Sujet: Julian Aaron Cruz ➷ On se shooterait à la vitamine C si cela avait été illégal... Jeu 24 Nov 2011 - 15:55
Julian Aaron Cruz
❝ On se shooterait à la vitamine C si cela avait été illégal... ❞
❝ YOU'RE IN MY VEINS AND I CANNOT GET YOU OUT ❞
nom → Cruz S'il n'y a qu'une seule chose à retenir de Julian c'est que c'est un Cruz. L'aîné même. Si a New York la famille Cruz n'est qu'une famille de fauteur de trouble, de petit rigolo très connu des services de police pour eux c'est bien plus que ça. C'est le reflet de leurs origines. Et en tant qu'orphelin les origines sont ce qu'il y a de plus sacré. En effet Julian est particulièrement fier de son nom Espagnol. Il en est d'autant plus fier qu'il lui vient de son père, qui le tenait aussi de son père à lui. Son père qui a du fuir l'Espagne de Franco pour trouver refuge à Ellis Island comme plein d'autre immigrant. Une histoire comme beaucoup d'autre aux Etats Unis. Tout comme leur nom est très récurant au USA. Mais Julian s'en fiche bien. Il sait bien que si quelqu'un l'appelle Cruz dans la rue c'est à lui qu'on s'adressera et à personne d'autre. Et puis soyons honnête aujourd'hui son nom est la seule chose qui ressemble le plus à une famille chez lui. Et ce n'est pas rien. ❧ prénoms → Julian Quel nom typiquement américain. Il le sait bien ces parents ont toujours grandit en Amérique, mais il aurait aimé avoir autre chose qu'un simple nom de famille pour lui rappeler d'où il vient. Et puis parfois il aime bien l'idée d'avoir un nom qui retrace l'impulsivité espagnole. Mais il ne se plaint pas non plus. Il porte le nom de Julian comme un gant. Ce nom glisse sur toutes les lèvres. Ce nom ce murmure si facilement que s'en est outragent. Ce nom c'est un cadeau à lui seul à toute la gente féminine. Et étonnement c'est le nom anglais le plus apprécié des espagnols. Peut être parce qu'il a une connotation Latine forte. Ce nom à une puissance que Julian adore. Après tout il descend directement de Julius. Ou bien de Jules César pour les intimes. C'est une évidence il adore son prénom et le porte à ravir, mais il faut avouer qu'il a toujours pris l'habitude de l'écrire Julián, à l'espagnol. Comme ça il vous met les points sur les i, vous préviens immédiatement de qui il est, et de quoi il est capable. De beaucoup de chose vous vous en doutez. Aaron Pour une fois pas de second prénom symbolique qui font référence à un proche parent dont on a probablement pas entendu parler, et dont on se fiche particulièrement. Il y avait simplement quelque chose que Julia et Adam appréciait particulièrement dans ce prénom. Et ce n'était pas son origine biblique, ni sa signification (montagne) c'était simplement le personnage de Shakespear qui porte son nom. C'était peut être la seule pièce qu'il avait vu de l'auteur, mais quoiqu'il en soit il tenait au prénom Aaron. Et puis mine de rien montagne ça claque plutôt comme signification. Ca donne quelque chose d'imposant et de classe, quelque chose que l'on ne voudrait pas trop défié. Et Julian Aaron Cruz n'est pas quelqu'un qu'il faut défier. ❧ date de naissance et âge → 20 Mai 1986 Une excellente année. Bien que Julian ne se souvienne absolument pas de ce qui s'est passé dedans. En effet pour le jeune couple Cruz ça annonçait la naissance de leur premier enfant. Leur premier garçon qui ferait des merveilles ça serait à n'en pas douter. En plus ça serait juste avant l'été, et Julia aurait presque le temps de se remettre de l'accouchement pour de nouveau enfiler les maillots de bain et aller trainer sur la plage... Ou pas d'ailleurs, mais ça serait leur première été comme une véritable famille et ça serait fantastique. En mai fait ce qu'il te plait, et peut être que le fait d'être né ce mois si fait un peu la personnalité du jeune homme qui sera... Gémeaux. Et franchement, instable, peu fidèle, charmeur, intelligent, beaux parleur... On reconnait bien le début d'un Julian prometteur. Quoiqu'il joue aussi bien de ces points que de sa voix. 24 ans Le temps passe particulièrement vite. On oublie facilement notre enfance, et parfois on se demande même si on en a eu une. On cherche à savoir à partir de quand on est devenu adulte, ou à quel moment on a bien pu faire notre crise d'adolescence. Ou même si on en est sorti. On se demande si on est assez responsable, si on vaut notre âge, si on est devenu quelque chose, si nos parents seraient fiers de nous. Le temps passe beaucoup trop vite. Bientôt à mi chemin entre la vingtaine et la trentaine, bientôt il ne restera plus rien, on sera obliger de rester caser, d'avoir un boulot descend, et de fonder à son tour une famille, on sera obliger de jouer le rôle d'adulte pour la vie. On ne pourra plus être un entre deux, l'âge ou on se pose encore des question, il sera temps de donner des réponses. Il sera temps d'assumer la parole et d'oublier les poings. Julian à beau avoir 24 ans, il n'est pas près pour ça. Qui a grandit trop vite, reste trop souvent et trop longtemps coincé dans cette entre deux dévastateur.❧ lieu de naissance → New York C'est honteux pour un espagnol de n'avoir jamais mis les pieds en Espagne. Certes ce ne sont que des origines, mais il se souvient de son grand père lui racontant de belle histoire sur l'Espagne. Et parfois il aimerait sortir de ce trou New Yorkais pour aller voir. Mais le fait est qu'il est né à New York, qu'il a grandit à New York, qu'il n'a jamais rien vu d'autre que New York. En soit New York s'est bien. C'est ce qui a permis à Julian d'être ce qu'il est et de developer un sens extraordinaire pour devenir un vrai petit Oliver Twist. Peut être pas bien brillant, quoiqu'il en soit Julian est une New Yorkais pur souche, l'une de ceux qui connaisse la ville sur le bout des doigts, et surtout les pires recoins. ❧ nationalité → Américaine Né à New York, il ne pouvait pas être New Yorkais sans être américain. En plus ça fait au moins une génération que la famille Cruz est américaine, autant dire qu'ils sont de nouveau arrivant, mais tout de même, suffisamment vieux pour ne pas avoir à craindre d'être expulsé. Et la nationalité Américaine c'est un peu la liberté parmi toutes les lois, ou alors c'est juste parce que Julian est un fauteur de trouble qui aime ignorer la loi... ❧ origine(s) → Espagnoles Julian est on ne peut plus fier de ces origines espagnols. En même temps c'est quelque chose d'assez espagnol d'être aussi fier. C'est aussi quelque chose d'Espagnol d'avoir le sang chaud et de vivre la nuit. Définitivement ces origines lui allait à merveille, et il adorait le dire. En plus ça avait un succès fou auprès des filles. Parfois au plus ignorante il racontait l'histoire de son grand père prenant la fuite pour fuir le régime autoritaire de Franco, en la faisant sienne. Et ça marchait à tous les coups. Bref ces origines sont un véritable cadeau. ❧ statut et orientation sexuelle → Célibataire Voyez vous si on lui demande pourquoi reste-t-il célibataire avec un visage et un corps comme le sien il serait capable de lui répondre « Je suis Gémeaux. » Non qu'il fasse attention à ce que dise les signes du zodiaque, mais il s'avèrent que beaucoup de fille y font attention, et que les gémeaux sont réputés pour être volage et infidèle, et disons que ça lui donne une bonne raison de l'être. Et puis il le dit avec une voix tellement séduisante que ça devient presque impossible de lui résister. Comment ça Julian est un attrape nigaud pour fille ? Mais tout à fait, et c'est surement ce qu'il préfère à propos de lui. Pouvoir ce balader avec une fille chaque jour comme une fille riche se baladerait tous les jours avec un sac à main différent. Ne rêver pas il vient bien de comparer une fille à un sac à main. Bien sûr quelques femmes ont trouver grâce à ses yeux et mérite un peu plus que d'être traiter de sac à main. et bien sûr avec ça il est parfaitement hétérosexuel on est d'accord il ne pouvait pas en être autrement. Julian n'est pas homophobe mais être homosexuel ne lui irait définitivement pas. Ça serait même un massacre quand on y pense. Vous imaginer toutes ses jeunes filles pour qui il n'aurait plus d'yeux. Une tragédie. Même si on pourrait ce dire qu'avec un si jolie minois il serait prédestiner ... Il a un appétit pour les femmes presque démesuré... Heureusement que ça ne fait pas grossir. ❧ emploi et/ou études → Il n'est pas vraiment du genre à se préoccuper de quoique ce soit, alors des études n'en parlons pas. Mais voyez vous, Julian à besoin d'un grand terrain de jeu, et pour quelqu'un de son âge ou est-ce qu'on trouve le plus grand ? A l'université. Si bien que le jeune homme s'est inscrit en économie. Et s'il joue à celui qui ne s'en préoccupe pas et qui n'accorde aucune importance à ses études. S'il préfère être derrière le volant d'une voiture lancé à plusieurs centaine de kilomètre heure, s'il préfère faire tout ces petits trafics illégal, il n'en reste pas moins qu'il est doué dans ce qu'il fait et qu'il saisit vite les enjeux de l'économie. Mais le jeune homme tient véritablement à son image de bad boy, beau et pas doué en cours chez qui être à l'université reste cool et rien de plus. Devenir quelqu'un d'intéressant parce qu'il a soudainement un avenir tout tracer ne l'intéresse pas vraiment. Et puis même s'il est doué il n'en a quand même rien à foutre, et ces camarades d'économie on tous tendance à l'énerver. Entre les futurs trader, les binoclar bon pour être économiste et les autres il y a qu'une bande de cas sociaux. Dont techniquement il est le roi. ❧ traits de caractère → Beaux parleur ➷ Silencieux ➷ Réservé ➷ Tête brulé ➷ Protecteur ➷ Impulsif ➷ Amateur de sensation forte ➷ Infidèle ➷ Brisé ➷ Froid ➷ Méfiant ➷ Fauteur de trouble ➷ Responsable de sa famille ➷ Enfantin ➷ Destructeur ➷ Dangereux ➷ Peu sentimental ➷ Parle peu de lui ➷ ❧ signe particuliers → Julian est un drogué ᴥ Il boit beaucoup ᴥ Fume beaucoup ᴥ Sort beaucoup ᴥ Fait énormément de connerie