mise au point rapide : Cherry c'est mon pseudo, pas question d'utiliser un vrai nom dans une boite de striptease, même mes camarade de job ne le connaisse pas. Ensuite première ligne. Moins on est connue, et réclamé, donc plus on est nouvelle, plus on est à l'entrée du bar pour appâter les nouveaux clients. Boulot le plus dégradant, car il faut savoir être cochonne à souhait pour leur donner envie de te prendre la maintenant juste s'il passait un seul oeil par la porte. Les habitués eux te regarde rapidement, te juge très vite et vont vers le fond de la salle profiter des filles plus douée. J'enfile difficilement mon costume, d'abord parce qu'à quinze ans et avec mon père à la maison je n'ai jamais rien porter d'autre que des culottes et des soutient-gorge en coton de chez Tati. Et que la je porte un corset noir et rouge lié à des portes jarretelles et à un tangua rouge, et que c'est aussi la première fois que j'entend tous ces noms là, et que je ne suis pas vraiment alaise avec cette culotte qui me rentre légèrement dans les fesses, se haut qui m'écrase la poitrine pour la faire ressortir, et ses ficelles qui me tienne les cuisses pour tenir mes collants. En plus petit ajout d'Halloween j'ai des ailes blanches que je peux abaisser quand je le veux et qui pèse lourd dans mon dos. Tu es magnifique, souri, et bouge lentement de manière sensuelle, tout va bien se passer. Je souris à Saphir timidement. Saphir est arrivée il n'y pas si longtemps et dans ça mémoire ses débuts son assez frai, alors elle me prend sous son aile et m'aide à surmonter l'horreur de la première fois. Sur le moment je ne peux m'empêcher de me demander comment exactement je peux être sensuelle. Projetée subitement au devant de la boite par mon patron Bon Cherry quand tu veux j'ai pas toute la nuit. je manque de m'étaler devant un groupe d'étudiant qui venait d'entrée et qui me regarde en riant. Je ferme les yeux un instant et m'imagine ailleurs, peut être dans ma salle de bain ou j'aimais bien me dandiner en sortant de la douche, et je bouge sur le rythme de la musique. Je ne suis pas à l'aise, les encouragement des étudiants me stresse, je me sens nu et vulnérable, je veux rentrer chez moi. Mais il n'y a pas de chez moi, à part peut être ici.
La première nuit avait été horrible, les suivante aussi et puis j'avais fini par m'y habituer et par aimer ça. Aimer danser je veux dire, aimer être désiré par des hommes, je ne faisais même plus attention à ce que je portais tout était devenu naturel. Et puis on était presque une sorte de famille. Toute dans la merde, toute à essayer de s'éloigner de la porte. Mais comme il y en avait toujours qui partait, d'autre qui venait. Au fur et à mesure même le devant de la scène paraissait intéressant. Aujourd'hui ça fait onze ans que je travaille ici, onze ans que je connais tout de cette boite, et en onze ans vous n'imaginer pas tout ce que j'ai pu faire. Ca fait des années que je ne suis plus en devant de scène. Ca fait quelque année que je suis bien cacher à l'arrière et que j'ai ma petite scène personnel. A une heure inconnu et différente chaque soir, je me produis; Un numéro bien huilé répété avec d'autre des filles. Un numéro presque digne du Crazy Horse version boite de striptease des bas fond. Un numéro dont Cherry Bomb est la star. Oui... Parfois il arrive que nos pseudo évolue aussi avec le temps, pour être plus frappant. Cherry Bomb c'est toujours moi. Entre autre à cause de la chanson des Runaways qui a fait mon succès dans la boîte. Je rentre dans les coulisses, j'enfile rapidement ma tenue, me maquille, me coiffe, et vais rejoindre les autres filles, j'embrasse sur le front Rubis, une petite nouvelle, au moins aussi terrifiée que moi le premier soir. Tu es magnifique, imagine que tu es ailleurs, que tu veux danser, et vas-y lentement. Ca se passera bien, et ça se passera de mieux en mieux au fil du temps. Maintenant c'était à mon tour d'encourager les nouvelles terroriser. Quand je rentre sur scène la salle est comble, de riche comme de moi riche, de pervers, comme de curieux. Et moi je me sens vivre. Je me sens belle et admirée, et je me sens puissante. Can't stay at home, can't stay at school, Old folks say, ya poor little fool Down the street I'm the girl next door I'm the fox you've been waiting for ... La musique est lancé et moi je chante en play back. Pas que je chante mal, seulement elle le chante mieux, et si mon look et mon physique peuvent être elle, ma voix pas du tout. Hello Daddy, Hello Mum, i'm your ch-ch-ch-ch-CHERRY BOMB, Hello world I'm your wild girl I'm your ch ch ch ch ch cherry bomb et la je suis exceptionnel, entourée des filles toute plus splendide les une que les autres, sexy sans être vulgaire. Et là je sens que tout est parfait.
