Billy avait écouté les conseils de force de la femme froide. Elle s'était mis à la gym, elle s'était plu à la gym. Après son transfert elle avait fait des pieds et des mains pour pouvoir se remettre à la gym. Elle avait morfler, ne sortant de sa cellule que pour sa gym de peur de se faire agresser par l'une de ses femmes pas net. Une gueule d'ange ne tient pas longtemps dans une prison... Même une prison de femme. Elle avait eu des dérapages certes, elle s'était battue en légitime défense. Les souvenirs de cette époque lui faisait tous froid dans le dos. Tous sauf ces heures de gym ou elle excellait, et ou elle revivait. En sortant elle avait intégré l'université, elle était la meilleure et était promise à un brillant avenir de gymnaste. Et maintenant ironie du sort. Elle était privé de la seule chose qui l'avait sauvé. Ironie, fatalité, faite comme vous voulez. Elle avait ordonné à ces soeurs d'aller se reposer. Elle ne voulait pas voir leur regard de pitié, les voir s'inquiéter pour elle. C'était plus fort qu'elle, elle ne supportait pas ça. Dans sa chambre d'hôpital, clouée sur un lit qu'elle ne supportait pas, elle finit par fermer les yeux et par réfléchir. Que pouvait-elle faire de plus de toute façon ? Dormir ? Elle n'était clairement pas fatigué, et si la morphine l'empêchait de trop s'exciter, son cerveau quand à lui était en ébullition. Le mot avenir raisonnait comme une image de guillotine infernal. Comment pouvait-on avoir 19 ans et penser que ça vie était fichu ? Passé raisonnait fort lui aussi. Le passé pouvait l'aider à comprendre pourquoi son avenir cherchait à se suicider aujourd'hui.

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Flash Back

Plus d'un an et demi plus tôt, chez les Anderson, Brooklyn.

La maison était vide. Enfin vide, presque vide. Dans la chambre de Billy la jeune femme était allongée sur le torse d'un homme un peu plus vieux qu'elle. La tête droite, elle fixait le plafond. Elle n'était pas à l'aise c'était définitif. Les sentiments qu'elle avait pour ce garçon était partagé. On pouvait le sentir à sa posture. Droite comme un i, sans aucune ambiguité, sa peau était néanmoins électriser par le passage de la main du jeune homme. Le jeune homme, Evan, un abruti de première, un salaud, et un mytomane. Non Billy ne pouvait pas le supporter. Mais oui Billy passait un certain temps avec lui. Parce qu'il était amusant. Divertissant, et dangereux aussi. Et puis qu'il n'avait pas peur d'elle. Il se fichait bien qu'elle soit malade, et ça c'était vraiment le pied. Bien sûr il l'avait fait souffrir. Bien sur elle lui avait renvoyé l'ascenseur. Bien sur ils se haissaient profondément et toute leur rencontre n'était qu'un prémice à une douleur encore plus grande. Ils le savaient, mais ils continuaient. Masochisme, inconscience ? Qui sait. Le jeune homme se releva un peu et vint embrasser Billy dans le cou. Billy ferma les yeux et serra les dents. Elle refusait de lui montrer l'effet qu'il lui faisait. Elle refusait de le laisser faire quoique ce soit du genre et pourtant elle fondait sur place, et la pointe ressentit dans sa poitrine lui donnait juste envie d'aller jusqu'au bout pour faire taire cette douleur. Cependant elle se releva subitement. Prend pas tes rêves pour une réalité Hopkins ! Evan la regarda en souriant. Elle était amusante avec ces paradoxes. Elle le laissait venir dans sa chambre, sur son lit, elle s'allongeait sans problème sur son torse. Mais elle refusait qu'on parle et s'énervait presque dès qu'il tentait une autre approche. Si on ne peut ni parler, ni baiser, laisse moi te proposer autre chose... Billy fronça les sourcils. Quel poésie pensa-t-elle. Elle fit signe qu'elle écoutait et qu'elle ne le couperait pas. Un peu d'action te fera pas de mal poupée. Je te propose d'aller emprunter l'une des jolies et puissante voiture que l'on trouvera sur notre chemin et de ce faire une petite balade épique, faute de romantique! Billy grinçait déjà des dents, entre le poupée qu'elle ne supportait pas, et l'assurance de Evan qui la mettait déjà hors d'elle, elle pourrait sans doute le tuer. C'est un jeu ? avait-elle lancer froidement, les poings serrés. Evan était sorti du lit et s'était de nouveau approcher de Billy, tenant son visage d'une main et l'embrassant dans le coup pour remonter jusqu'à l'oreille et lui chuchoter Ne soit pas si froide et si frigide. On sait tous les deux que ça t'excite autant que moi. A moins que tu te dégonfle...
Billy écarta la main de Evan, lui lança un regard noir et attrapa son blouson avant de sortir de la maison. Evan satisfait de lui, lui emboita le pas. Ils marchèrent l'un derrière l'autre jusqu'à ce que Evan s'arrêta et montra à Billy que la voiture serait celle là. Une superbe ferrari surement munie d'une alarme. A quoi jouait-il ? Il lui montra le propriétaire qui s'en allait et lui signalait que le riche monsieur pas fut fut avait tout simplement oublier de la fermé, et que la prendre serait un jeu d'enfant. En effet Billy et Evan n'eurent qu'à ouvrir la porte pour la prendre et démarré en trombe entendant les cris presque désespéré du propriétaire. Comme promis Billy était au volant, et roulait au delà de la limitation de vitesse lorsqu'elle entendit une voiture de police venir derrière elle. S'arrêter pas question, ils seraient arrêter immédiatement. Dans sa tête raisonnait ces mots mais quelle conne.. pourquoi tu l'as écouter. Plan foireux. Pendant qu'elle accélérait, son coeur s'emballait et ça tête surchauffait. Evan presque mort de rire, plaça ça main sur la cuisse de la jeune fille qui s'énerva Mais arrête ça bon sang. Tu vois pas que je gère pas ?! La respiration de Billy s'accélérait, ses yeux se perdaient dans le vague, l'adrénaline lui faisait perdre la tête. Remplace moi Evan, je vais mal ... Evan éclata de rire, ne prenant pas au sérieux les plaintes de Billy. Pourtant depuis 17 ans qu'elle se trainait cette maladie elle savait bien quand elle dérapait. BORDEL EV' REMPLACE MOI, JE... MES MEDICAMENT... Elle avait crier, elle paniquait complètement, son cerveau s'embuait, sa respiration déjà saccadée s'emballait et pour le coup Evan n'eut pas le temps de comprendre le sérieux de la situation que Billy était déjà prise de convulsion. Phase aigu de ses crises, elle ne contrôlait plus rien. Matthew essaya bien de reprendre le volant et de calmer Billy, mais l'état de la blondinette le déstabilisa et en quelques secondes la voiture s'encastra dans la rembarde qui longeait la voie rapide, et se mis en travers de la route, l'arrière de la voiture se faisant broyer par une voiture qui fut dans l'incapacité de s'arrêter. Evan sonner aperçu néanmoins la voiture de sa soeur qui n'avait rien à faire là normalement, mais qui lui faisait de grand signe. Il sortit rapidement et ouvra la portière de sa soeur. Aide moi à sortir Billy ! La voiture de police arriva en trombe et se gara au près de l'accident. Jade fit signe à Evan qu'il était trop tard et l'engagea à monter dans la voiture. Ce jour là Billy fut la seule à être embarqué. La seule à payer pour une idée qui ne venait même pas d'elle. Ce jour là elle ne revit plus Evan pendant huit mois. Et lorsqu'elle sortie, elle lui fit jurer de ne plus jamais venir la voir pendant les quatre années qui allait suivre. A voir s'il serait cap !