ᴥ A un paquet de secret ᴥ Parle extrêmement peu ᴥ Encore moins de son passé ᴥ Il ne rêve pas ᴥ Il s'estime foutu ᴥ Il vit au jour le jour ᴥ Il a un besoin incessant d'adrénaline ᴥ ce qui le pousse à faire des choses plutôt dangereuse ᴥ c'est un dieu lorsqu'il est au volant d'une voiture ᴥ c'est un petit voleur hors paire ᴥ Il est doué lorsqu'il s'agit de faire du recel d'objet ou de n'importe quoi d'ailleurs ᴥ Il a un fort attrait pour tout ce qui est illégal et potentiellement dangereux ᴥ Il ne tient à presque personne sauf à sa famille ᴥ Il est froid et distant à te foutre la chaire de poule ᴥ Il a eu une sale vie mais n'en parlera jamais ᴥ Il a fait plusieurs garde à vu ᴥ Mais on ne l'a jamais garder très longtemps. ᴥ ❧ particularités manies et autres → C'est un véritable Oliver Twist ø Il mélange le whisky avec tout et ne bois plus que ça ø il est accro à toute sorte de drogue ø Et il essaye à peine de sans sortir ø il s'est fait tatoué ANGER et FIGHT sur les phalanges avec son meilleur ami ø il écoute du Jazz ø Regarde Glee quand il est stone ø est amoureux de sa voiture ø s'y connait vraiment bien en mécanique ø il lui arrive de voler des pièces sur d'autre voiture pour réparer la sienne ø d'ailleurs il vole toute sorte de chose ø Il se bat pour un rien ø S'énerve extrêmement vite ø mais malgré ça la plus part du temps il reste froid et insensible ø pour lui vaut mieux un bon coup de poing plutôt que mille discours ø il excelle en économie ø mais à quand même redoublé une classe pour manque d'assiduité ø d'ailleurs il ne sait pas respecté les horaires ø c'est une calculatrice vivante ø il tient à son apparence de bad boy ø il aime sa famille plus que tout malgré les complications ø
❝ EVERYTHING WILL CHANGE. NOTHIN' STAYS THE SAME. ❞
→ Parfois on arrête de compter. Mais en même temps même si je ne compte pas je le sais bien puisque j'habite ici depuis toujours soit depuis un peu plus de vingt quatre ans maintenant. Autant dire que j'ai eu le temps d'apprivoiser la ville, de la connaître sous toutes ses coutures et principalement les plus mauvaise. Parce que c'est plus drôle. Ou en tout cas plus intéressant. Saviez vous que passé les 150 kilomètre heures on voit la ville d'une toute autre manière ? Tout devient beaucoup plus sensible et étourdissant, et c'est sans doute la plus merveilleuse des sensations. Un jour peut être que j'aurais envie de sortir de cette immense trou. Le jour ou j'aurais envie de m'en sortir finalement. Car New York est une véritable drogue et généralement elle t'entraine au fond du gouffre. Elle t'aide dans toutes tes démarches illégales. New York est vraiment mon meilleur ami. Mais malheureusement aussi mon pire ennemi. Il est sûr que je jour ou je voudrais m'en sortir elle sera la première à en pâtir. ❧ quel est le plus gros regret de votre vie ? → Je ne suis pas vraiment sûr de pouvoir en parler, de vouloir le dire. Il y a des souvenirs qui sont bien trop présent à notre mémoire, des souvenirs qui nous ronge, des souvenirs qui nous bouffe. Je suis plein de ses souvenirs là. Sinon pourquoi serais-je une loque humaine, un bad boy de première classe ? Je ne veux pas m'en remettre. Je ne veux pas pouvoir en parler. Je ne veux jamais être capable de regarder quelqu'un dans les yeux et pouvoir lui dire quel est mon plus gros regret. Car cette réponse n'a clairement qu'une seule réponse. Bien sûr j'ai des centaines de regret. Je n'ai pas de remords parce que je brûle tout et que ce que je veux faire je le fais, mais des regret j'en ai. Pour la simple raison que je fais tout ce que je veux faire, et que je ne veux pas toujours bien. Mais pour des raisons évidentes la chose que je regrette le plus au monde ne devrait jamais perdre sa place de numéro un, que vous me reposiez la question dans 1, 5 ou 10 ans. Soyons clair personne ne sera jamais au courant. Je regrette que mon meilleur ami soit mort par ma faute. ❧ quel est le plus beau souvenir de votre vie ? → Est ce horrible de dire que je n'ai pas de plus beau souvenir ? je n'arrive juste pas à m'en souvenir. Tout paraît vague et creux, et je suis bien incapable de m'exprimer à ce sujet. Ma vie n'est pas dénué de tout bonheur, loin de là. Quand je suis stone il m'arrive même de penser que je suis l'homme le plus heureux du monde. Mais voilà, je suis stone, et j'oublie vite. Je m'effondre, et je ne vaux plus rien. Je n'arrive pas à être moi. Instinctivement je vous dirais que c'était un moment ou nous étions encore tous une famille. Parce que là tout était parfait. On était la meilleure famille. Mais tout devient vite flou. Tout se perd. Et j'ai peur de tout perdre définitivement. Je me suis perdu et j'ai peur de perdre mes souvenirs avec. J'ai peu de ne pas les retrouver lorsque je serais de nouveau sur le droit chemin. J'ai peut que tout ce soir effondré pour de bon. Imaginez vous ? Vivre dans l'incapacité de dire quel est votre plus beau souvenir ? Dans l'incapacité de cité un beau souvenir qui soit vrai ? C'est inimaginable. C'est le vide assurez. ❧ que vous évoque le mot vivre et mourir ? →La vie est dure, la mort l'est encore plus. Et si la mort est une partie obligatoire de la vie, je refuse de croire qu'elle en est la solution. Sinon je serais mort depuis longtemps. On ne devrait pas être autorisé à mourir comme ça. Encore moins avant nos quatre vingts ans. Ou avant qu'on soit sénile. On ne devrait jamais avoir le droit de mourir aussi brusquement que dans un accident de voiture. Sans avoir le temps de dire au revoir. Parce que c'est cruelle pour les vivants. Toute notre vie on pense à la mort, à ceux qui sont partis, à ceux qu'on voudrait rejoindre. Peut être qu'on passe notre mort à penser à la vie. En tout cas j'aimerais être toujours capable de pensée. ❧
❝ THERE'S NO ENDING. JUST BEGENNING ❞
célébrité → texte ❧ pseudo et âge → Twisted Sunshine - Presque 19 ans. ❧ présence sur fny → TOUUUUT LE TEMPS, ou presque... ❧ avez-vous pris un scénario ou un prédéfinis → Amazing PV ❧ possédez-vous d'autres comptes sur le forum → 1, 2, 3 ... ^^ ❧ code du règlement → Ok ❧ commentaires → On va tout déchirer !!! Je vous aime à la folie !! ❧
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Dernière édition par Julian Cruz le Mer 14 Déc 2011 - 17:57, édité 28 fois
Sujet: Re: Julian Aaron Cruz ➷ On se shooterait à la vitamine C si cela avait été illégal... Jeu 24 Nov 2011 - 15:56
❝ BECAUSE IT'S IN THEIR SMILES THAT I REMEMBER MY FONDEST MEMORIES ❞
The begening of the end
❝ Until you let someone in, you'll always be alone ❞
WE ARE YOUNG, WE HAVE HEART, BORN IN THIS WORLD AS IT ALL FALLS APART • Watch the beauty of all our lies passing right before my eyes. I hear the hate in all your words, all the wars to make us hurt. We get so sick of so sick, we never wanted all this. Medication for the kids with no reason to live.
For the best, or for the worst
Entre frère on partage tout. Nos coups de coeur, nos coup de sang et même nos coups de poing. La fratrie ce n'est jamais facile, mais il faut avouer que parfois tu rends tout vraiment compliqué. Je ne vais pas t'engueuler d'être un connard alors que je ne fais pas mieux. Je ne vais même pas m'excuser de ne pas avoir le grand frère parfait. Je ne pouvais de toute façon pas remplacer papa et maman, et je me suis démerdé comme je pouvais avec ma propre merde. Il faut que les choses soit dite une fois pour toute. Je serais près à tout pour te filer un coup de pouce, pour te sortir d'une emmerde, mais dresse toi contre moi et je t'éclate la tronche. Après tout ce n'est pas pour rien que je suis ton grand frère. Et si aujourd'hui tu joues les gros méchants, ce n'a pas toujours été le cas, et tout ce que tu fais, tu l'as appris de moi. Alors avant que les choses tourne mal, rappelle toi que je suis près au meilleur comme au pire. Surtout au pire d'ailleurs. ❧
Without you i'm nothing
Je dis pas que je n'aime pas Preston. Mais tu es bien le seul mec de la famille avec qui je sois aussi proche. Je crois que c'est pour toi que j'ai commencé à parler quand j'étais petit. C'est pour toi que j'ai commencé à me battre. Enfin ce n'est pas pour toi que j'ai fait toutes mes conneries.. Mais quoique voir que tu m'admirais pour mes mauvais coté m'a surement poussé à les développé. Tu es mon petit frère, et peut être mon meilleur ami aussi. On est destiner à rester tous les deux faces au monde. Peut être même qu'un jour ou fera le tour du monde. Parfois j'aimerais quand même me dire que ce n'est pas de ma faute si toi aussi tu enchaines les conneries, mais là je crois que c'est peine perdu. J'espère tout de même que je serais toujours là pour te sortir des impasses, et que tu pourras toujours compté sur moi, j'espère que tu le sais. Il n'y a rien que je ne ferais pas pour toi. Et je ne pourrais probablement rien faire sans toi. ❧
There will never end for you and me
Si tu n'étais pas ma petite soeur, tu serais surement la femme de ma vie. Un seul de tes sourires allèges toute mon existence. Je me sens complet, et tout pourrait s'écrouler que je m'en rendrais pas compte. Tu es merveilleuse et tu es la force qui me permet de continuer à avancer. Peut être que parfois j'ai peur que tu sois fragile et que j'ai peur que tu te casses, mais c'est aussi ce qui rend notre amour aussi inconditionnel. Nous sommes une partie dans un tout, et je serais toujours là pour te protéger. Mes bras seront toujours ouvert pour t'accueillir. Tu as le sourire de maman et j'ai souvent l'impression de la retrouver dans tes yeux. Tu seras celle qui me sauvera du fond du gouffre. Je t'aime petite soeur. ❧
I CAN HARDLY BREATHE, I NEED TO FEEL YOU HERE WITH ME • I've never felt this way before, everything that I do reminds me of you. And the clothes you left, they lie on the floor and they smell just like you, I love the things that you do. When you walk away, I count the steps that you take. Do you see how much I need you right now ?