Pendant très longtemps je me suis cachée d'être une stripteaseuse. Parce que j'en avais honte et que je ne voulais pas qu'on me regarde comme la pauvre petite stripteaseuse qui ne peut pas faire autrement. Pendant un autre moment j'avais honte d'aimer ça et je savais que mon entourage ne pourrait pas comprendre. Aujourd'hui je ne le dis toujours pas, mais les raisons on bien changer. Cherry Bomb est très différente d'Andy Emerson, et la plus part du temps les gens qui connaisse andy n'ont pas besoin de rencontrer Cherry et inversement. Cherry n'a pas de problème de responsabilité, elle n'a pas de famille a protégé et à nourrir, Cherry vient en aide à Andy lorsque celle ci en a besoin mais Cherry n'a pas à interférer dans la vie d'Andy, Cherry est invisible et efficace. La je sens le regard du psy qui pèse sur moi. Hum... mais quel est votre rapport à Cherry et Andy. Je le regarde et comprend, c'est vrai que ça fait un peu schizophrène de parler de deux sois... Je vous arrête tout de suite ce n'est rien d'anormal. L'homme est un engrenage complexe, et rare sont ceux qui peuvent se vanter d'avoir une personnalité simple. Tout le monde à ces paradoxes, a ses rêves et ses envies. Tout le monde à en soi le bien et le mal. L'envie de faire le bien, et le désir de faire le mal. C'est naturel, et bon. Seulement beaucoup, et même la majorité choisisse de faire taire une partie. Une partie qui s'exprimera dans le sur moi. Enfin je ne vous apprend rien en disant cela. Sauf que pour mon cas, les évènements m'on obligé à faire sortir ma part caché et à l'exploiter. J'ai eu besoin de faire sortir la part au désir inavoué et inavouable, celle qui n'a peur de rien... Alors que beaucoup de gens se sente vide et incomplet, je suis complète. Je suis Andy et j'ai seulement décider de laisser mon sur moi s'exprimer sous Cherry. Et je maîtrise les deux. Cherry permet à Andy de décompresser. Je sais que ça peut paraître bizarre à beaucoup de gens, et c'est entre autre pour ça que mes proches ont un peu de mal à me cerner, parce que personne n'a l'habitude de voir quelqu'un d'aussi complexe. Personne n'a l'habitude de voir des gens assumer leur part de mal. Pour tout vous dire Cherry à aussi une soeur jumelle, Sunny, mais ça c'est une autre histoire. J'ai tout mon temps.
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Quand on vit dans la rue, il n'est pas rare d'en venir au vol. Rien de bien méchant, un pain dans une épicerie parce qu'on a faim, et pas assez pour payer. Puis un porte feuille, parce que finalement c'est un peu plus simple, et qu'au final on trouve de quoi acheter plus d'un pain avec le contenu. Et puis c'est comme toute chose, au début on le fait avec mépris, et avec honte, et puis on y prend goût. Parce qu'il y a toujours cette petite poussée d'adrénaline juste avant le moment J, et que cette adrénaline nous fait sentir vivant. En un sens je ne me suis jamais droguée. Mais l'adrénaline à ce point peut devenir une drogue. Je suis aussi droguer à la liberté. Mais ça c'est à cause de mon père. Lorsqu'on reste enfermé un an dans une cave, l'air frai, la liberté, à un goût inépuisable, sensationnel. Je ne sais pas vraiment pourquoi j'ai attendu mes 18 ans pour faire quelque chose de vraiment dangereux. Pour réaliser un vrai coup, un coup dont les gens se souviendraient. Peut être parce que soudainement il n'y avait plus que moi en jeu, et que les portefeuilles ne suffiraient pas à nous faire manger le soir, et à nous faire aller à l'école, et que je pouvais pas les faire choisir. Cette bijouterie m'aura en un sens dévoilée. Et apporter une satisfaction intense. Alors que j'allais au bar ou je travaillais la journée, je trouvais une de mes collègues assise au bar entrain de lire un journal. Quoi d'intéressant ce matin Lizzy ? Lizzy se retourna vers moi et fit mine d'éplucher le journal avant de me dire Arsène Lupin est de nouveau parmi nous ... Pas d'entourloupe je sais qui est Lupin et elle aussi puisqu'elle fait des étude en lettre moderne. Elle continue avec son sourire : quelqu'un a cambriolé une bijouterie de luxe dans le centre ville. Zéro trace, zéro indice, on ne voit rien à l'écran. En plus ça c'est passé en plein jour, les policiers sont sur le cul et la bijouterie très en colère. Ils l'ont surnommé l'affaire Sunny Wind... Je souris en réponse au sien magistral, mais intérieurement je bouillonnais de joie, non seulement mon coup avait marché, mais j'étais hors de cause et surement pour un bon bout de temps. Sunny Wind ... C'est sympa comme nom. Elle eclata de rire, pff tu retiens toujours ce qu'il y a de moins important... Alors que soyons honnête qu'est ce qui pouvait être plus important que le nom qu'il m'avait donné ? Pour autant je ne faisais pas ça pour l'argent. Enfin je n'avais pas cette envie cupide et stupide de voler toujours plus, de faire des coups les plus sensationnels. D'abord parce que je sais que c'est comme ça que l'on se fait pincer. En voulant manger plus gros que soit... Et puis parce que ce que j'avais dérobé nous suffirait avec mes deux boulots à tenir suffisamment longtemps pour que je n'ai pas à y retourner. Et puis il n'était pas nécessaire de braquer les projecteurs sur nous en changeant radicalement de rythme de vie.
Je fixais le psy essayant de percer ce qu'il pouvait bien penser. Je savais bien que j'étais plutôt étrange, et d'ailleurs en disant ainsi ma vie à voix haute j'avais un peu du mal à me trouver saine d'esprit aussi. Qui pouvait autant apprécier danser ans une boite de striptease, et voler sans fin cupide, juste pour l'amour de sa famille. J'avais ce paradoxe de faire des actions presque impardonnable avec des motifs et une grâce angélique qui expliquait presque tout. Je n'avais pas l'air diabolique, et pourtant mes actes étaient loin d'être aussi angélique que ma personne. Bien sûr il m'apparaissait comme un livre complètement fermé. Une genre de pierre tombale en plus froid. Vous êtes pas sensé mettre vos patient à l'aise ? Il me regarde et finit par lâcher Si, mais je ne suis pas sensé jugé la vie de mes patients et c'est ce que vous attendez. Il se trompe je me fiche complètement de ce qu'il pense de mon genre de vie, ça ne me regarde pas, et puis je ne compte pas le revoir, en revanche ça m'intéresse de savoir de savoir s'il pense que mon style de vie pour le moins original m'empêchera ou non d'être psy. Ca ma gênerait beaucoup si c'était le cas. Votre vie n'a pas d'importance, c'est le recul que vous avez sur elle qui peut me faire dire si vous avez la capacité d'écouter vos patients ou de vous effondrer sur vos propres malheurs en entendant les leurs. Bah là je gère je crois. Je suis la pro pour dissimuler tout mes sentiments. Je suis même la pro pour me dissimuler moi même. Il faut être affligeante de normalité pour être invisible. Cherry est le contraire, et elle est vu, vu et reconnu, admirer aussi. Andy est fichu d'avance pour la normalité et on la remarque aussi, pas toujours dans le bon sens. Mais Sunny est affligeante de normalité. Elle s'habille comme tout le monde, sort dans la rue aux même heures que tout le monde, se dirige dans la même direction que tout le monde, ne fait pas un faut pas, est scotché à son téléphone comme tout le monde, ne regarde personne comme tout le monde, ou relève parfois la tête pour ne pas se manger un poteau. Enfin bref, Sunny est une New Yorkaise qui travaille comme tout le monde. Et lorsqu'elle rentre dans l'une de ces cibles elle fait déjà partie du décors et personne ne la remarque.