Fin Flash Back

Et il avait été cap. Elle n'avait plus entendu parler de Evan Hopkins !

Billy restait silencieuse. Elle observait le mur en face d'elle, muette et transfigurée. Depuis un ans Billy avait été un faux semblant de la joie incarner. Sa froideur et son renfermement demeurait dans son sourire magique et chaud qui laissait place à des paroles glaciales. Billy était la seule à savoir faire ça, sourire sincèrement et parler de manière amère et détestable. Elle savait remettre les gens à leur place en souriant, et au final lorsqu'on la connaissait bien ces sourires pouvait donner froid dans le dos. Seul Matthew n'avait jamais eu le droit à ces sourires terrifiant. Parce qu'elle ne savait pas se contrôler face à lui. Mais bon ça faisait un certain temps qu'elle n'avait plus eu à le faire. Assise seule sur son lit d'hôpital les larmes commencèrent à couler. Ca faisait longtemps qu'elle n'avait pas pleuré. Elle ne pleurait jamais. En temps normal même son sourire pouvait être d'une infinie tristesse et rempli d'un désarrois sans borne. Toute la douleur résidait dans son sourire. Tant qu'elle souriait elle refusait votre aide. Et lorsqu'elle pleurait personne n'était là pour la voir. Elle se souvenait d'ailleurs parfaitement bien des dernières fois ou elle avait pleuré.