it was you and me against the world
C'était inattendu. Inattendu et improbable. On était vraiment pas fait l'un pour l'autre. Trop différent peut être. On était peut être à coté de la plaque. Mais est-ce vraiment être à coté de la plaque de tomber fou amoureux l'un de l'autre. Est-ce si stupide de se laisser aller à une passion incroyable ? Est-ce vraiment si improbable qu'on puisse tomber amoureux l'un de l'autre ? Je ne peux pas dire que tout était parfait. Je n'étais pas fait pour aimé, et t'aimer ma plus détruit que ça ne m'a réparé. Mais c'est aussi que tu n'es pas resté assez longtemps. Tu m'as collé des ailes de force avant de me les arracher avec plus de violence, et je me suis écrasé alors que j'essayais de décollé. Aujourd'hui je pense que tu t'en doute. Et tu n'as pas intérêt à m'en vouloir, mais je ne veux plus te voir, je ne veux pas de tes excuses, si jamais tu compte m'en présenter. Je ne veux pas d'explication, je suis sûr que je ne comprendrais pas. Tu n'avais pas vraiment le droit de débarquer comme une fleur et de dire Julian avec moi tu seras fidèle, et tu m'aimeras, mais je te reprendrais tout. Tu es une garce Jade. Une magnifique garce, mais ce n'est plus la question n'est ce pas. On est mort né. Et même si je n'arrive pas à t'oublier ça ne changera rien entre nous. Je suis clos sur l'avenir. Fermé à l'amour. Imperméable à toi. ❧
Dernière édition par Julian Cruz le Mer 14 Déc 2011 - 12:41, édité 3 fois
Sujet: Re: Julian Aaron Cruz ➷ On se shooterait à la vitamine C si cela avait été illégal... Jeu 24 Nov 2011 - 15:57
❝ I LEARNED THAT MY LIFE WAS NOT A FAIRY TALE BUT THE REALITY ❞
« La souffrance peut occuper une telle place qu’on en oublie le bonheur. Parce qu’on ne se rappelle pas avoir été heureux. Et puis, un jour, on ressent quelque chose d’autre, ça nous fait bizarre, seulement parce qu’on n’a pas l’habitude, et à ce moment précis, on se rend compte qu’on est heureux. »
Vous savez dans ma tête j'ai des idées particulièrement stupide. L'une d'entre elle me trotte dans la tête depuis que je suis jeune. Je pensais pouvoir y échapper à cette idée. Je voulais croire que j'étais différent des autres jeunes. Que ma famille était différente des autres familles, et qu'on s'en sortirait. Petit je refusais de croire au père Noël parce que tout le monde y croyait. Et je me disais que c'était bizarre. Tout ces adultes qui te regarde avec des grands yeux à Noël pour te dire que le père Noël existe. Les enfants qui font de grande liste de cadeau et qui les mettes dans une enveloppe sucrée pour donner envie au père Noël de venir les apporté. Ces mêmes enfant qui n'avait jamais la moitié de ces cadeaux. Voir même pas le quart. Et on leur disait que c'était parce qu'ils n'avaient pas été assez sage. Mais sérieusement c'est quoi être sage ? Parce que voyez vous, j'habite le Bronx. Et même lorsqu'on ne le veut pas, on nous sert du shit et une balle dans la tête au petit déjeuné. Le père Noël porte des dreads à la place de la barbe, des rangers, des tatouages sur le torse, et un pressing sur la langue. Ces lutins sont habillées en petite tenues de cuir rouge. On ne peut pas être sage dans la Bronx. Et je ne croyais pas au père Noël, mais je croyais que je pourrais m'en sortir. Je croyais qu'on survivrait à tout ça. Qu'on s'en sortirait tous. Et qu'éventuellement on pourrait être vraiment heureux. Mais allez y, traiter moi de con et d'idiot. J'ai cru qu'il était possible de survivre à la vie.
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❝ Oh life, it's bigger. It's bigger than you. And you are not me. The lengths that I will go to. The distance in your eyes. Oh no, I've said too much. I set it up. That's me in the corner. That's me in the spotlight. Losing my religion. Trying to keep a view. And I don't know if I can do it. Oh no, I've said too much. I haven't said enough. I thought that I heard you laughing. I thought that I heard you sing. I think I thought I saw you try
Il y avait cette Eglise dans le Bronx. On était pas particulièrement croyant, mais je trouvais juste le bâtiment impressionnant. La croix surplombait les vieilles bâtisses insalubre autours d'elle. Elle faisait propre, et magnifique. Il y avait des vitraux de toutes les couleurs, et les jours de soleil j'avais l'impression d'avoir le visage parsemé de petite tâche de couleur. Je n'étais pas croyant, mais il fallait avouer que lorsque j'étais devant, ou que j'osais rentrer à l'intérieur, j'avais l'impression que quelqu'un veillait sur moi. Je me souviens y être aller pour la première fois avec mon père. On avait passé la journée du dimanche dehors, avec maman, Liam, Preston et Lily qui était toute petite. On avait été jouer au parc. Ils nous avaient payé une gaufre et comme nous étions en hivers et que le soleil commençait à se coucher maman avait voulu que nous rentrions à la maison. En plus Lily était fatiguée. Mais je ne sais pas ce qui c'est passé, j'ai vu un truc qui dépassait des bâtiments et je ne pouvais plus détacher mon regard de cette chose. Je tirais sans cesse sur la manche de papa pour lui demander ce que c'était, et si on pouvait aller voir. Je m'apprêtais à essuyer une salve de non, et une petite engueulade pour pousser le bouchon un peu trop loin. Mais maman me regarda en souriant, et m'embrassa sur le front et proposa à papa de m'y emmener pendant qu'elle ramènerait Preston, Liam et Lily à la maison et qu'elle leur ferait prendre leur bain. A cette seconde il n'y avait pas plus heureux que moi. J'ai pris la main de mon père et nous avons marché dans les rues. On est arrivé devant l'Eglise et je suis resté subjugué par la croix tout le haut. Je pense qu'à l'époque j'imaginais un ouvrier voler pour aller la poser tout la haut en équilibre. J'oubliais qu'on avait des grues et ce genre de chose. J'avais tanné papa pour qu'on rentre à l'intérieur. Et alors qu'il faisait noir dehors j'avais été illuminé. D'abord il y avait plein de cierge partout qui donnait une lumière incroyablement. Et puis soudainement une lumière était venu frappé le vitraux du dehors et avait éclairé ma tête. Je ne savais pas ce que c'était, après tout le soleil était couché, mais j'eu l'impression que quelqu'un était là et savait que j'étais là et m'avait éclairé de l'intérieur. A ce moment là cette idée m'a germer en tête, que je ne serais jamais seul, et que je m'en sortirais toujours. Je suis rentrée léger ce soir là, avec mon père amusé qui me serrait fort la main. Aujourd'hui je sais la vérité. La lumière du dehors elle venait juste des lampadaires qui se sont allumé à ce moment là. Dit à voix haute ça paraît stupide.
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❝ Every whisper. Of every waking hour. I'm choosing my confessions. Trying to keep an eye on you. Like a hurt, lost and blinded fool, fool. Oh no, I've said too much. I set it up. Consider this. Consider this, the hint of the century. Consider this, the slip. That brought me to my knees, failed. What if all these fantasies come. Flailing aground. Now I've said too much. I thought that I heard you laughing. I thought that I heard you sing. I think I thought I saw you try
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Mettons nous d'accord je ne suis pas un gamin comme tout le monde. Je ne parle pas pour rien dire. Je suis vif, et intelligent à ce qu'on dit, je suis surtout un battant. Ma mère disait qu'au moment ou j'ai appris à marcher on me sentait déjà capable d'aller jusqu'au bout du monde. Par contre j'ai mis longtemps à apprendre à parler. Je n'ai prononcer mon premier mot qu'à l'arrivé de mes deux frères, soit à deux ans. Ce n'est pas que je ne savais pas parler. Ma mère en a toujours supposer que c'est par ce que je n'en ressentait pas la nécessité. J'ai beaucoup apprécié grandir dans cette parole à sens unique. Je ne m'en souviens pas réellement, mais je crois que c'est un sentiment qui ne s'en ira jamais de moi. Ma mère me tenant dans ses bras et me racontant tout ce qui se passait autours de moi. Je voyais double, avec mes yeux, et à travers sa voix. J'ai toujours préféré écouté et rester bien blotti dans ses bras plutôt que de parler. Maman ne s'inquiétait pas, elle voyait à mon sourire immense et à ma sérénité de bébé que j'appréciais ce qui se déroulait autours de moi et que j'étais le plus heureux bébé du monde. J'ai donc tout simplement commencé à parler lorsque j'en avais la nécessité. Lorsque j'avait deux petits frères, et que je voulais qu'ils entendent des voix comme je les avais entendu. Bien sûr il y avait déjà les voix de papa et maman, mais comme ils étaient deux, et bien une voix de plus pourrait être utile. Quand Lily est arrivé je parlais beaucoup. Enfin a eu. Pour le reste je préférais regarder et écouté. Je crois que mes parents ont toujours su que je serais un excellent grand frère. Il me laissait m'occuper d'eux, et je ne les lâchais jamais du regard. Je jouais avec Liam et Preston, je prenais Lily dans mes bras. Lily était vraiment magnifique. Ma petite perle. Tout le monde n'avait d'yeux que pour elle. Je n'étais pas comme les autres garçons à l'école. Je passais plus de temps à la maison à m'occuper de mes frères et soeurs qu'à aller jouer avec mes amis. Parce que finalement quatre enfants c'étaient beaucoup et qu'avec leur travail les parents avaient besoin d'une aide à la maison, et que je pouvais leur la donner. Parce que c'était une habitude, et que je ne me posais plus la question. Parce que tous les quatre on était bien. Et que tous les six on était encore mieux. Et puis il y a avait ma cousine qui était presque notre petite dernière. Alors il y avait besoin de plus de bras, et justement j'en avais deux. Mais je n'ai jamais ressentit aucun problème à passer mon temps à la maison plutôt qu'à gambader. Mais tout ne pouvait pas rester ainsi. Tout était trop parfait, il faut croire. J'ai du mal à me rappeler ce jour. Celui ou tout s'est effondré. Celui ou il est devenu pénible de rester à la maison. Celui ou il est devenu horrible de parler. Celui ou il est devenu impossible de ce souvenir.