Dernière édition par Andy C. Emerson le Mer 21 Sep 2011 - 16:55, édité 1 fois
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Sujet: Re: Andy Chuck Emerson ❥ I'm the shadow who stand by you Jeu 25 Aoû 2011 - 14:57
❝ I LEARNED THAT MY LIFE WAS NOT A FAIRY TALE BUT THE REALITY ❞
C'est étonnant, vous vous cantonner à parler du présent, évoquant légèrement le passer comme cause de ce présent, mais sans jamais l'aborder. Le passé est plus que des souvenirs... Je fronce les sourcils. C'est pas que j'aime pas parler de mon passé. C'est jusque qu'en 26 ça commence à faire pas mal d'année de passé. Et puis quand je parle de mes 18 ans c'est déjà mon passé. Il cherche vraiment les noises partout celui là. Il risque vraiment vite de m'ennuyer. En plus déjà dans mes 18 ans je ne sais pas par ou commencer. Il y a beaucoup de chose à dire. Beaucoup de chose que j'aimerais changer, d'autre que j'aimerais cacher. Mais ce mec à l'air d'être une fouine professionnel et je ne pourrais rien lui dissimuler. Je vous ai déjà dit que j'aimais pas les psy ? Je sais pourquoi vouloir être quelque chose qu'on aime pas ? Peut que je les aime pas justement parce que j'en serais un. Tu me diras ce que je penses des psy n'intéresse personne. De mon passé. Je ne sais pas vraiment par ou commencer. Ma relation avec mes nombreux frères et soeurs. La vie horrible que nous menait notre père. La disparition pas cool de ma mère. Peut importe, lancez vous. Trop drôle ! Bon, c'est parti pour l'horreur.
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Aussi loin que je me souvienne on a toujours été plusieurs. Je n'ai vécu qu'un an en temps que fille unique et puis tout le monde sait qu'on ne se rappelle pas de souvenir avant ces quatre ans. Le fait est que je suis sûr d'avoir quelques réminiscence de ma vie avant mes quatre ans, mais aucune de ma première année seule. Dans mes souvenir il y avait toujours au moins Mack et moi. A trois ans ce fut tout de suite Mack, Dylan et moi. Puis à quatre Mack, Dylan, Reaver et moi, et puis enfin à six ans Mack, Dylan, Reaver, Shane et moi. Bien sûr l'ambiance n'est pas pareille entre Mack et moi qu'entre Shane et moi. Mais le fait est que je n'ai jamais été vraiment seule. Notre maison à toujours été trop petite pour accueillir cinq chambres. Et j'ai pendant très longtemps partager la mienne avec Mack et Dylan, tandis que Shane et Reaver se partageait la leur. On a déménagé lorsque j'avais dix ans pour aller de Washington à New York. On avait pas vraiment un endroit plus grand, mais le fait est qu'avec des tissus et du bric à brac j'avais fini par réussir à m'installer un endroit à moi. Ma chambre à moi. Ce n'est pas que j'aimais pas mes frères et soeurs. Ils sont tout pour moi. C'est juste qu'en grandissant on aime avoir son petit coin privé, surtout lorsqu'on est la plus grande. Mais je crois que c'était peine perdu. D'abord parce qu'en étant l'ainé j'étais celle qui les protégeait de tout et surtout de mon père. Que j'étais la seule à lui tenir tête, ou du moins à prendre à leur place, pendant un temps du moins. Ce soir là, j'ai douze ans. Quand j'entre la maison semble vide, et puis soudain j'entend l'étagère de livre tomber dans le couloir. Je pense plutôt à un voleur, et attrape une poêle pour aller voir. Parce qu'à douze ans on ne pouvait pas dire que je réfléchissais vraiment. C'est là que je trouve mon père dans une rage folle qui me croise levant une poêle menaçante au dessus de ma tête. Il retourne vite sa rage sur moi, et me jette des livres à la figure. Je ne bronche pas, pour ne pas l'énervé plus. Je me protège juste le visage et essaye de me servir de la poêle comme bouclier. Comme toujours mon père fini par se calmer. Parce que ça ne peut pas durer toujours, et surtout que l'alcool finit par avoir le dessus et qu'il finit par s'endormir. J'en profite pour grimper dans ma chambre aménagé dans les combles de la chambre de Mack et Dylan, à l'insu de mon père. Et là je trouve Mack, Dylan, Reaver et Shane entrain de jouer au carte, sans faire le moindre bruit, caché derrière les tissus. Qu'est ce que vous faite tous dans ma chambre ? En faite la réponse paraît assez évidente. C'est le seule endroit ou papa ne monte pas, parce que c'est un peu compliqué pour lui quand il est saoul, et puis qu'on dirait plus un dépotoir qu'une chambre, et que je ne suis pas sûr qu'il est déjà tilter que je dormais là. Mais ma chambre aussi petite et étroite soit elle, était confortable et sécure, et je découvrais pour la première fois que toute la petite fratrie aimait s'y réfugier pendant les crises. J'aurais presque eu envie de leur crier dessus, parce que c'était parce qu'ils s'étaient tous caché que j'avais pris tous les coups, mais finalement eux au moins ils allaient bien. Vous me faite une place, papa dors. Viens on faisait un président. dit Mack en me faisant un clin d'oeil complice. Shane, six ans était venu se blottir contre moi. Moi je suis le président, et Reav' c'est le trou du cul ! Reaver avait donné une petite tape à Shane. Pour montrer qu'être trou du cul c'était pas gentil. Dylan avait attiré Reaver contre elle en rigolant Il est le meilleur trou du cul du monde ! Reaver lui fit un regard de défit et lui dit toi tu es le pire vice trou du cul de l'univers ! On avait continuer à jouer longtemps, avant de tous s'endormir dans ma chambre de fortune, en tas de frère et soeur. En fratrie parfaite.