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Flash Back

Le téléphone sonna. Billy couru hors de sa chambre pour l'attraper, le sourire aux lèvres. Ca devait être Jewel ou n'importe qui d'autre du groupe qui l'appelait pour la prévenir du rendez vous. Le vendredi c'était toujours ça l'affaire. Un coup de fil faussement anonyme dont elle reconnaissait bien la voie. Un rendez vous dans un lieu un peu miteux, un peu foireux. Mais une soirée purement génial et déjanté. Il n'en fallait pas un max pour s'éclater à quinze... Ou alors ils étaient tous suffisamment barge pour savoir s'éclater sans grand chose à quinze ans. Seulement la voie dans le téléphone n'était pas celle de Jewel, ni une voie connue d'ailleurs. Bonjour est-ce que Monsieur Anderson est là ? Non désolé, il est au travail... Je peux lui laisser un message ? Billy répondit sans trop s'inquiéter, ça devait être un de ces collègues de bureau... C'est à propos de sa femme. Elle est à l'hôpital. Mourante ! Billy resta sans voie. Maman mourante. Elle refusa d'y croire, et répondit inquiète. Arrête tes conneries Matthew, c'est pas drôle. Il y eut un blanc dans l'interphone et l'interlocuteur continua. Madame Anderson est réellement mourante. Elle est arrivé il y a une heure en ambulance, elle a fait un arrêt cardiaque dans la rue, et elle est maintenant maintenue dans un coma artificiel. Je... Je... On arrive le visage de Billy avait perdu toute contenance. Sa mère un arrêt cardiaque. Elle savait qu'elle était malade. Mais les médecins avaient plus ou moins assuré sa guérison, les médicaments devait fonctionner. Ils lui avaient donné quelques années à vivre encore. Elle ne pouvait pas partir maintenant. Rien de ce qu'avait dit les médecins ne justifiait qu'elle parte maintenant. Elle avait appelé son père, Bluenn et Roxanne complètement paniquée, et en moins d'une demi heure tout le monde se trouvait à l'hôpital autours de madame Anderson, branchée à un tas de machine horrible, le bip bip de son coeur raisonnant paisiblement dans la pièce froide, le ronronnement des machines rendant Billy complètement folle. Billy faisant des ronds incessant dans la pièce répétait Réveille toi maman. Разбудите маму ! Comme si le russe pouvait la faire revenir mieux que le français. Bluenn finit par se lever et par prendre sa soeur dans ses bras pour la calmer. Il faut dire qu'elle rendait tout le monde folle avec ces tours et ces murmures.
Elle s'était réveillée, avait ouvert les yeux pendant quelques minutes, regardant toute la famille avec un faible sourire. Et puis soudainement alors que tout le monde respirait enfin, ses yeux c'était révulsé, son coeur s'était emballé et avait lâché, Billy avait hurlé et explosé en sanglot. Bluenn et Roxanne avait suivie enlaçant leur soeur qui s'était écroulé. Leur père n'avait pas supporter cette image. Il était sortit de l'hôpital.
Pendant les quelques jours qui avait suivit la mort de sa mère et qui avait précédé son enterrement Billy était resté silencieuse, enfermé chez elle, essayant tant bien que mal de reprendre une contenance. Bluenn et Roxanne avaient essayé de l'emmener voir un psychologue, mais elle avait refusé de sortir. Les médecins supposaient que son esprit fragile n'avait pas supporté la perte subite de sa mère et qu'il lui faudrait du temps pour s'en remettre. Le jour de l'enterrement tout le monde était là, la famille, les amis de la famille. Billy était pareille à elle même. Souriante. Mais un sourire tellement faut. Son regard était creusé et terrifiant si bien que personne n'osait réellement l'approcher, ce qui n'était pas plus mal.
Ca faisait environs une semaine que ça mère était morte, on était en plein journée, seul Billy était à la maison ayant comme toujours refusé de partir en cours. Le téléphone sonna. Billy se leva lentement, presque apeurée, la dernière fois qu'elle avait décrocher le téléphone ça mère était morte. A cette pensée elle ne put prendre l'appel. Mais cinq minutes plus tard le téléphone sonna de nouveau et Billy inspirant profondément prit l'appel. Oui bonjour, Mademoiselle Anderson Oui! Je suis désolé de vous annoncer ça. Nous aurions besoin que quelqu'un vienne pour identifié un corps... Nous pensons que c'est celui de votre père. Il a eu un accident de voiture. Le combiner du téléphone c'était explosé au sol, coupant toute communication. Billy était resté interdite. Silencieuse, droite dans le couloir, les dents serrées, les yeux embués et le visage qui ne tarderait pas à être ravagé par les larmes. Elle était allé identifier son père, on lui avait remis ces papiers et autres effets personnel qu'on avait pu retrouver sur lui et dans sa voiture. On lui avait fait ses condoléances pendant qu'elle regardait les dernières affaires de son père qu'elle avait dans les mains. Elle tomba sur un papier avec un numéro de téléphone russe et un mot en russe des plus mystérieux et terrifiant. Elle cru comprendre quelque chose et s'écrasa sur le sol hurlant Я ненавижу вас! Вы убили их! Удобрение! Змея и мерзкий слизняк! Я ненавижу вас! Personne n'avait compris, et tout le monde était effrayé par cette blonde épleurée qui semblait presque mourir de malheur.