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❝ But that was just a dream. That was just a dream. That's me in the corner. That's me in the spotlight. Losing my religion. Trying to keep a view. And I don't know if I can do it. Oh no, I've said too much. I haven't said enough. I thought that I heard you laughing. I thought that. I heard you sing. I think I thought I saw you try. But that was just a dream. Try, cry, why try. That was just a dream. Just a dream. Just a dream, dream
C'est tellement agaçant la vie. C'est tellement ridicule. Je me suis levé ce matin et je me suis senti vide. La maison ronronnait d'un atroce silence, et je n'arrivais plus à sentir mon coeur battre. Je sentais seulement un vide étrange. je crois que j'ai parcouru la maison comme un zombie. Comme si je revivais inlassablement le jour ou on nous a annoncé qu'ils étaient mort. Ce qui est étrange c'est que je ne me souviens pas de ce jour là. Je me souviens juste de sensation, de vertige, et de vide qui ne me quitte plus. Le matin je descend en pensant que tout à pu être un rêve. Mais la vérité, c'est que la vie ne se rêve pas. Je descend lentement à la cuisine, mais comme d'habitude rien à changé. La cuisine est froide, mais sale de la veille. On aura encore oublier de tout ranger. Mais ce n'était plus comme si les parents pouvaient venir nous gronder. J'ai mis une tasse de café laisser hier au micro-onde et je l'ai avalé. C'était immonde, du café froid réchauffé... Mais au moins j'ai ressenti quelque chose, et j'ai pu vérifié que j'étais bien là. Un mort ne pourrait pas sentir le gout du café froid. J'ai attrapé les clés de la maison et ma veste et je suis sorti. J'ai oublié de dire, qu'aujourd'hui j'ai seize ans. Et aujourd'hui je peux enfin passer le permis. Je n'ai jamais été aussi zen de ma vie. Je conduis bien mieux que la moyenne. Je commence doucement, je fais un grand sourire à l'examinateur, et m'arrête au feu rouge comme prévu. Je met correctement mes clignotants et je roule à 50 à l'heure. Mais mon dieu ce que je m'ennui. Encore une fois un vide m'envahit . Le feu passe au vert et je ne réagis pas. «Monsieur, le feu est vert... » Je me réveille de ma torpeur et appuie violemment sur l'accélérateur. Je garde les yeux fixé sur la route et me coupe du monde. Je décroche sur la gauche pour doublé une voiture et me rabat aussi rapidement sur la droite. Le compteur avoisine rapidement les 100 Kilomètre heure, en ville. Peut être bientôt les 150. Un sourire arrive enfin sur mon visage, les mains fixés sur le volant je n'entend même plus les cris de l'examinateur plus terrifié qu'énervé. Je sens que l'examen arrive à sa fin et me dirige vers un vieux parking vide et lance la voiture dans un dérapage monstrueux avant de me tourner vers l'examinateur. « Bon vous me le donnez ce permis ? » Je l'ai vu me tendre le papier tremblant. Je crois que je lui ai fait peur. En rentrant à la maison il y avait une immense brocante. Mais pas le genre de vide grenier inutile, non le genre de brocante d'antiquaire, ou tout est plus beau les uns que les autres. Il y a de très bon prix, mais aussi d'autre chose qui se revendrait très cher. Mon regard s'arrête rapidement, sur une boite en bois qui contient un magnifique collier en cristal. Je suis presque surpris qu'il ne soit pas mis en vente aux enchères. Ni une ni deux je l'attrape délicatement et commence à me blottir dans la foule. Il ne se passe pas deux secondes avant que quelqu'un cri au voleur. « Merde » Je commence à courir comme un dératé, me faufilant à la perfection dans la foule abruti par les cris et les mouvements brusque. Finalement après leur avoir fait un tour de la ville, je me retrouve chez moi, plus personne derrière moi. Quand j'arrive dans ma chambre, Lily se trouve déjà dedans. Elle est debout, immobile, devant la glace et réagit à peine en m'entendant arrivé. Elle se retourne seulement doucement vers moi et me regarde impassible. Ses yeux brillent déjà des larmes qu'elle pourrait verser mais qu'elle retient. Je sens en elle une multitude de débris. Je lâche brusquement et m'approche d'elle pour la prendre dans mes bras. Elle referme l'étreinte et on reste comme ça longtemps. Jusqu'à ce que l'un d'entre nous décide d'ouvrir la bouche. Pour une fois je me lance. « J'ai mon permis au faite... » Aussi tôt Lily se détache un peu de moi et je verrais presque un sourire se détacher de son visage. « Tu as réussit à respecter le code de la route ? » dit-elle d'un ton libre de tout reproche, juste moqueur. Je lui fais mon plus beau sourire avant de sauter sur mon lit pour m'allonger. « A partir de 150 Kilomètre heure, il a commencé à se pisser dessus, et j'ai su que c'était bon.» J'aurais jurer qu'elle avait soupiré si elle n'avait pas eu un aussi grand sourire. Elle vint s'allonger auprès de moi et je la pris dans mes bras. On resta silencieux profitant seulement de la présence de l'autre pour se ressourcer. Elle ne me dirait pas tout suite ce qui allait mal, elle avait besoin de l'accepter avant, et je savais que je pouvais l'aider à accepter, l'aider à guérir peut être. Ainsi qu'elle m'aidait à avancer, à vivre.
Dernière édition par Julian Cruz le Sam 3 Déc 2011 - 15:22, édité 28 fois
Sujet: Re: Julian Aaron Cruz ➷ On se shooterait à la vitamine C si cela avait été illégal... Jeu 24 Nov 2011 - 15:57
❝ I LEARNED THAT MY LIFE WAS NOT A FAIRY TALE BUT THE REALITY ❞
«Ces ténèbres ont-elles un nom ? Cette cruauté, cette haine... d’où nous viennent-elles ? Ce sont-elles introduites dans nos vies à notre insu ou sommes-nous allés les chercher délibérément ? Qu’a-t-il bien pu nous arriver ? Pourquoi jetons-nous nos enfants dans le chaos du monde, comme de jeunes soldats dans l’enfer de la guerre ? Nous espérons qu’ils nous reviendront sains et saufs, mais nous savons très bien que certains seront sacrifiés en route. Depuis quand avons-nous perdu la voix ? Enveloppés par les ombres, engloutis vivants par les ténèbres. Ces ténèbres ont-elles un nom ? Et si ce nom, c’était le votre ? »
On s'est déjà tous réveillé avec cette sensation de tomber. Comme si on était monté en haut de l'Empire State Building dans une crise de somnambulisme et qu'on avait basculer, qu'on s'était retrouvé dans le vide à descendre à toute allure. Mais finalement on se réveille, en sueur, et en ayant lancé nos bras violemment contre le matelas pour se rattraper d'une chute imaginaire. L'instant d'après on se sent débile, vaseux, et encore sous le choc. Tout avait été tellement réel. Je tombe nuit et jour. Je ne m'arrête jamais de tomber. J'ai constamment l'estomac retourner, les yeux révulsé vers mon avenir fléchissant. Je ne comprend plus ce qui s'est passé. Je ne comprend pas pourquoi on en est arrivé là. Je n'ai pas le vertige. Je ne l'ai plus. Je suis en permanence dans cette état de chute. Mais je n'arrive pas à toucher le fond. Je ne souffre d'aucune peur, ni le vertige, ni la claustrophobie, ni l'agoraphobie, ni la peur de l'eau, d'aucun animaux, ni même la minuscule phobie. Ce n'est pas que je n'ai plus rien à perdre. J'ai encore des joyaux dans ma vie qui brille dans mon enfer. C'est seulement que je n'ai plus peur de rien. Je suis trop tombé. Vous êtes vous déjà réveillé avec cette sensation d'être invisible. Pas du tout l'invisibilité donné par un égo surdimensionné et déplacé. Seulement celle qui provient du néant, quand tout semble déjà arrivé, et quand vous êtes encore debout. Le genre d'invisibilité que les survivants de Pearl Harbor devait ressentir. Pourquoi sommes nous encore là ? Par quel miracle ? C'est surement que plus rien ne peut nous atteindre. J'ai tellement souffert, et je suis toujours là. Vous ne m'aurez pas comme ça. Je suis solide comme un roc. Vous ne m'aurez jamais. C'est de ce genre d'invisibilité dont je parle. Celle qui fait que vous pouvez passé la nuit à tomber sans jamais vous réveiller. Vous pouvez lancer votre voiture à pleine allure, arriver dans un mur à cette pleine vitesse et ne pas craindre une seule seconde pour votre vie. Et vous avez raison. Parce qu'au dernier moment, vous redresserez le volant et éviterez la catastrophe. Alors que si vous aviez eu peur qu'auriez vous fait ? Essayer en vint de tourner le volant, attendant un résultat immédiat qui ne viendrait pas. Vous ne réussirez aucun dérapage. Peut être votre voiture servirait de toupie incontrôlable, ferait plusieurs tonneau avant d'aller s'encastrer dans le mur pour vous dire « You've been scared ! Game Over ! » L'absence de peur est une arme. Le sang froid une bénédiction et une malédiction. Il vous faut monter plus haut, prendre plus de risque pour espérer que votre sang ne face qu'un tour, pour manquer un battement de coeur. Vous chercher toute la journée un visage, quelqu'un, quelque chose qui vous fera sentir vivant. Mais rien y fait. Vous tombez. Vous êtes dans le vide le plus profond, et vous vous en fichez. Vous êtes invisible et c'est horrible. Vous mourrez de l'intérieur et vous n'avez même pas la possibilité de vous en rendre compte. Je voudrais redevenir moi même. Je voudrais me réveiller. Taper violemment sur mon matelas pour me sauver d'une chute imaginaire. Je veux pouvoir respirer. Comment tout ceci est arrivé ?
❝ En vérité je vous le dis, nous sommes né parmi les esprits, dans toute notre prude ignorance, nous errions à la recherche de sens et le mystère nous à subjuguer, nous élevions des clocher, nous lançant guider par d'autre force que la raison, de la mort, la religion nous à éloigner, réchauffé, consolé, puis nous à trompé, diviser, diriger, puis nous avions cru en ses promesses, ses idoles nous sauvait de la détresse. En vérité je vous le dis, le chaos ne se fuit, au mieux il est accepté, au pire il est dissimuler. Voici les anciens Dieux sont tombé de haut, dans leur chute à surgit un siècle nouveau, dans leur fracas les nations se sont soulevé, dans leur jeunesse sont né les pires idées, voici le train qui arrive.