Donc à ma connaissance j'ai toujours été à plusieurs. Ce n'est pas pour autant que j'étais social. J'ai eu pas mal de mal à m'intégré. Mais c'est peut être à cause de notre père. Quand tu entends les autres enfants parler de leur parents, tu te rends vite compte qu'ils font des choses cool, et toi tu ne peux pas vraiment dire que ton père tape sur ta mère, que ta mère te défend, mais quand elle peux plus et bien c'est toi qui t'en prend une. Du coup tu ne peux pas dire grand chose sur ta famille, ou alors tu inventes, mais je ne sais pas inventer. Alors j'ai mis longtemps à devenir sociable et à me séparé de ma petite famille, ce moi plusieurs qui était toute ma vie. On pourrait même dire que j'ai attendu mes quatorze ans. Ou un peu avant pour devenir quelqu'un de réellement social. En même temps la sociabilité s'améliore rapidement avec la popularité, et la popularité s'améliore de façon exponentiel avec la beauté et le bon copain à ces coté. Et il faut dire que pendant longtemps je n'étais pas gâté. J'avais d'horrible lunette ronde, et précoce comme j'étais à 8 ans j'avais des bagues hideuses, que j'ai gardé... Jusqu'à mes treize ans. Alors je sais bien qu'à cette époque on est rarement d'une beauté époustouflante, justement à cause des bagues, des gouts vestimentaires douteux. Et je m'en préoccupais guère. Je suis arrivée moche et renfermé sur moi même à New York, dans un collège ou la loi était déjà faite par les plus superficielle. Mais à l'époque j'étais de celle qui observe. Qui se pose dans un coin et qui cherche à comprendre. A comprendre ou est la faille, ou est la limite. Pourquoi nous on allait mal, qu'eux allait bien. Pourquoi nous étions les monstres que nos parents détestaient, et qu'eux était choyé ? Est-ce parce qu'on ne faisait pas comme tout le monde ? Est-ce parce que je n'avais pas foule d'amis ? En trois ans je connaissais tout le monde. Personne ne me connaissait. Quand Mack m'avait rejoins au bout d'un an dans la fausse collégienne je lui avais déjà montré tout le monde. Et elle s'était étonné de voir à quel point je pouvais connaître autant ces gens à qui je n'avais jamais parler. Dans toute l'école il y en a que deux que je n'ai pas vraiment compris. Scott et Spencer. Deux jumeaux parfaitement similaire. Et si j'arrivais à faire la différence, je ne comprenais pas ce qu'il foutait là. D'après les bruits de couloir leur père s'était fait la mal, les laissant pauvre comme pas deux. Mais avant c'était l'une des plus riche famille de la ville. Ca venait des parents à la sortie des cours, ou au réunion. Les enfants eux n'en disait rien. Scott et Spencer n'en disait rien. Il était juste mignon et était la cible de toutes les belles de l'école. De loin j'ai toujours préféré Spencer, parce qu'il avait l'air plus simple, plus sympathique, plus charmant. Je n'ai jamais aimé les garçons mystérieux, et Scott était un puits sans fond. Mais j'ai grandi. A 13 ans, je me suis séparé de mes lunettes hideuses, j'ai enlevé mes bagues. Et il faut croire que j'ai eu envie de prendre mieux soin de moi. Et là tout à changé ou presque.
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Mack n'était pas encore sortie de cours, ce qui me laissait seule encore un moment dans la cours pour observer les gens. Et j'en profitais. Après je savais que je n'aurais plus le choix, car Mack ne comprenait pas pourquoi à ce point je préférer regarder les gens plutôt que de leur parler. Même si leur parler s'imposait comme impossible. Soudain j'entendit une voix derrière moi. Pas du tout la voix de Mackenzie. Ni celle d'un de mes frères d'ailleurs. Andy répéta la voix en question. Je me retourne vivement pour le trouver nez à nez avec Spencer... ? Spencer ? Qu'est tu fou là ? Enfin depuis quand on se parle ? Oh euh... C'était pas ce que je voulais dire. A ce moment là je pense mettre trouvée pitoyable. Sauf que visiblement ce ne fut pas son cas. Si c'est exactement ce que tu voulais dire... Un point pour toi. Mais tu donnais pas l'air d'avoir envie de parler avant... Etonnée par sa réponse, et en mode débile profonde j'avais répondu rapidement sans réfléchir. Parce que je le donne maintenant ? Ma réponse trop froide et trop rapide le déstabilisa. Et je crois que sur le coup je fut contente d'être une fille déstabilisante. Il allait parler sauf que sa bande de fille surexité se pointa derrière lui. Hé Spencer tu viens on va mangé ? Elles me jugèrent un instant avant de dire. Andy tu n'as qu'à venir avec nous. J'écarquillait les yeux devant se changement radical d'attitude. Les filles avancèrent rapidement pendant que Spencer s'approcha de moi pour dire Oui je sais une autre fois. Elles peuvent être flippante, on va y aller doucement dans ta socialisation. Et moi qui restait bouche bée devant ce qu'il venait de ce passer. Mack arriva que je ne m'en était toujours pas remis. Tu aurais pu me le dire qu'il suffisait de plus avoir de bague et de lunette pour que tout le beau monde viennent me parler... Mack éclata de rire avant de dire A ce point ? Mon sourire entendu lui donna sa réponse, et on se dirigea vers le self.