Fin Flash Back

Billy était resté quelques temps complètement prostrée sur elle même, presque incapable d'articuler un mot, seule à pleurer dans sa chambre. Et puis elle avait soudainement arrêté de pleuré, comme elle avait commencé. Elle avait repris son train train habituel, les sourires aussi vrai que terrifiant, l'humour décapant et pas toujours compréhensible, les mecs, la vie, les cours. Aujourd'hui elle ferait surement pareil. Elle reprendrais sa vie. Mais pour le moment elle reste au fond de son lit, à ressasser. Elle pourrait bien se mettre à ressasser autre chose que les moments qui l'avait mener ici. Mais finalement tous les moments même les bons l'avait mener à cette chambre d'hôpital. Rencontrer Charlie, Evan, Devon, Jewel, Jane avait été la meilleur et la pire chose de toute sa vie, elle le savait. Et pourtant elle avait passé des moments merveilleux. Ils avaient été là lorsque ses parents étaient mort. Effectivement tout l'avait mené ici, les bons comme les mauvais moment. Fatiguée, Billy préféra repenser aux bons plutôt qu'au mauvais.

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Flash Back

Deux petites blondes couraient dans les rues de Brooklyn, pendant que l'une essayait d'accélérer, la seconde commençait à fatiguer. La première s'en rendit compte par on ne sait qu'elle moyen vu que l'autre n'avait rien dit, et retourna quelque pas en arrière. Allez Blue' on est en retard, si tu veux je te porte. Tu veux ? La dénommé Blueen fit un léger non de la tête en souriant et repartie de plus belle suivit de sa jumelle qui ne tarda pas à la rattraper. Finalement dans tout le chemin qu'elles avaient à parcourir Billy avait porté un petit peu Blueen, puis Blueen avait courut plus vite que Billy et elles étaient arrivé toutes les deux essoufflées à Central Park. Là bas elle retrouvèrent un garçon et une autre fille blonde. Billy sauta au coup de la blonde avant de dire Jewel, Devon, pourquoi on vient jusqu'ici, c'est super loin et pas dans nos quartiers... Blueen renchérit rapidement Parce qu'on est morte là ! Jewel éclata de rire avant de répondre bah vous êtes de belle morte vivante alors. Le rire se propagea aux autres puis Devon fit remarquer Et puis pas besoin de courir quand on est à l'heure... Billy et Jewel firent un immense sourire pour plaider coupable avant de dire C'est moins drôle d'être à l'heure... Et donc pourquoi Central Park Devon se retourna, toute la petite troupe l'imita et on vit arriver trois gamins, un garçon brun un peu plus grand, une petite brune très jolie, et une autre brune qui ressemblait au garçon. C'est Evan, Charlie et Jane, ils habitent à coté et ils ont pas trop le droit de sortir tout seul loin de chez eux. Billy et Blueen sourire Roxanne devait nous emmener mais on la semée parce qu'on était en retard Jane était la petite soeur d'Evan, Evan et Charlie avait l'air de se connaître depuis longtemps et d'être proche, ils se tenaient la main et se souriait tout le temps. Billy ne lâchait pas des yeux Charlie, ou plutôt la petite main de Charlie dans la mains du garçon. On joue à chat perché ? Elle courut toucher Evan C'est toi le chat ! avant de détalé en courant et en riant pendant que tous les autres l'imitait. Ils avaient joué longtemps, et avaient fini par s'écraser dans l'herbe. Plus tard Jewel avait lancé une bataille de chatouille qui avait déclenché un fou rire général. Puis les parents de Charlie était venu la chercher et avait aussi ramené Evan et Jane. Devon, Jewel, Blueen, et Billy avaient regardé l'heure et s'étaient dit qu'il faudrait qu'ils rentrent. Ils étaient donc rentré tous les quatre tranquillement en rigolant. Puis les jours suivant ils avaient toujours revu Charlie, Evan, et Jane.