Il doit être cinq heure du matin. Peut être six. En tout cas, nous sommes à l'heure ou l'aube commence à pointer le bout de son nez. Ou l'air frai commence à être réchauffé par les premiers rayons du soleil. Au milieu de la rue deux jeunes hommes allongés immobiles. Les soulèvements réguliers de leur cage thoracique indique qu'ils sont toujours en vie. Je suis allongé au milieu de la rue avec Emrys. Emrys c'est mon meilleur ami depuis que je suis gosse. La seul personne autre que ma famille en qui je remettrais ma vie sans hésiter une seule seconde. Je ne suis plus tout à fait capable de dire pourquoi on s'est retrouvé là. Mais le ciel est fichtrement beau ce matin. Toutes les nuances de bleu, de rose et de blanc commence à jouer dans le ciel New Yorkais et font des putain de reflet sur les gratte ciel. « Hey dude, je crois qu'on a atterri à Manhattan... » Je pouffe de rire en entendant la voix de mon meilleur ami dérailler. Chez nous arrivé à Manhattan signifie qu'on est parti vraiment loin. Parce qu'est ce qu'on irait foutre à Manhattan, à part foutre la merde et voler des richoux ? Hors là, on était pas vraiment en état de faire quoique ce soit. « Dur...» Se fut à son tour de pouffé. Je crois pouvoir dire que nous étions assez pitoyable, et qui si un agent était passé par là, on allait directement en cellule de dégrisement, voir en cure de désintox. Soudainement une voiture débarque. Quoi de plus normal puisque nous sommes au milieu de Manhattan. Seulement nous deux, allongé sur le sol, on ne peut pas vraiment réagir. Et je crois que la seul chose qu'on s'est mis à faire, c'est pouffer, en attendant que la voiture nous évites. Ce qu'elle a fait, un bruit de frein, et la fumée sortant des roue de voiture. Un mec paniqué qui sort de la voiture et qui vient nous voir alors qu'on se roule par terre mort de rire. Et le mec qui perd son sang froid face à deux jeunes complètement défoncé. Je sais qu'à ce moment tout était parfait. Le bitume ressemblait plus à un immense matelas remplis d'eau, le ciel à une peinture de Turner. Le mec à une stripteaseuse, et la voiture à une limousine rose pour nous emmener vers le septième ciel. Le mec dans sa folie nous a relevé et poussé sur le trottoir ou on s'est étalé en riant. C'était plus fort que nous. On est rentré, bras dessus, bras dessous, pour se faire les plus gros pancake du monde. Et je crois pouvoir dire qu'à ce moment là tout paraissait parfait. Absolument pas ridicule. Le cerveau dans les vapes j'ai les sens en alerte, je plane, et je pense toucher le bonheur.
❝En vérité je vous le dis, cette machine nous l'avons chéri, nous l'avons admiré chaque jour, nous lui avons presque fait l'amour, à ce train qui nous à permis de tout changer dans nos vies, de relier entre bloc des pays encore sous le choc, ces wagons, ces bagages, permettant les plus grand voyages nous ont révélé leur autres visages. En vérité je vous le dis, beaucoup trop ont obéis, les boite que sont les compartiments et dans lesquels ont entasses des gens peuvent mener en enfer, sur ces marécageuse terres jeter une plateforme meurtrière garde tous les tains sans retour ou se noue les raison ferroviaire, on donna un nom à ce carrefour, Birkenau.
Il faut qu'on se mette d'accord sur un point. Je ne suis pas un bon exemple. Enfin je crois que nous sommes tous d'accord sur ce point, mis à part peut être ma famille. Mais c'est à ça que sert la famille, à nous voir comme tout le monde ne nous voit pas. Je fais des études, mais je m'en fiche. Je zone à toutes heures de la journée, et de la nuit. Mon casier judiciaire est le plus long libre que je n'ai jamais lu. Il faut dire vous devriez voir sa taille. Je suis un habitué des tribunaux, et je me demande encore pourquoi je ne suis pas devenu avocat. Je suis un menteur, et je suis froid. Bref, on est d'accord là dessus, je ne suis pas un exemple. Mais comment faire comprendre à son petit frère qu'il faut vraiment qu'il arrête de faire comme moi, alors qu'on s'amuse vraiment avec lui à faire ce qu'on s'est faire de mieux, et que franchement c'est jouissif de se sentir recopier, et apprécié, pour tout ce que l'on fait. Il est probablement l'un des seuls à reconnaître mon vrai art. Il est deux heure du matin et je suis encore appeler par le poste de police. Le numéro est enregistrer dans mon téléphone, au cas ou je voudrais faire un canular téléphonique. Non plutôt parce que j'aime le petit stress à chaque fois que je vois ce numéro s'afficher. merde, qu'est ce que j'ai encore fait ! L'avantage c'est que dans ma famille, être appelé par la police ne signifie pas qu'on est un loser fini. A vrai dire c'est plutôt une marque de fabrique. Du coup comme d'habitude je décroche « Julian Cruz, que puis-je faire pour vous ?» Je crois que c'est d'une insolence horrible de leur parler comme ça, alors qu'il a à peine deux heures j'étais défoncé comme pas possible. « C'est Liam, j'ai besoin que tu viennes me chercher... Une sombre affaire de voiture et de boule de feu... Je t'expliquerais tout ça qu'on tu seras là.» Merde, Liam... J'aurais limite préféré qu'on m'appelle pour me dire que j'avais encore eu une plainte contre moi et que décidément ça ne pourrait plus duré et que si je n'avais pas été citoyen américain on m'aurait renvoyé en Espagne illico presto. En même temps une histoire de voiture et de boule de feu... J'avais presque envie de lui crier champion au téléphone ,mais ça serait surement mal venu de la part d'un grand frère responsable. Mais une fois arrivé au commissariat, et une fois que monsieur est sorti de sa cellule, qu'on fait un grand sourire au policier qui nous remercie je trouve pas assez de leur apporter du boulot, il me raconte toute l'histoire et je ne peux pas m'empêché de sourire et de lui dire « Champion ! ... Mais la prochaine fois préviens moi, qu'on se marre à deux ! » Il me sourit et acquiesce de la tête. C'est toujours plus drôle lorsqu'on s'y met à deux. A force de discuter on s'est perdu sur le chemin du retour, il faut dire pourquoi était-il allait à la limite de New York pour aller lancé des boule de feu sur des voitures ? Après on se retrouve dans un commissariat à perpet les oies. Bref on s'arrête dans la rue, personne, on continue d'avancer avant de voir une fille toute seule marchant sur le trottoir. Deux heures du matin c'est une heure vraiment douteuse pour rentrer seul chez soit. Mais à vrai dire ce n'est pas mon problème, et puis il y a pas un chat, je vois pas par qui elle se ferait agressé. On s'approche d'elle, et je ralentis, et ouvre la fenêtre. « Excusez moi mademoiselle, on s'est perdu, le bronx c'est par ou ? » fis-je avec mon sourire le plus charmeur pendant que Liam était mort de rire à coté de moi, si bien que j'aurais été tenté de lui en coller une. La fille se pencha à la fenêtre pour nous expliquer le déroulement des prochaines opérations, elle habitait aussi dans le Bronx et pourrait nous servir de guide. Ni moi, ni Liam ne disons non à une jolie guide qu'on sauvera des attaques nocturnes. Elle s'apprête à entrer dans la voiture, lorsqu'une voiture de police arrive et nous arrête. Relation avec une prostitué... Je le regarde avec des yeux exorbité, regarde la fille et me tape la tête sur le volant, pendant que Liam réprime un rire. On a beau expliqué, la fille derrière se tait et personne ne veut nous croire. En même temps on est des menteurs invétéré. « Mais regardez nous, vous pensez vraiment qu'on a besoin d'aller au pute... Sans offense pour toi bien sûr.» lâcha Liam comme une vérité cinglante. Quoiqu'il en soit, ça ne marche pas, et nous voilà pour la deuxième fois dans la soirée, dans le même poste de police. Je crois qu'ils se sont bien marré. A attendre que Preston vienne nous chercher. Et cette fois on l'avait prévenu. De regarder l'itinéraire sur une carte.
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❝ Nous y avons vu les rame se jeter dans le feu, oui nous avons compris dans ce lieu que la machine rend toute idée possible, aussi folle soit elle, oui je vous le dis, nous avons sillonné l'Europe jour et nuit, Europe continent meurtrit. Seul un rêve peut en remplacer un autre, alors rêvons cher amis. Sans dieu ni chef ce rêve est comme un lumière au milieu des ténèbres passé, une flamme que rien ne peut freiner.
On ne va pas essayer de me noter en temps que grands frères, je crois qu'on ne peut pas vraiment me juger dans ce domaine là. J'en ai fait bien plus que la plus part des gens, et je ne pense pas y avoir été obligé. Mais je crois que c'est aussi une habitude du Bronx. C'est un endroit ou la famille vaut de l'or, parce que tout ce qui nous entoure sent la merde. Comme tout le monde je fais des bêtises, et je ne suis pas un exemple à suivre. Mais j'aime à penser que c'est aussi l'effet Bronx, ou l'effet Cruz, mais peut importe. En même temps en temps qu'aîné je devrais être à l'origine de l'effet Cruz... Il y a beaucoup de chose que j'ai mal faite et que je referais plutôt deux fois qu'une si ça pouvait me permettre d'accéder à un semblant de paradis. J'ai la croyance défectueuse. J'ai la vertu souillée. J'ai l'espoir en vrac. Mais je suis toujours là. A recommencer plus ou moins les mêmes erreurs, à me battre contre des choses pour lesquels je n'ai plus d'espoir. A essayer d'avoir une vie que je n'aurais jamais et à baisser les bras par la suite. Je ne suis pas quelqu'un d'utile. Je règne sur un peuple fantôme d'espoir déchu. Dans mon jargon on appelle ce lieu université. C'est ici qu'on place nos plus grands espoirs lorsqu'on y est accepté, c'est aussi ici que meurt toutes ses espérances, avec plus de rapidité qu'il n'en aura fallu pour construire ces espoirs. Et les seuls qui réussissent sont ceux qui n'y ont placé aucun intérêt. Je suis de ses personnes. Je suis venus pour regarder ce monde de fou, pour me vanter d'être étudiant et jouer dans un terrain de jeu plus passionnant. Et aujourd'hui je joue au garçon brillant. Mais personne n'est au courant. C'est tellement plus intéressant de ne pas montrer ce que l'on est vraiment; Laissons les se berner d'illusion, c'est l'invention humaine la plus intelligente.
Dernière édition par Julian Cruz le Sam 10 Déc 2011 - 16:25, édité 9 fois
Sujet: Re: Julian Aaron Cruz ➷ On se shooterait à la vitamine C si cela avait été illégal... Jeu 24 Nov 2011 - 15:57
❝ I LEARNED THAT MY LIFE WAS NOT A FAIRY TALE BUT THE REALITY ❞
«- C’est quoi ce bordel avec l’amour là ? Comment ça se fait qu’on devient dingue à ce point ? T’imagine le temps qu’on passe à s’prendre la tête la-dessus ? Quand t’es seule tu te plains: est-ce que je vais trouver quelqu’un ? Quand t’as quelqu’un: est-ce que c’est la bonne ? Est-ce que je l’aime vraiment et est-ce qu’elle m’aime autant que moi je l’aime ? Est-ce qu’on peut aimer plusieurs personnes dans sa vie ? Pourquoi on se sépare ? Est-ce qu’on peut réparer les chose quand ça part en couille ? Toutes ces questions à la con qu’on se pose tout le temps ! ... Pourtant on peut pas dire qu’on y connaît rien ! On est préparé putain : quand on est petit on lit des livres d’amours, on lit des contes, on lit des histoires d’amours, on voit des films d’amour ! L’amour, l’amour, l’amour ! - Et si tu la rappelais juste ?»