Il n'avait vraiment pas fallu grand chose pour tout changer finalement. Et puis Spencer avait fait le reste. Je ne sais pas ce qui l'avait en premier attiré chez la fille pommé que j'étais, mais il m'avait donné du charme. Je ne pouvais m'empêcher de me rappeler le premier baiser, vraiment timide. Et puis la suite des évènements pas tout à fait gaie. Les messages de Mack qui me donnait des nouvelles de Spencer, pendant que je lui répondait pour qu'elle lui en face passer. Mademoiselle Emerson, vous êtes avec moi ? La voix veillotte du psy me ramena sur terre. Désolée, je me rappelais des souvenirs. Vous devriez me dire vos souvenirs au lieu de vous les rappeler toute seule... Monsieur cherchait-il à m'énerver ? Parce que si j'étais restée parfaitement calme pendant les plusieurs heures que je venais de passer à ressasser mes souvenirs, je commençais à en avoir marre. Et il ne me laissait pas tranquille. Je n'avais plus le droit à une minute d'intimité. J'étais sensé tout dire, tout révéler, tout partager. Comme si tout avait rapport avec la sauce. J'avais tout à fait le droit d'avoir un jardin secret, et ce n'est pas ça qui ferait de moi une mauvaise psychologue. Vous savez vouloir tout savoir de tout, c'est de la perversité. Et ça n'a rien à voir avec le faite que je veuille être psychologue. A votre avis, si pendant plusieurs heures je vous cuisinais sur votre passé vous ne seriez pas tenté de vous plonger dedans ? Mais heureusement les patients viennent pour parler de leur passer, et pas du mien. Je crois que vous en avez entendu assez, et que vous avez de quoi juger que je ne me laisse pas déborder par mes souvenirs. Voilà, le docteur venait d'entrevoir la partie la plus infime et charmante de Cherry, qui savait sortir de ses gonds pour ce qu'elle voulait, et qui savait se battre pour la justice. Devant le silence étrange et effrayé de docteur l'énervement me gagnait. Et je finis par lâcher. Noter ce que vous voulez, vous n'aurez plus rien de moi aujourd'hui. Et je sortais en claquant la porte. Descendant dans les rue de New York respirer l'air frai. Je me frappais un grand coup dans le crâne. Putain Spencer tu ferais mieux de revenir, ta mort ne ferait qu'empirer les choses. C'était pas mon genre de parler toute seule dans la rue. Mais il faut croire que Spencer m'avait toujours fait faire des trucs qui n'était pas mon genre. A commencer par parler tout cours.
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Sujet: Re: Andy Chuck Emerson ❥ I'm the shadow who stand by you Dim 18 Sep 2011 - 10:45
❝ I LEARNED THAT MY LIFE WAS NOT A FAIRY TALE BUT THE REALITY ❞
Après m'être enfuie du bureau du psychologue je n'arrêtais pas d'y repenser. Comment je l'avais envoyé sur les roses, comme je lui avais donné toutes les raisons de croire que je n'étais pas saine d'esprit. Que j'avais des faiblesses immenses qui m'empêcherais d'être une psychologue saine d'esprit. Je savais bien ce qu'il aurait fallu que j'ajoute à mon histoire. Mais il m'avait agacé et je n'avais pas réussit à aller jusqu'au bout. Je n'avais jamais réussit à aller jusqu'au bout. Il y avait toujours une chose qui me retenait. Il y a des choses qu'il est dur de taire, qu'il est dur d'enterrer. Pourtant le passé doit rester le passé. Et pour avancer il faut savoir mettre un point sur tout ce qui est terminé. Comme elle avait su mettre un terme à l'idée que Mackenzie revienne un jour à la maison. Elle avait sur mettre un point final sur la vie de son père et sur le faite que pour une fois il ne pourrait plus et ne devrait plus les faire souffrir. Elle avait su mettre un terme à tellement de chose pourquoi aujourd'hui je n'arriverais pas non plus à mettre un terme à ça aussi. J'étais rentrée à la maison et était monter m'installer dans mon repère. J'avais laissé la chambre de mon père à qui voulait. Moi je ne voulais pas y mettre les pieds. Et j'avais gardé ma mezzanine trop petite.Je n'avais pas fermé l'oeil de la nuit. Parce que je me souvenais, et que je voulais en finir et que je n'y arrivais pas. Le lendemain je me suis levée à l'aube. Habillée, petit déjeuné, et j'ai couru, couru jusqu'à ne plus en pouvoir, jusqu'à être terrasser par la fatigue, jusqu'à ce que mes muscles refusent même de me répondre. La je suis retourné à la maison et je me suis effondrée sous la douche. Elle avait finit par se ressaisir, et avait finit par aller s'habiller et par foncer droit chez le psychothérapeute de merde sensé lui délivrer l'autorisation d'avoir son diplôme en psychologie et d'avoir sa licence de psychologue qui pourrait lui permettre d'exercer. Elle était rentrée en coup de vent dans le bureau, et par chance il était seul. En pause surement. Je ne vais pas vous laisser me flinguer toutes mes années d'étude. Je suis l'une des meilleures de ma promo et je serais vraiment excellent dans ce que je fais. Mon passé est admirablement bien rangé, et je n'ai aucun problème avec ce que j'ai fait, ce qui s'est passé, et ce qui se passera. Mes traumatisme sont contrôlable et rien ne m'empêchera d'être ce que je fais le mieux. Et je ne laisserais pas le petit problème d'hier interférer dans votre jugement. Alors vous allez m'écouter. Je ne dirais plus grand chose. Parce que vous vous fichez de l'heure à laquelle j'ai appris à lire, de l'âge à laquelle j'ai appris à parler. De la date exacte de ma première fois. Mais il y a encore deux choses que je dois vous dire pour vous prouvez que tous les évènements gênants, blessant et douloureux de mon passé son assimilé et que je les contrôle à merveille. Le vieux psy ne fit qu'un petit sourire avant d'ajouter. Bien Mademoiselle Emerson, faites comme chez vous. Je n'ai pas relevé cette remarque stupide et j'ai commencé.