Fin Flash Back

Billy eut presque envie de sourire à ce souvenir. Il faut dire qu'à cet âge tout était assez simple. Elle ne se souvenait pas comment Devon et Jewel en était venu à rencontrer Evan, Charlie et Jane, puisqu'il n'était pas de notre quartier, ni de notre école. Mais c'était le cas et pendant très longtemps Billy avait été contente de les connaître. De ce qu'elle se souvienne Billy avait toujours été autant jalouse de Charlie qu'elle l'admirait. Mais elle était incapable de dire si elle était jalouse parce qu'elle avait un copain, ou parce qu'elle avait Evan comme copain. Mais une chose était sûr, dès le début elle avait remarqué le couple Charlie et Evan, et elle avait presque toujours des petites manoeuvres pour les séparés, que ça soit des manoeuvres gentilles et subtiles comme lancé un chat ou d'autre manoeuvre plus violente qu'elle avait lancé par la suite. Elle ne savait pas exactement ce qui l'énervait avec eux. Peut être le faite qu'ils soient tout le temps ensemble même lorsqu'ils étaient dans le groupe. Peut être parce que Evan était tout de même craquant avec son sourire d'ange. Mais bon même pour tous les bons souvenir que ça avait amené c'était quand même l'arrivé de Charlie, Evan et Jane qui avait tout foutu en l'air. Même si Jane pour le coup n'avait jamais rien fait de mal. Mis à part toujours suivre Evan et Charlie et les protéger coute que coute, malgré sa petite taille et son plus jeune âge. Sans Evan et Charlie ça n'aurait pas mis tout le bazar qu'il y a eu. Billy ne se serait surement jamais intéressé à Evan , n'aurait jamais été jalouse de Charlie et ne l'aurait jamais trahis, n'aurait jamais fini en taule. Devon ne se serait jamais intéressé à Charlie, n'aurait jamais rencontré Cameron son grand frère, et n'aurait jamais été condamné pour son meurtre. Mais on se serait probablement moins amusé. Le mauvais pour le bon, le bon pour le mauvais. On peut bien ce demandé si ça valait le coup, mais ça ne changerait rien. On pourrait rien y faire. Blueen rentra dans la chambre à ce moment là. Tu vas mieux ? Tu sais que tu nous as fait une sacré peur... Billy sourit et tendit les bras en faisant une grimace de douleur vers Blueen. Celle-ci vient se mettre dans les bras de sa soeur s'allongeant auprès d'elle. Tu as fait quoi tout ce temps ? Tu as pu dormir ? Billy ferma les yeux appuyant sa tête sur celle de sa soeur. Non, j'ai réfléchi... A tout ce qu'on a fait pour en arrivé là. Et j'ai fait pas mal de bêtise, mais je n'arrive pas à savoir si j'aurais pu les éviter. Blueen ne répondit pas tout de suite. Elle réfléchissait à ce que sa soeur venait de dire. Surement à ces propres erreurs aussi, ou à celle de Billy. Quoi comme erreur par exemple ? Billy répondit du tac au tac Avoir accepté le pari d'Evan... Avoir suivi Evan pendant toutes ces années. Il ne m'a pas apporté grand chose de bon... Encore une fois Blueen resta dans ses pensées avant de répondre. J'aimerais te dire que tu aurais pu l'évité, mais il aurait fallu que tu sois différente. Et il aurait fallu que tes sentiments à son égard soit différent, et tu sais bien que ça ne se change pas. Billy fit une grimace, la réponse ne lui plaisait pas tellement. Même si elle était un peut rassuré de ne rien pouvoir y changer. Je dois êtes vraiment tordu pour avoir des sentiments pour un con pareil... Blueen ne put pas s'empêcher de rire et de dire T'inquiète pas c'est de famille... Billy rigola, et ferma de nouveau les yeux, gardant sa soeur serré dans ses bras. Mine de rien elle avait de la chance de l'avoir. Blueen avait toujours été là pour elle.

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Flash Back

Il y a 10 ans, maison des Anderson.

MAMAAAAAN, MAMAAAAAN, dis moi que c'est moi la plus grande ! Hein, je pourrais bien souffler les bougies en premier puisque je suis la plus grande ! Billy avait dévalé les escaliers quatre par quatre et avait couru dans la cuisine pour finir par s'accrocher au jambe de sa mère. Chui plus sage, c'est forcément moi la plus grande, j'peux les souffler avant !! disait Blueen en tirant légèrement sur la jupe de sa mère. Maman Anderson serra ses deux petites filles contre elle, et dit en souriant vous savez bien que vous êtes des jumelles parfaite, il y en a pas une qui est plus grande que l'autre, ni plus sage. Vous vous en voudriez de souffler vous bougies avant l'autre. Billy et Blueen firent une grimace avant de se regarder et de dire en même temps alors on comptera jusqu'à trois et on soufflera. Elles sourirent se tapèrent dans la main dans un ordre particulier qui donnait le vertige à quiconque essayait de comprendre ce qu'elle faisait, serrèrent les jambes de leur maman et grimpèrent en courant dans la chambre. En bas maman Anderson souriait toujours en faisant le gâteau d'anniversaire de ces deux petites jumelles. Billy et Blueen était quand à elle retourné jouée dans leur chambre. Leur parent ne mettait pas trop leur nez dans les affaires des jumelles, ils savaient bien que Billy était en sécurité avec sa soeur. Soudainement la sonnette avait retenti, de curiosité les petites filles avaient un peu descendu l'escalier pour voir qui rentrait. La maman alla ouvrir la porte, et s'arrêta net devant une blonde qui avait tout l'air d'être une adolescente. La blonde ressemblait beaucoup à maman. N'entendant personne parler le papa les rejoignit et resta silencieux devant la blonde qui avait l'air de terrifier les parents Anderson à la surprise des deux jumelles. Puis la maman se tourna vers les deux jumelles et finit par dire. Billy, Blueen voici Roxanne, votre grande soeur, Roxanne, voici Billy et Blueen elles sont jumelles. Billy fit un immense sourire à Roxanne. Il faut dire qu'elle trouvait qu'elle avait beaucoup de classe. Enfin qu'il y avait quelque chose d'extraordinaire qui se détachait d'elle.