Je revois sans cesse leur sourire. Leur sourire et leur amour. Et tout ceci était magnifique. Normalement j'aurais du grandir avec l'idée que l'amour est la plus belle chose qui puisse exister. Mais quand je vois ou ça les a mener. J'ai beau me dire que l'amour y est pour rien, que la vie est la seule fautive, je me dis tout de même que c'est de la merde, et que de toute façon amour ou pas, ça ne résous rien, ou crève quand même. Et je ne suis pas vraiment sûr que l'amour permet de bien mourir. Je ne regarde les films romantiques seulement lorsque je suis stone, parce que c'est éclatant que les couleurs t'explosent au visage, et que la musique te ronronne à l'oreille. Et au moins je peux rire du début jusqu'à la fin. Mais tout ceci est d'un ridicule, les happy end, l'amour vrai, toutes ses conneries purement commercial. Quoique le célibat aussi vaux cher. Se trouver tous les soirs une fille différente c'et pas donné, surtout vu le prix de la consommation qui augmente toujours. Mais si l'amour était une question de prix il y a longtemps que les putes serait les reines du marché. Parce que je ne suis pas capable de me voir à plus de deux ans d'avance. Parce que de toute façon je flotte dans un vide intersidéral en permanence. Je préfère vivre au jour le jour, et ne pas penser que demain j'aurais la même blonde qui me fera chiez un jour de plus. Lorsqu'on les connait pas, elle parle moins. L'excitation à souvent pour effet de leur faire fermer leur grande bouche. Juger moi machiste, connard et odieux avec les femmes, je n'en ai rien à foutre, au moins je suis un type honnête, je ne joue pas avec elles. Elles savent toutes à quoi s'attendre. Et si elles font toutes semblant que ça leur convient ce n'est pas mon problème. Il paraîtrait que je suis aussi cynique et désabusé, que je regarde les filles comme des bouts de viande, que je ne veux pas les regarder dans les yeux. Il n'y a que quatre filles que j'ai véritablement regarder dans mes yeux, maman, Lily, Presley et la quatrième je ne veut pas vraiment en parler. Elle est celle qui tous les jours me précipite du haut de l'Empire State Building sans jamais accompagné ma chute. Elle est la seule à avoir tenu plus d'un jour dans mes bras. Elle est aussi la seule à être partie de mes bras sans que je dise rien, sans que je le veuille. Elle est la seule à m'avoir planté là, alors que pour la première fois mon regard lui criait de rester. Elle est la seule pour qui j'aurais pu dire «Merde, je crois que je suis amoureux». Elle est d'ailleurs la seule qui méritait que je le dise, que je le pense. Enfin c'est ce que je croyais. Maintenant je sais ce que j'évitais en ne croisant jamais leur regard. Leur regard est le plus profond des abysses, et s'y plonger dedans signifie qu'on ne pourra plus jamais s'en sortir.
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❝ Out of luck and out of tune. Half a day and I'm confused. Love may wash away the bruise. But I still ain't over you. Damn the day that I forgot. Came so close and almost lost. It's been one year and fourteen months. But I still ain't over you. Hey, I'm the blood in your veins. I'm a colding rain. Love you hard when it rains. Time, no it ain't all aside. On the truth she lies. Love your tear when you cry
Je l'ai rencontré un soir dans un bar. Elle avait clairement l'intention de finir dans un état peu décent. Et sur le coup, ça m'importait peu. Je savais à peu près qui elle était. Parce que c'était indécent de ne pas reconnaître une Carlton. Même lorsqu'on est un pauvre abrutit du Bronx. Et puis je suis un pauvre abrutit qui aime énormément les belles choses, et qu'on se mettre d'accord elle était splendide, même noyer dans je ne sais plus quel liqueur. Je ne cacherais à personne que je l'ai aborder avec la même intention que pour toutes les autres filles. En même temps pour quelqu'un quand moi, ça aurait été étrange de regarder cette fille, et de ce dire, diable je veux tomber amoureux d'elle. C'est ridicule et complètement improbable. Non sur le coup je n'avais qu'une envie, obtenir la plus magnifique chose que la terre est portée. Mais j'aurais du prévoir que l'approcher c'était faire un pacte avec le diable. J'aurais du sentir que la toucher c'était être électrisé. Que la regarder c'était ce noyer. En moins de temps qu'il n'en faut pour dire ouf, elle a fait de moi une épave. En même temps qu'est ce qui lui a pris de me lâcher sa vie d'une traite, alors que je ne tentais qu'une approche banale pour draguer une fille triste ? Qu'est ce qui lui a pris de titiller mon coté protecteur avant de jouer avec ma testostérone ? Sérieusement elle est pas normal cette fille. Et puis franchement, on ne colle pas ensemble. C'était comme si on essayait de faire coucher ensemble le jour et la nuit, c'est improbable et réalisable qu'en de rare occasion: l'aube et le crépuscule. C'est comme si le soleil avait rendez vous avec la lune. On a besoin d'une éclipse. Je crois pouvoir dire que les mois ou l'on est sorti ensemble on été les pires et les meilleurs de toute ma vie. Dès que j'étais seul j'étais une loque humaine. Je tournais en rond, je fulminais de mettre fait avoir. Je prenais les clés de ma voiture, et dépassait toutes les limitations de vitesse en moins de dix minutes. Pas besoin d'échauffement, tout en moi bouillonnait. Je m'arrêtais généralement dans un bar glauque, ou je pourrais me laisser aller à toute ma noirceur alors qu'elle était putain de lumineuse. J'avalais un shoot pour m'empêcher de penser à elle. J'allais draguer une fille qui ne lui ressemblait à rien, je me lançais dans mes sourires charmeurs, mes histoires bidons, et je la voyais craquer, et je me voyais m'éloigner. J'étais constamment assailli de flash. Elle venait constamment m'embrasser virtuellement alors que je ne pensais qu'à en embrasser une autre, n'importe laquelle. Et puis je reposais mes yeux sur la créature du jour, pour me rendre compte que merde, je n'avais plus du tout envie d'elle, qu'elle était insignifiante, et tellement pitoyable face à Jade. Et je me mettais minable pour m'excuser de ma dépendance. Mais à la vérité c'est que tous les jours, je me retournais la voir. Je me souviens une fois. Je ne savais pas particulièrement ce qui m'y poussait, mais je me disais que valait mieux faire comme je le sentais plutôt que de planer encore toute la journée. J'étais monté dans une voiture noir, de luxe soyons honnête, et j'avais foncé à Manhattan. En bas de chez elle, je l'avais appelé. Elle était descendu, ravissante, et était monté à l'arrière de la voiture. J'avais démarré lentement pendant qu'elle grimpait à l'avant de la voiture en faisant des acrobaties qui me faisait rire. J'aurais pu m'offusquer qu'elle me fasse passer pour son chauffeur au yeux de tout le quartier, mais je trouvais ça tellement amusant de sortir avec Jade Carlton au nez et à la barbe de tout ce beau monde, que je m'en fichais pas mal des histoires de chauffeur ou non. «Sympa la voiture, tu l'as eu ou ?» je souris sans quitter la route des yeux et en accélérant. Je me doutais qu'elle devait savoir. De toute façon ma réputation me précédait, et je n'étais pas du genre à cacher ce que j'étais. «Ce n'est pas tes affaires. Mais je pouvais pas jouer au chauffeur dans une épave. On le fait bien ou on le fait pas.» Je ne quittais pas les yeux de la route, mais j'étais capable de sentir le regard qu'elle posait sur moi. Je ne voulais pas tourner la tête, parce que j'étais déjà bien au dessus des limites de vitesse, et que si je la regardais, je ne pourrais probablement plus la quitter des yeux, et qu'on se planterait dans un mur. On avait pas mis longtemps à sortir de New York, et arrivé dans les grandes routes vide, qui ne sont pas nombreuse aux alentours de New York, mais qu'il suffit de connaître, j'accélérais franchement. J'avais besoin de vitesse, et elle avait besoin de pouvoir ressentir un peu la liberté qui l'attendais. Pendant un moment on avait pas réellement besoin de parler. Juste le calme, la vitesse, et peut être un peu de musique. Et pourtant j'adorais ça. Il faut dire que toutes les filles qui avait parler sans arrêt m'avais vite ennuyer. Alors que Jade. Jade et son silence, je n'arrivais plus à me la sortir de sa tête. Je voulais ses lèvres, sa peau, son silence, et sa perfection.
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❝Back and forth and side to side. Right ain't wrong if wrong ain't right. I will love you day and night. 'Cause I still ain't over you. Hey, I'm the blood in your veins. I'm a colding rain. Love you hard when it rains. Time, no it ain't all aside. On the truth she lies. Love your tear when you cry
Avec du recul, je ne suis pas romantique, je suis d'ailleurs plutôt un con en ce qui concerne les relations amoureuses. Enfin un con. Je sais juste pas ce qu'est une véritable relation amoureuse. Et puis quand on y pense on était un peu la belle et le clochard, la princesse avec le garçon d'étable ou le valet. Bref j'étais un moins que rien prétentieux et elle était une reine. Mais allez savoir pourquoi elle m'a pris comme j'étais. Un peu comme Mc Donalds. Pourtant ce n'était pas comme si je pouvais la couvrir de bijoux, enfin pas de bijoux légalement acheté, ou que je pouvais l'assommer de lettre d'amour qui n'en finisse pas. Qu'on se le dise elle avait pêché le mauvais poisson. Un mec en morceau, allergique à l'amour, mais canon comme un dieu. Peut être qu'on en peut pas tout t'avoir. Et elle représentait tout ce que je détestais avec tellement de contradiction que s'en était touchant, séduisant. Elle avait l'air perméable au chose, et tout semblait lui coulé dessus avec une incroyable facilité. Elle était resplendissante et brillante. Elle était typiquement le genre de personne qu'on voulait lancer dans le ciel parce qu'on était persuadé qu'elle deviendrais une étoile. Mais avouer que si je lui avais dis comme ça elle m'aurait surement quitter sur le champ. C'était peut être pour ça que je me souviens pas lui avoir dit à quel point j'étais dingue d'elle. En même temps c'est aberrant de dire ce genre de chose, c'est un peu comme s'arracher le coeur et le déposer au pied de la personne qu'on aime en attendant qu'elle le piétine. Parce qu'irrémédiablement il se fera piétiner, ce n'est qu'une question de temps. Et puis lui dire aurait surement rompu tout le charme de mon coté macho, prétentieux, sur de lui, et surtout pas amoureux. Après tout je suis plus doué pour agir que pour parler ou écrire. Et rien qu'à me regarder ça devait se voir. Ca devait se sentir. Mes étreintes étaient douces et protectrice, mes baisers étaient passionnés et avait parfois cette niaise saveur d'amour. Seul bémol d'une relation parfaite, ces parents. La Reine avait des parents odieux qui n'aurait pas accepté un bouseux, même canon pour sa fille. Sinon je n'aurais pas passé ma vie à me faire passer pour un chauffeur. Et sachant que Jade est tout de même une fille à ces parents...