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Bordel Spenc' arrête de me prendre pour une conne. J'ai pas du tout envie de te faire une crise de jalousie aujourd'hui. Je le regardais, énervée, les larmes aux yeux. Lui n'osait pas vraiment me regarder, mais il bouillonnait de l'intérieur. Me tournant complètement le dos il balança sèchement. Et bien n'en fait pas puisque tu ne veux pas. Tu fais chiez. On peut plus rester tranquille sans dispute. Je pris sa phrase comme une gifle. Comme ça c'était moi qui faisait chiez. Moi qui créait toutes les disputes ? Moi qui nous tirais une balle dans le pied ? Il se fichait de moi. Je m'approchais violemment de lui et l'obligeait à me regarder. Mes yeux étaient déjà rouge. Arrête de me prendre pour une conne. Arrête de te prendre pour un con. Je ne suis pas la seule fautive ici, et moi je rêve pas d'aller voir ailleurs toutes les nuits, et tous les matins. Hein depuis combien de temps tu ne penses plus à moi ? Et que tu penses à elle ? Soit honnête. Je te demande que ça. Spencer eut un rictus. Je crois que depuis un certain temps c'était sa manière de protection devant les pseudos conneries que je sortais. Sauf que je savais bien que c'était loin d'être une connerie. J'exagérais peut être. Mais j'avais raison sur un point. Casey lui avait fait tournée la tête, et il était peut être même pas capable de s'en rendre compte. Andy... Tu sais bien que c'est pas possible de ne pas penser à toi... Et arrêtes de remettre Casey sur le tapis à chaque fois que quelque chose ne va pas. Le problème ne vient pas d'elle. Il vient de nous. Je me mordis la lèvre. Qu'il était naïf quand il faisait ça. Sérieusement il ne voyait rien. Il ne voulait juste pas le voir ou quoi. A le regarder je n'eus qu'une envie, l'embrasser. Et comme toujours mes envies prenait pas sur tout le reste avec lui. A la seconde même ou je posais mes lèvres sur les siennes il m'attrapa par les hanches et me serra contre lui. Je le poussait vers le canapé et me retrouvait assise sur ses genoux contre lui. Il voulu me renverser mais je l'arrêtais brusquement. Je veux que tu m'écoutes attentivement. Parce qu'il y a peut de chose que j'ai parfaitement compris avec toi. Et c'est d'ailleurs pour ça que je t'aime autant. Parce que tu arrives à garder ta part de mystère à coté de moi qui m'efforce de connaître l'humain dans sa totalité. Le problème ce n'est plus nous. Nous sommes un problème depuis trop longtemps pour être vraiment la raison qui fera qu'un jour il y aura une fin pour nous. Je t'aime. Et je suis pas sûr que je pourrais réellement un jour tirer un véritable trait sur les sentiments que j'ai pour toi. Mais toi tu pourras. Je le voyais froncer les sourcils et être prêt à parler, et je lui plaquais immédiatement la main contre la bouche. Casey est bien plus fait pour toi. Il y aura toujours en moi une part qui te mettra hors de toi. Je suis désolée d'avoir autant changer. Mais je ne peux plus revenir en arrière. Je t'aime, mais on va droit dans le mur. Et si toi tu ne t'en rends pas compte, moi je le vois, et je le ressends, elle te fera m'oublier bien plus vite que tu le penses. Moi j'en peux plus. On se tient prisonnier d'un amour douloureux. Et il faut vraiment que je te laisse partir. J'étais pas sûr qu'il comprenais tout ce que je disais. Et moi j'avais besoin de sortir. Ca faisait plusieurs moi que mon coeur implosait dans ma poitrine. Et là je le sentais tomber en miette. Comme un verre qui se brise en mille morceaux et qui déchire tout ce qui vient se poser dessus. J'avais besoin de sortir et de respirer à nouveau. Je me lève doucement, mais il me retient par le bras Andy tu es... Ridicule ? Tu ne penseras pas ça longtemps, et un jour tu me remercieras même d'avoir fait ça. Tu as ma bénédiction avec Casey, je ne te demande qu'une chose. Ne vient plus me voir. Je reviendrais de moi même. Un jour. Quand tout aura cicatriser. Il avait un peu déceré son emprise sur mon poignet et j'avais essayé de me dégagé, mais il m'avait encore rattrapé, c'était lever et m'avait embrasser. Et c'était peut être le plus douloureux des baisers. Plus douloureux que nos baisers violent qu'on se balançait après une dispute. On s'accrochait l'un à l'autre comme deux lycéens qui ne veulent pas laisser partir ce qui est leur premier amour. Mais on est plus des lycéens, et là il faut vraiment laisser partir. Les larmes aux yeux, je me détache de lui Je t'aime... Je t'aime aussi. Et j'étais parti, je n'avais pas pu aller bien loin que je m'étais écroulé sur les genoux en sanglot. Là j'aurais voulu avoir Mackenzie. Qu'elle me relève comme on le faisait après chaque coup de trop de mon père. Mais elle n'était pas là. Et je venais de faire une croix sur l'être à qui je tenais le plus.