Fin Flash Back

Billy commença à s'endormir sous les effets de la morphine. Blueen la laissa se reposer et se mis à errer dans les couloirs de l'hôpital. Pendant ce temps à, Billy se retournait dans ses draps, le sommeil agité par les souvenirs de sa chute qu'elle rejouait sans cesse.
CRAAAAAACKS, le vers qui tombe, je m'effondre sur le sol, inconsciente.
Puis tout semblait redevenir normal pendant un moment, elle était étendu sur le dos, calme et sereine, et semblait dormir d'un sommeil d'ange. Et puis ça recommençait.
CRAAAAAACKS, le vers qui tombe, je m'effondre sur le sol, inconsciente.
Rapidement ce souvenir douloureux se mêla à d'autre souvenir sans en comprendre le sens. Elle mis un certain temps à comprendre de quel souvenir il s'agissait.

Flash Back

Billy avait je ne sais quel âge, mais elle sortait du collège avec Blueen, Devon et Jewel, et il avait prévu d'aller rejoindre Charlie, Jane et Evan dans les environs de Central Park juste après. Ils l'avaient donc fait, avaient partagé tous ensemble leur journée de cours, s'étaient étendus sur les pelouses de Central Park, avaient rigolés, joués, et puis l'heure était venu de rentrer. Les petits riches se devaient d'aller montrer à leur parent qu'ils étaient toujours vivant et bien propre, et les autres se devaient de pas grand chose, mais finissaient par le faire quand même. Parce qu'à leur âge, passé une certaine heure, dans leur quartier, les rues ne sont plus très sûr. Et Devon ne voudrait pas imposé ça aux trois blondes qui étaient avec lui. Billy avait finit par lâcher. J'ai quelque chose à acheter avant de rentrer. Allez y, je te rejoins à la maison Blue'. Bien sûr on lui avait proposé de l'accompagner. Parce que si ça se trouve ce n'était plus ouvert à cette heure là, et qu'on aimait pas voir Billy trainer seul. Ce qui l'agaçait légèrement. Non je vous assure, je vais bien, rentré. Je vous rejoins. Elle avait finit par gagner la confiance des autres avec son insistance. Au pire elle pourrait toujours utiliser les signaux de fumé, ou je ne sais quoi. Enfin ils savaient tous comment la blonde était habillée, et ils étaient tous d'accord pour donner l'alerte rapidement si elle ne revenait pas. Une fois que les bises d'usage avaient été distribuer, tout le monde pris sont chemin du retour. Billy partit donc de son coté, souriante comme toujours, balançant ses jambes gaiement pour avancer. Elle allait au rythme d'une musique sans son et imaginaire qui lui trottait dans la tête.
CRAAAAAACKS, le vers qui tombe, je m'effondre sur le sol, inconsciente.
Elle avait du marché un certain temps jusqu'à ce que Alors tu vas acheter quoi qui requière d'être seule au juste ? Billy fit un bon, arrêtée dans sa mélodie et dans son calme intérieur. Elle se retourna violemment balança son pied directement dans l'entre jambe de celui qui l'avait accosté. Celui-ci qui tomba sur le sol, se pliant de douleur. Bordel Billy... Oh merde Evan, je suis désolée... Mais tu m'as fait peur... T'es con aussi. Elle s'accroupi à coté de lui ayant vraiment une mine désolée, pour voir si ça allait. Enfin de toute façon ce genre de douleur allait passer. C'était juste sensé lui donner l'occasion de s'enfuir en cas d'attaque sérieuse. Bah je comprend que tu n'es besoin de personne pour te défendre... Mais bon dieu regarde qui sait avant de frapper... Billy ne pu s'empêcher de sourire avant d'aider Evan à se relever. Non, toute ma force est dans l'effet de surprise. Je préfère frapper des innocent plutôt que rater ma frappe contre des méchants... Evan fit une grimace de douleur, en pensant qu'elle avait pas tord, et que pour son âge elle était quand même franchement débrouillarde et calme. Même lorsqu'elle disait qu'il lui avait fait peur. Peut être que c'était ça, le contre coup de sa folie bien connu. Alors tu vas acheter quoi qui requière d'être seule au juste ?
CRAAAAAACKS, le vers qui tombe, je m'effondre sur le sol, inconsciente.
Billy sourit A vrai dire rien... Je voulais voir si tu allais me suivre. Evan resta sur le cul. Non seulement comment avait-elle pu penser qu'il voulait la voir. Et puis du coup pourquoi avait-elle été étonné de sa présence ? Cette fille était définitivement bizarre. Comment tu... A su ? A ta tête. Tu avais l'air d'avoir quelque chose à me proposer, et tu voulais pas le dire devant tout le monde. Je me suis dis que si je lâchais tout le monde, tu viendrais me le proposer. Quoique je me demandais si tu oserais lâcher Jane et Charlie... Mais je vois que oui... Et à son sourire ça lui faisait un sourire immense. Je voulais te proposer un jeu...
CRAAAAAACKS, le vers qui tombe, je m'effondre sur le sol, inconsciente.
Billy fit un air entendu, qui lui laissait la parole. En gros chacun à notre tour on peut se demander de faire quelque chose, et à moins de vouloir perdre la main on doit le faire... Billy fit mine de réfléchir un peu. Avant d'ajouter; Admettons que tu sois galant et que je commence. Je te demande de dire à Charlie que tu m'as suivie hier soir parce que je t'avais promis de t'aider à vous trouver un cadeau pour votre anniversaire. Et que tu lui offrira en cadeau un bracelet, comme celui là. Si tu le fais ça sera à toi de demander quelque chose, si tu ne le fais pas, toujours à moi. Billy montrait en même temps le bracelet qu'elle avait au poignet. Evan fronça les sourcils comprenant difficilement pourquoi Billy cherchait à l'aider à rendre Charlie contente de son cadeau d'anniversaire de couple. Et donc à faire fonctionner leur couple. Billy savait déjà que Charlie serait moyennement contente qu'Evan l'est choisi elle pour l'aider, et que lorsqu'elle découvrirait que le bracelet ressemble au sien et à celui de Blueen elle se sentirait piégé. Mais à croire qu'Evan n'avait pas encore saisit la subtilité de la chose. Il faut dire que le jeux venait tout juste de commencer. C'est exactement ça. Sauf que ne t'attend pas à ce que je rate l'une de tes demandes. Billy fit un grand sourire. Elle ne voulait pas qu'il rate l'une de ses demande.