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❝ 'Cause when the walls come crashing in. When flames come coasting in. Just remember time again. I still ain't over you. Oh hey, I'm the blood in your veins. I'm a colding rain. Love you hard when it rains. Time, no it ain't all aside. 'Cause on the truth she lies. Love your tear when you cry
J'avance. Droit. Ou alors... Je m'écroule. CRASH. Des bouts de verre partout par terre. Et le vertige. Je pose mes mains. À plat dans les décombres. Je me coupe surement. Mais je crois. Que je suis anesthésié. J'essaie. De me relever. Echec. Et le vertige. Je m'assoie. J'essaie. De respirer. J'essaie. De regarder. Flou. Lourdeur. Echec. Et le vertige. J'essaie. De mobiliser mes souvenirs. Et merde. Honnêtement. Je ne me souviens plus. Je ne sais plus ce que j'ai pris. J'étais saoul. Et pour la première fois. J'avais l'alcool triste. Alors un pote. Ma fournit. Histoire de faire diriger la pilule. Mais je sais plus quoi. Je ne sais plus quel pilule... Je devais faire passer. J'essaie. De respirer. De me calmer. De regarder. De vivre. Encore. Je sers les dents. Et essaie. De garder les yeux ouverts. D'attendre. Que le malaise passe. Je suis un con. Lourdeur. Je suis vraiment lourd. Et vide. Comment puis-je être ... Lourd ? Et vide ? Main sur le coeur. Comme pour combler... Un trou béant. Et maintenant. Je me souviens. Je ne la trouve plus. Jade. Elle ne retourne pas mes appels. Ne vient plus jouer lorsque je viens déguisé en chauffeur. Ne débarque plus dans le Bronx discrètement. Ne m'embrasse plus. Ne me touche plus. Je ne suis pas con. Je me doute bien qu'elle ne reviendra pas. Quel con. Quelle conne. Elle pourrait être honnête. Me le dire. Carrément. J'essaie. De respirer. Je ne suis qu'un minable. Qui me met minable. Pour une peine de coeur. D'ailleurs. Sans que je m'en rende compte. Je crois bien. Qu'elle la arraché. Ce putain de coeur. Et qu'elle la balancé dans la première poubelle. Parce qu'il y a que du vide la dedans. Et une sale odeur. Ou alors. C'est le lieu ou je me trouve. Qui pue. J'essaie. De respirer. De me calmer. De regarder. J'attends. Que le malaise passe. Bam flèche en plein coeur. Je m'y attendais pas. J'étais sensé être celui qui ferait tout capoté. Pas être celui qui reste quand tout est finit. Pas celui qui croit. Qui a besoin. De la voir revenir. Je la hais. De ne pas avoir finit proprement les choses. D'être partie. D'avoir fuit. De l'aimer. À en crever. Je flanche. J'essaie. De respirer. De regarder. De vivre. Mes yeux. Ne tienne plus ouvert. Je veux sombrer. Je veux oublier. Je veux renaître. Que rien de tout cela n'est exister. Qu'il n'y est plus que Julian sans Jade. Et plus de souvenir. Je sombre. Sur le bitume. Au milieu des éclats de verre. Garçon minable. Qui ne survit pas à sa rupture. Peut être parce que la rupture n'existe pas. L'amour. C'est pour les idiots. Les idiots, et les drogués. On ne peut pas aimer lorsqu'on est pas défoncé. Ou lorsqu'on est pas débile. Mais heureusement pour Jade. J'étais con et drogué. Et je crois que maintenant. Je ne suis plus.
Finalement je me suis réveillé. Péniblement, et tout mes membres me faisait mal. J'avais la tête dans le gaze. La gueule de bois monstrueuse. La bouche asséché. Les poumons surement flingué. Et je suis rentré. J'ai du dormir deux jours et deux nuits. A me promettre que jamais. Jamais je ne referais quelque chose de comme ça. Que même si c'est le destin de tous les drogués de finir d'une overdose dans une ruelle miteuse. Jamais ça sera plus pour une fille. Qu'elle est bien conne de m'avoir laissé. Qu'elle est bien conne de ne m'avoir rien dit à ce sujet. Et que si un jour elle revient. Je ne serais plus là. Je passe de coeur brisé. A coeur à prendre. A sans coeur. C'est beaucoup plus intelligent.
Dernière édition par Julian Cruz le Mar 13 Déc 2011 - 19:57, édité 15 fois
Sujet: Re: Julian Aaron Cruz ➷ On se shooterait à la vitamine C si cela avait été illégal... Jeu 24 Nov 2011 - 15:58
❝ I LEARNED THAT MY LIFE WAS NOT A FAIRY TALE BUT THE REALITY ❞
«Il y aura toujours quelque chose pour détruire nos vies. La seule question est : « qu’est-ce qui va nous tomber dessus en premier ? ». On est toujours au bord du gouffre.»
Si j'étais moi je n'aimerais pas être dans ma tête. Il y a trop de chose qui peuvent pollué un esprit mal foutu. Il y a trop d'horreur qui s'y repasse en boucle. Il y a trop de chose à cacher mais qui s'explose sans cesse contre les parois du cerveau parce que ces choses là, elles veulent sortir. Si j'étais moi je n'aimerais vraiment pas être dans ma tête. Je sais que ça serait trop douloureux. Si j'étais moi, je ne parlerais jamais de moi. Il n'y a rien de bon à dire sur moi. Il n'y a rien à dire que les gens peuvent véritablement entendre. Je ne peux pas dire quel est mon passe temps favori sans me faire enfermer dans une cellule de prison. Je ne peux pas dire mon passé sans me faire enfermer dans une cellule de prison. Je ne peux pas dire ce que j'ai sur le coeur sans me faire enfermer dans une cellule d'un asile psychiatrique, ou dans une cellule de prison. Bref, je ne peux rien dire sans me faire enfermer. Alors si j'étais moi, je ne parlerais surtout pas de moi. Ou alors je mentirais. Parce que le mensonge est beau, et que de toute façon tout le monde s'en contre fou de ce que tu as vécu, de ce que tu aime faire, et de ce que tu ressens. Et s'ils disent le contraire ? C'est des menteurs, un point c'est tout. Il est clair que si j'étais moi, je n'aimerais pas être dans ma tête, et je n'aimerais pas parler de moi. Mais j'oubliais. Je suis moi...
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❝ Seems like it was yesterday when I saw your face. You told me how proud you were, but I walked away. If only I knew what I know today, ooh, ooh. I would hold you in my arms, I would take the pain away. Thank you for all you've done, forgive all your mistakes. There's nothing I wouldn't do to hear your voice again. Sometimes I wanna call you but I know you won't be there. Oh, I'm sorry for blaming you. For everything I just couldn't do. And I've hurt myself by hurting you
Je ne me souviens pas de la dernière soirée que j'ai passé avec Emrys. Je me souviens de la journée. Je me souviens du lendemain matin. Mais je n'ai absolument aucun souvenir de la soirée. Je me souviens qu'on avait attendu cette journée avec impatience depuis un bout de temps. Ce soir là il devait y avoir la fête du siècle. La fête dont on serait les rois inconditionnels. La fête ou on aurait toutes les filles à nos pieds. Notre fête d'anniversaire. On était né avec même pas deux semaines d'écart. Lui avant moi, et il avait toujours un malin plaisir à me rappeler qu'il était le plus grand, le plus beau, et le plus sage de nous deux. Le plus sage c'était évident. Alors tous les ans on avait notre petit rituel. On ne se fêtait jamais nos anniversaire à l'un et à l'autre le jour de notre anniversaire. En revanche on se fêtait nos anniversaire au jours qui était pile à la même distance de nos deux anniversaire c'est à dire le 13 mai. Et tous les 13 mai la journée était à nous deux, et la soirée nous étions les rois de la plus grande soirée du siècle. Et cet année là on fêtait nos 22 ans. Et comme on fait une énorme fête pour les 18 et 20 ans on s'était dit qu'on allait continué sur la série et que tous les deux ans on fera une fête beaucoup plus sensationnel. Une fête qu'on mettait bien un an à préparer. Une fête décoré avec fast et chose volé pendant l'année. Une fête de déchéance la plus complète. Mais ça vous vous en doutez bien puisque je ne me souviens plus de la soirée. On avait donc passé la journée à installer la salle. Enfin l'endroit qu'on avait trouver et qui serait parfait. Bien sûr il fallait un endroit parfaitement secret, et bien éloigné, parce qu'avec tout ce qui était illégal à l'intérieur il valait mieux que les flics ne viennent pas fourré leur nez. D'ailleurs les invités recevait le lieu 1 heure avant, et il savait que s'il faisait tourner l'invitation à quelqu'un d'autre, on le saurait et il finirait la soirée attaché à la coque d'un bateau qui partirait le lendemain. Après tout il y avait déjà suffisamment d'invité comme ça pour qu'on en rajoute pas. Je ne vais pas vous racontez toute la journée. Parce que ça n'aurait pas un grand intérêt. On adorait cette journée, tout comme on adorait nos vieilles habitudes de presque jumeau. On se comprenait parfaitement. On s'aimait plus que tout. Si nous avions été gay, je pense que nous serions probablement déjà marié à l'heure qu'il est. Mais malheureusement il n'y avait rien à faire, ce grand dadet d'Emrys ne m'attirait absolument pas. Pas plus qu'un autre garçon d'ailleurs. Et c'était la même chose de son coté. Alors on préférait s'envoyer des filles, et se raconter pourquoi ça n'a pas marché, et en se disant qu'on pourrait vivre à vie comme ça. Le coté sentimental, et la complicité entre lui et moi, et le sexe avec toutes les femmes qu'on rencontrerait. C'était un bon compromis.