Si je ne pleurais pas, j'avais le visage complètement fermé, et le regard grave et douloureux. N'importe qui s'y connaissant un petit peu pourrait me dire que je n'ai pas totalement tirer un trait sur cette histoire. Et je lui répondrais qu'il n'aurait pas tord. Je ne suis plus amoureuse de Spencer. Non, ça fait un certain temps que je peux sans problème aller à ces cotés sans être prise d'une crise de jalousie sans borne pour Casey qui a tout de lui. Donc non je ne suis plus amoureuse de Spencer, mais il existe toujours des fois ou je regrette la manière dont ça c'est finit, que ça se soit finit. J'ai beau avoir grandit, j'ai beau ne plus être amoureuse de lui, je continuerais sans doute à me dire que si les choses s'était passé légèrement différemment on aurait surement vieilli ensemble. Mis à part nos différents nous étions parfait. Et si j'avais appris à changer pour lui, et qu'il avait un peu changer pour moi, ça aurait surement marché. Mais je ne suis pas sûr qu'on soit près à changer à ce point pour quelqu'un. Et puis il y avait Casey, et elle lui correspondait parfaitement, tel quel, tel qu'il était. Alors forcément, moi et mes défauts à corrigé je ne faisais pas le poids. Notre amour fusionnel , déstructuré et à retaper ne faisait pas le poids. Ce n'est pas grave, je m'en suis remise. Et sans doute que la seule raison pour laquelle j'ai autant de mal à l'encaisser aujourd'hui c'est qu'il n'est plus là. Et que je n'arrives pas à croire que ça soit vrai. Oui je sais bien que beaucoup de soldat meurt en Irak, mais combien meurt sans qu'on ne retrouve leur corps . Est-ce aussi de la pure folie que de penser que selon les statistiques de ma faible vie, personne qui m'est proche ne doit mourir avant deux ans ? Surement, mais c'est juste un baume au coeur, une manière déraisonné de croire que son retour se fera bientôt. Je crois que j'ai toujours eu du mal à dire au revoir. Je me fais difficilement de vrai ami, des amis inconditionnels qui savent tout de moi. A vrai dire seul Spencer connaissait tout de moi. Et c'est dur de laisser partir ces personnes, car je sais bien que je ne pourrais pas les remplacer. Ma mère est partie quand j'avais huit ans, je n'ai jamais pu lui dire au revoir en face. Mackenzie est partie quand j'avais quinze ans, je n'ai pas pu lui dire au revoir. Mon père est parti quand j'avais dix huit ans, je n'ai pas pu lui dire au revoir. J'ai du dire au revoir à Spencer, et ce fut les mots les plus douloureux qui ont exister. J'ai dit au revoir à Shane, dans l'espoir qu'il nous ramène Mackenzie. Peut être que j'ai eut tord. J'ai vu trop de gens partir. Vous aviez deux choses à me dire il me semble. Effectivement je m'égare légèrement. La deuxième est étroitement lié.
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On est samedi. J'ai huit ans. Maman a dit à Mack de m'éloigner de la maison pendant tout le début de la journée. Alors dès le réveil, Mack me saute dessus et me dit qu'on devrait aller jouer dans Washington avec Dylan, Reaver et Shane, que ça leur ferait plaisir, et qu'on s'amuserait bien. Mes frères et soeurs étant mon petit monde doré, je saute dans mes baskets, et les attirent tous dans les parc de la grande Capital Américaine. Pendant ce temps là je me doute de rien. Bien sûr la journée est rythmé par des joyeux anniversaire Andy, joyeux anniversaire. Mais c'est Shane qui vient juste de l'apprendre à l'occasion de mon anniversaire et qui en profite pour le répéter à tout va. En début d'après midi on doit rentrer. Parce que c'est l'heure de la sieste de Shane, et qu'à son âge on ne peut pas être dehors tout une journée. Quand on revient à la maison maman à décoré toute la maison avec des guirlandes en papier. Le sourire de Reaver et Dylan me font comprendre que ce sont eux qui les ont découpé. Je comprends vite l'implication de Mack, et maman me sort un gâteau au chocolat du four. Mon préféré. Habituellement on a pas de chocolat, parce que ça agace mon père quand on en mange. D'après lui on en met partout, ça nous fait des carries et donc ça coute cher. Mais aujourd'hui papa travaille, comme tous les samedi, et maman non. Alors elle nous fait comprendre que si on mange tout le gâteau et qu'on se nettoie bien les dents, et le visage papa n'en saura rien. Il passe la soirée au bar avec des amis comme d'habitude. On rigole, comme des enfants qui sont contents d'être autorisé de faire quelque chose de normalement interdit. Et on mange tout le gâteau, on avale même toutes les miettes du plat. Seulement ce jour là, le bar était fermé pour travaux, ou je ne sais plus quoi. Mais mon père est rentré, on avait les doigts dans le chocolat pour nettoyer le plat, son visage était furieux, mais ma mère c'est avancé pour lui expliquer, pendant que je me dépêchais de nous cacher dans le placard qui était hors de la vu de mon père. Je ne sais pas comment maman en est arrivé là. Normalement elle part dans l'autre sens, elle pleure, elle supplie, de ne pas lui faire de mal, de ne pas nous faire de mal. Mais le coup qui est partie la propulser dans notre direction. Bien sûr nous on nous voyait pas. Je m'intennais la prote fermé en regardant par le léger décalage qui se faisait entre les deux portes. Mack tenait Shane dans ses bras et le berçait en mettant sa main devant sa bouche au cas ou il crierait, Dylan et Reaver avait l'air apeuré et Dylan prenait Reaver dans ses bras. Papa n'en finissait pas de frapper maman. Alors c'est comme ça, dès que j'ai le dos tourné on fait tout ce qui est interdit ? C'est pour eux que je fais ça. Tu crois que ça m'amuse d'être le méchant? Il continuais d'hurler, et de frapper. Du haut de mes huit ans j'observais les larmes aux yeux, en