CRAAAAAACKS, le vers qui tombe, je m'effondre sur le sol, inconsciente.

Fin Flash Back

Billy se réveilla en sueur dans sa chambre d'hôpital. Et dire que c'était ce petit jeu anodin qui l'avait en grande partie amené ici. Gâchis.

► Environs une semaine après l'accident Billy était fin prête à sortir de l'hôpital. Elle allait passer encore plusieurs semaine avec des béquilles et avait plusieurs heures de rééducation par semaine, mais elle s'en sortait plutôt bien d'après les médecins. Alors il fallait surement les croire. Néanmoins Billy n'était pas bien. Elle était sur les nerfs, tout du moins plus que d'habitude, et on la sentait prête à jeter ses béquilles sur la première personne qui ne lui revenait pas. Elle dormait mal, étant réveillée sans cesse par sa chute qui lui revenait encore et encore. L'état de la petite famille se détériorait à la même vitesse que l'état de Billy. De stresse Blueen flirtait avec l'anorexie, Roxanne était presque à la limite de la crise cardiaque à cause du café. Si bien que devant le regard fatigué et triste de ces deux soeurs, Billy finit par accepter à contre coeur d'aller voir un professionnel qui l'aiderait sois-disant à dépasser cette épreuve.

Ce matin Billy se réveille d'une humeur plus massacrante que jamais. Premier jour chez la psy machin chose et elle a déjà envie de l'empaler sur sa béquille alors qu'elle ne la pas vu. Elle ne savait pas quoi jouer entre la fille qui s'en fiche franchement ou la fille faux jeton qui fait semblant de vraiment aimé venir voir son psy. En se levant de son lit et en sentant la douleur dans son dos, elle se dit qu'elle n'aurait de toute façon pas la force de faire la deuxième proposition. Elle attrapa l'un de ses jeans complètement mort, mais qui était devenu aussi troué que confortable. En temps normal elle mettait des talons avec, mais la elle était recalé au rang de fille qui se balade à plat. Vie de merde non ? Collant en dessous du jean parce qu'il fait froid et que ce pantalon est une maison porte et fenêtre ouverte. Un gros pull en laine très à la mode, très confortable. Et des petites baskets de ville, de fille, plate ! Elle donna un coup rapide de maquillage et alla attraper ses béquilles. Elle sortit et marcha comme d'habitude à vitesse réduite. Il faut dire que même si elle avançait mieux maintenant elle peinait encore à s'appuyer sur ses jambes. Mais encore une fois d'après le médecin elle s'en tirait bien. Arrivé chez le psy, elle hésite à faire une entrée fracassante dans la salle d'attente, à s'éclater sur l'une des chaises pour annoncé que son pire cauchemar est enfin arrivé. Mais finalement elle se dit qu'elle ferait cette petite scène à l'intérieur de la pièce, et pas devant les quelques personnes emotionnellement attardé qui attendait aussi leur tour pour aller chez l'un des psy du coin. Billy s'assoit discrètement et fait son air renfrogné. Soudainement à jeune homme plutôt sexy entre dans la pièce. Mademoiselle Anderson c'est à vous. Billy fronce les sourcils en ce levant péniblement. Le passage entre la station assise ou allongé, et la station debout était sans doute la plus pénible qui soit à cause des douleurs au dos. Depuis quand un psychothérapeute à besoin d'un secrétaire pour lui amener ces patients ? Pourtant une fois dans la salle, Billy ne vit personne d'autre, tandis que le jeune homme continuais prenez place, mettez vous à l'aise mademoiselle Anderson Billy qui voulait faire son entrée parfaite complètement givré fut un peu décontenancé et s'assis sur le divan avant de lâcher. Euh... c'est vous le docteur ? Parce qu'il faut avouer que... Bah enfin vous êtes jeune... Vous avez quoi 23 ans ? Déjà les mecs de l'âge de mon père je leur raconte pas ma vie, mais alors ceux de votre âge encore moins. Si Billy ne savait plus trop comment ce mettre, lui était très à l'aise, et ça l'énervait beaucoup. Si vous voulez on peut commencer par là, parler moi de vote père. Billy écarquilla les yeux Il est mort ok ? Mais sérieusement ? Même ma grande soeur est plus vieille que vous. Vous avez bien fait des études au moins ? Non parce que je les connais les mecs de votre âge, tout ce qui vous intéresse c'est le sexe et point barre, certainement pas la psychanalyse... Mais qu'est ce que vous marquez ? ... Sexe and Family issue ? Vous êtes sérieux ? Mais j'ai encore rien dit ! Rah !!!! Billy s'allongea violemment, poussa un cri de douleur et se retourna dos au psy. La première séance avait passé comme ça. Billy avait catégoriquement refuser de parler de n'importe quoi qui pouvait être personnel et le psy était resté en silence. De temps en temps, Billy ne supportant pas le silence pesant avait balancé quelque phrase destiner à faire parler son médecin. Vous êtes pas sensé parler, pour me faire parler et écrire d'autre chose débile du genre que j'ai des problèmes avec ma famille et avec le sexe ? Devant un silence tout aussi long elle avait finit par lâcher. En faite non. Dans le silence vous faite beaucoup plus psy. En plus comme je vous pas votre sale tronche de jeune ça passe beaucoup mieux... Elle attendais clairement une réaction qui ne venait pas. Juste avant la fin la fin de l'entretient elle avait finit par dire Vous savez vous devriez mettre un sac sur la tête, comme ça on ne se douterait pas de votre âge, et tout irait très bien. Vous aurez beaucoup plus de client comme ça. Je vous assure. Les gens ADORE les psy avec un sac sur la tête. Encore une fois Billy n'avait rien entendu, et elle n'avait même pas pu voir le sourire se dessiner sur les lèvres du médecin. Bien à la semaine prochaine mademoiselle Anderson ! Ca avait été toute leur première séance, et une fois qu'il l'eut aidé à se relever, et que Billy fut sortie de la salle et fut persuadé qu'elle reviendrait, juste pour le faire parler.