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❝Some days I feel broke inside but I won't admit. Sometimes I just wanna hide 'cause it's you I miss. And it's so hard to say goodbye when it comes to this, ooh. Would you tell me I was wrong? Would you help me understand?. Are you looking down upon me? Are you proud of who I am?. There's nothing I wouldn't do to have just one more chance. To look into your eyes and see you looking back. Oh, I'm sorry for blaming you. For everything I just couldn't do. And I've hurt myself, oh
Le lendemain je mettais réveillé sans aucun souvenir. Et j'avais grimacer. Parce que ma tête me faisait souffrir. Que j'avais du sérieusement me ramasser dans la rue parce que j'avais les bras tellement éraflé que ça me faisait une brûlure au premier degré. J'avais appelé Emrys. Mais il n'avait pas décroché. «Pfff, fainéant... Il est 15 heures.» J'avais balancé mon portable sur mon lit et était descendu à la cuisine. Lily était dedans et me préparait quelque chose à mangé. Elle avait du m'entendre me réveillé et avait du supposer que j'avais faim. Elle avait raison.«Tu m'as vu rentrer hier ? Parce que je me souviens pas, et Emrys ne décroche pas...» Lily m'avait regardé étonné, et c'était d'ailleurs plutôt étrange. Elle était relativement habitué à mes soirée de blackout et au faite qu'Emrys ne décroche pas un lendemain de soirée. Mais là, la totalité semblait lui poser un problème. Elle versa l'omelette qu'elle avait fait dans l'assiette, et me la tandis. Je la sentais gêné, elle cherchait à me dire quelque chose, mais ne savais pas comment s'y prendre. «Qu'est ce qu'il y a ? J'étais si pitoyable que ça ? » J'aurais du me douter que c'était plus grave que ça. «Emrys est mort... Il a eu un accident de voiture...» Elle a voulu s'approcher de moi pour me prendre dans ses bras, mais j'étais déjà debout et j'étais sorti de la maison. Comment pouvais-je être encore là alors qu'il était mort. Comment avait-il pu partir en voiture sans moi ? Comment je devais faire maintenant ? Comment je ne pouvais pas me souvenir de la dernière soirée passé avec lui. Bien sûr ma voiture n'était pas dehors. J'avais du la laisser là bas, me la faire voler, la perdre. De toute façon je ne me souvenais de rien. Emrys était mort. Et... Je ne pouvais plus respirer. Il paraît que lorsque l’on meurt ou que l’on souffre d’une horrible perte nous traversons tous cinq étapes de la peine. On passe par le déni car la perte n’est pas envisageable, on ne peut imaginer que c’est réel. En même temps c'était évident. Comment pouvais-je être sûr de quelque chose que je n'avais pas vu. Ou dont je ne me rappelais pas? Il n'avait pas pu mourir puisque j'étais encore là, et que je n'étais pas là à l'instant de sa mort, et que normalement tous les 13 mai on passait toute la journée jusqu'au lendemain ensemble, comme des siamois. J'étais rentré dans la maison aussi violemment que j'en étais sortie. Lily était toujours dans la cuisine. Elle avait à peine bougée. Presque choqué de ce qui venait de ce passer. Choqué que je la rejette à ce point alors que tout ce qu'elle voulait faire c'était m'aider. Quand j'étais rentré elle avait fait un pas vers moi, mais je m'étais arrêté dans mon élan. Et elle s'était arrêté. «C'est une blague qu'il t'a demandé de me faire ?» Lily m'avait regardé peiné avant d'essayer de s'approcher de moi en me faisant un nom de la tête. Elle avait l'air vraiment sincère. Pris d'un doute j'avais tourné les talons et était retourner m'enfermer dehors en claquant la porte. Je tournais en rond rempli d'incompréhension. Je ne me souvenais de rien. Je rerentrais dans la maison. «Il peut pas être mort, je le sentirais. Comment tu le sais ? » Lily était aussi au bord de l'effondrement. Pas forcément à cause d'Emrys, quoiqu'il faisait un peu parti de la famille depuis le temps. Mais à cause de moi. Moi qui m'évertuais à ne pas comprendre quelque chose qui était pourtant clair. Emrys est mort. «C'est l'hôpital qui m'a appeler tôt ce matin. Tu étais déjà rentré, mais tu dormais. Tu étais son contact en cas d'urgence.» Elle avait essayé une nouvelle tentative, mais j'étais sorti en courant. J'avais couru sans plus m'arrêter jusqu'à l'hôpital. J'étais son contact en cas d'urgence bordel. Et elle ne m'avait pas réveillé. Elle m'avait laissé dormir alors qu'il était mort. Arrivé à l'hôpital j'avais voulu le voir. Je voulais le voir et me rendre compte par moi même qu'il était vraiment mort. On avait essayé de me résonné. De me dire que son corps avait beaucoup été abîmer pas l'accident. Je n'étais pas en état d'écouté autrui. Et on avait finit par me mener à la morgue. On m'avait sorti le corps et on m'avait laissé un instant seul. Je tremblais, et suffoquais en regardant le corps d'Emrys verdâtre et froid. Ses jambes avait été brûlé au troisième ou quatrième degré je ne sais pas. Ses côtes étaient largement .... Et soudain je m'écroulais par terre, pris d'un flash. J'étais au volant. Ivre mort. Mais Emrys s'en fichait. Il était aussi Ivre mort, et il avait confiance en moi. Je conduisais très bien. J'avais grillé un feu, une voiture qui roulait elle aussi à vive allure nous avait coupé la route en écorchant le par choc et en me faisant perdre le contrôle de véhicule. On avait foncé droit dans un mur, mais la voiture avait comme rebondit, et après un tonneau la voiture avait finit par s'encastrer de coté dans un poteau, justement dans la portière d'Emrys. Ma portière ayant été arraché dans le choc, je m'étais écroulé en dehors de la voiture. La voiture avait commencé à prendre feu avec Emrys à l'intérieur, j'étais blessé, et j'avais mis plus de temps que prévu pour sortir Emrys de la voiture. Je venais de le sortir que la voiture avait explosé. Ou un truc du genre. Il m'avait à peine serré la main qu'il était déjà parti. J'avais appelé les pompiers et était parti. J'étais parti alors qu'Emrys était mort sur le bord de la route. On s’énerve contre tout le monde, contre les survivants, contre nous-même. J'étais sorti le hôpital en courant, et je mettais mis à hurler. A ma frapper dans la poitrine pour essayer de respirer, ou alors de m'enfoncer les côtes comme les siennes l'avaient été. Et le rejoindre. Pourquoi est-ce que ça mettais revenu ? Pourquoi fallait-il que je sache ça ? j'avais gratté mes blessures au bras jusqu'au sang. J'avais frapper dans un mur avec mon pied jusqu'à me le péter, et à m'évanouir. Dois-je dire heureusement que j'étais pas loin des urgences ? Puis on trouve un arrangement, on supplie, on implore, on offre tout ce qu’on a, on offre nos propres âmes en échange d’un jour de plus. Demander à ce que je me souvienne de nouveau plus. A boire comme jamais. A avaler plus de merde que d'habitude, dans l'espoir que ça me fasse oublier. A essayer de le ramener. Mais bon c'est pas comme si j'étais doué pour prier et que Dieu en avait vraiment quelque chose à foutre de moi. Après tout j'étais un meurtrier. Quand les négociations échouent la colère est difficile à contenir, on tombe dans la dépression, le désespoir, jusqu’à ce qu’on accepte finalement que l’on a tout tenté. On abandonne. On abandonne et on accepte. Mais il était mentalement impossible que j'accepte quoique ce soit. Je ne me souviens de rien de la dernière soirée avec mon meilleur ami. De rien mise à part de sa mort. Et ça me tue. Mais ce n'est pas comme si je pouvais le dire.
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❝ If I had just one more day. I would tell you how much that I've missed you. Since you've been away. Oh, it's dangerous. It's so out of line. To try and turn back time. I'm sorry for blaming you. For everything I just couldn't do. And I've hurt myself. By hurting you
Aujourd'hui ça fait un peu plus de deux ans qu'il est mort. Le 13 mai dernier je n'ai rien fait. J'ai d'ailleurs menacé quiconque me fêterait mon anniversaire, que ça soit le 13 ou le 26 mai. Tout comme l'année dernière. Est-ce vraiment utile de dire que quelque chose est cassé en moi ? Quelque chose que je ne pourrais pas retrouver ? Après tout comment peut on réellement survivre au fait d'avoir perdu son meilleur ami ? Son âme-frère en quelque sorte ? Et que ça soit entièrement notre faute ? C'était physiquement impossible. Le chagrin peut être une chose que l’on a en commun mais il est différent pour tout le monde. Il n’y a pas que la mort dont on fait le deuil, de la vie, d’une perte, d’un changement. Et on se demande pourquoi ça bloque autant parfois, pourquoi ça fait tant de mal mais la chose dont on doit se souvenir c’est que ça peut changer. C’est comme ça qu’on reste en vie, quand ça fait si mal, qu’on ne peut plus respirer, c’est comme ça qu’on survit. En se rappelant, qu’un jour, qu’en quelque sorte, vous ne le ressentirez plus de la même manière, ça ne fera plus aussi mal. Le chagrin vient à chacun en son temps, de sa propre manière. Alors le mieux que l’on puisse faire, le mieux que chacun puisse faire est de recourir à l’honnêteté. Le truc vraiment merdique, la pire partie du chagrin est que vous ne pouvez le contrôler. Le mieux que l’on puisse faire est d’essayer de laisser nos sentiments quand ils viennent. Et les laisser partir quand on peut. La pire chose c’est qu’à la minute où vous pensez l’avoir surmonté, ça recommence. Et toujours, à chaque fois, vous ne pouvez plus respirer. Le chagrin comporte cinq étapes. Elles nous semblent à tous différentes, mais il y en a toujours cinq : le déni, la colère, les négociations, la dépression, l’acceptation. Je suppose que pour avoir une chance d'accepter il faudrait que j'en parle. Mais je ne veux pas avoir un jour à l'accepter. Je ne peux pas accepter d'avoir tuer mon meilleur ami. Alors même si parfois ça va mieux. Même si parfois j'ai l'impression que je peux respirer normalement à nouveau. L'impression que je vis encore. Au fond de moi je suis mort. J'ai cru pendant un bref moment que je pourrais me relevé. J'ai cru que Jade pourrait me relever. Mais elle m'a rejeter au fond de mon trou. Lily ne peut plus me suivre. On est toujours aussi proche. Mais elle ne peut plus comprendre l'étendu de mon malaise. Personne ne peut comprendre. Personne ne peut apaiser ma douleur. Personne ne peut me sortir de ma dépression. Je suis mort mais bel et bien en vie. Et là est tout mon problème.
Dernière édition par Julian Cruz le Mer 14 Déc 2011 - 17:46, édité 8 fois
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Sujet: Re: Julian Aaron Cruz ➷ On se shooterait à la vitamine C si cela avait été illégal... Jeu 24 Nov 2011 - 16:44
omg t'es canon en chace ma belle en plus Julian quoi