m'empêchant de faire un bruit. Soudainement le silence ce fut. On entendait plus les gémissement de maman, ni les cris de papa. Je cru voir un regard apeuré sur le visage de mon père. Mais papa n'avait pas peur, jamais. Je l'ai vu reculé. Je pensais qu'il était partie dormir, comme après beaucoup de ses crises. Il était simplement parti. Je sortis doucement du placard en demandant à Mack de garder les autres dans le placard, au cas ou papa reviendrait toujours en colère. Maman était là étendu sur le sol. J'allais à quatre patte vers elle de peur de faire de bruit, ou de glisser aussi sur la flaque d'eau qui s'étendait un peu partout sur le sol, à cause de la carafe d'eau renversé par terre. Papa avait cassé beaucoup de chose au alentour. Il y avait du sang qui coulait de la tête de maman, elle était tombé sur la table. Je répétais sans cesse maman... mais je n'avais aucune raison. J'ai trouvé son téléphone et j'ai appelé les secours. Je crois que j'ai été admirablement calme. Parce que parfois maman dormais plusieurs heures avant de se remettre de ce que papa lui faisait. Bien sûr je ne savais pas quoi dire exactement, mais je crois qu'on avait du me demander. Je ne me souviens plus de grand chose après si ce n'est ce que j'ai dis au policier. On fêtait mon anniversaire, un gros gars avec une cagoule est rentré dans la maison et à frappé maman qui s'est mis entre lui et nous. On s'est caché dans le placard, je n'ai rien vu, j'ai juste entendu des bruits de verre cassé et des cris de maman et puis le silence. Maman va aller bien ? C'est là que le policier ma regardé avec de grand yeux. Il se demandais surement comment j'avais fait pour ne pas comprendre. Il s'est accroupi devant moi ta maman ira très bien, mais tu ne pourras plus la voir, elle est morte, et elle doit aller dans un endroit au dessus des nuages ou tout est beau, et d'ou elle pourra veillé sur vous. Mais tu as un papa, il est ou ? J'ai commencé à pleurer, même si je crois que je me suis dis que c'était bien pour elle d'aller bien pour toujours. Papa est au travail. Le policier me pris dans ses bras et me dit, quand ton papa rentrera tu lui diras de m'appeler pour que je lui explique tout. Mais tu verras tout ira bien ne t'en fait pas. Ta maman sera toujours là dans ton coeur, et dans celui de ton papa et de tes frères et soeurs.
Mes souvenirs de ce jour son flou. Peut être que je ne veux pas vraiment me souvenir de toute l'horreur que j'ai vu ce jour là. Je ne sais plus pourquoi j'ai menti. Parce que je me sentais coupable. Ma maman était morte parce qu'elle avait voulu me faire plaisir pour mon anniversaire. Sans moi rien de tout cela ne serait arrivé. Je m'en voulais pour ce que je faisais subir à mes frères et soeurs. Alors j'ai épargné papa parce qu'on avait besoin de lui. Peut être qu'on aurait évité des souffrances si j'avais dit la vérité. Peut être aurions nous été placé en orphelinat et tous séparé. Je ne sais pas, et je ne veux pas y penser. Je crois qu'au fond de moi je me sentirais toujours un peu coupable. Pourtant de toute évidence ce n'était pas à moi de la protéger, je ne pouvais pas. Mais surtout, je n'ai jamais eu le temps de lui dire merci pour le super bon gâteau au chocolat, ni de lui dire au revoir et bonne chance pour au dessus des nuages. Je ne lui aurais pas dit que je l'aimais, et qu'elle me manquerait. Non je n'ai rien compris, et je l'ai laissé partir comme ça. Je ne pu retenir les larmes. J'essuyais ce qui coulais sur mes joues. Je suis désolée. Comme tout le monde j'ai des regrets, des douleurs dans mon passé. Mais je sais les rationalisé. Je sais aujourd'hui que je n'y pouvais rien. Même si au fond de moi, la petite fille qui a vu mourir sa mère s'en voudra toujours. Mais c'est dans l'ordre des choses je crois. Le médecin me tendit des mouchoirs avant de marquer une dernière chose sur son carnet. Il le ferma dans un claquement, et se leva, m'invitant moi aussi à me lever. Bien mademoiselle Emerson, merci pour tout. Je vous autoriserais à pratiquer lorsque vous aurez votre diplôme avec le reste de vos camarades. Félicitation. Si je peux me permettre un conseil. Vous n'avez pas besoin d'être si dur, et si parfaite, et si insensible. Vous avez vécu des horreurs, et vous les avez admirablement bien assimiler. Avoir des faiblesses ne vous empêchera pas de bien faire votre travail. Mais elles vous permettront surement de mieux comprendre celle de vos patients. Je ne pu m'empêché de sourire et de froncé les sourcils. Vous me conseiller d'avoir des faiblesses ? Il sourit à son tour avant d'ajouter, Non seulement de ne pas vous obligé à n'en avoir aucune. Faiblesse est humaine. Au revoir Mademoiselle Emerson, à l'année prochaine pour votre diplôme. Je lui sourit, lui serre la main, et sort dans les rues de New York. Aujourd'hui, j'ai un avenir radieux. Tant pis si demain le ciel ce noircit.
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Sujet: Re: Andy Chuck Emerson ❥ I'm the shadow who stand by you Lun 14 Nov 2011 - 22:39
C'est fou comme j'aime ta fiche bon sang pour tout te dire je viens de la relire en entier alors que j'ai atrocement mal a la tête mais je ne pouvais pas m'arrêter même si je l'ai déjà lu ! La relation entre Andy & Spencer est magnifique, y'a pas a dire c'est que pure beauté tellement ils se déchirent et tellement ils s'aiment, mon dieu comment tu fais ressentir sa ! Je sais pas si je serais a la hauteur boudiou !!!! Quoi qu'il en soit, une pure œuvre d'art
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Sujet: Re: Andy Chuck Emerson ❥ I'm the shadow who stand by you
Andy Chuck Emerson ❥ I'm the shadow who stand by you
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