Plusieurs mois plus tard Billy avait retrouvé la totalité de ses capacités physiques. Et si bien sûr elle ne pouvait plus faire de gymnastique, au moins elle pouvait marcher, courir un peu, ou agir comme elle le souhaitait, et ça lui avait manqué. Ce jour là elle marchait vite, elle entra dans un immeuble qu'elle connaissait bien, passa devant une salle ou quelques personnes étaient assise silencieuse, et entra dans une autre pièce restée entrouverte.Je fais des études dans l'administration maintenant, dans l'administration. A ton avis, j'ai une tête à être une femme d'affaire ? Un jeune homme brun se retourna vers elle grand sourire, sans dire un mot. JSérieusement ? Tu vas pas recommencé ton numéro du psy silencieux. Non seulement je déteste ça, et puis ça m'aide pas. Son sourire s'élargit. Bien sûr que si ça t'aide. Je crois que bien que tu m'as déballé la plus part des trucs sans que je parle, et que tu t'es lâché, ou plutôt énervée, justement parce que je parlais pas. Billy fit une grimace. Elle se laissa tombé sur le fauteuil et s'allongea. Tu sais... J'ai toujours du mal à savoir si tu es un pur génie, ou si vraiment tu fais tout au pif. Dès le début tu as fait explosé des problème que j'ai, et que j'aurais jamais pensée avoir, et tu m'aide autant que tu me mets hors de moi. Tu sais pour ce que tu as fait Blueen serait capable de te sauter dessus. Il laissa échapper un petit rire. tu sais c'était assez simple, plus de 90 pour cent de la population on des problèmes de famille et de sexe, j'avais peut de chance de taper à coté de la plaque. Mais je suis un génie quand même. Il s'était rapprocher de Billy, et s'était assis à coté d'elle et il l'embrassa. Billy se laissa faire avant de répondre au baiser puis de dire. Et c'est dans ton boulot de fixer les problèmes de sexe ? Elle fit un grand sourire, chargé de sous entendu. Sérieusement il se rassit. Bien sûr raconte moi tout. L'origine de la situation. Pour environs toute les filles ta première fois... Hum quelqu'un que tu n'aimais pas. Il la regarde faire une grimace monstrueuse. Hum... Je sais bourrée, le copain de ta soeur.... Billy écarquilla les yeux. Le copain de sa soeur, ça va pas la tête ? De ta meilleure amie ? D'une très bonne amis ? Arrête moi ça. c'est du terrain miné. Et il est celui dont on ne doit pas prononcer le nom. Et tu sais que je te parlais pas de ce moyen pour fixer mon problème... Il l'embrassa de plus belle et l'allongea sur le divan avant de s'approcher de son oreille et de dire. Sérieusement... Tu as couché avec Voldemort ?! Excitant. Billy éclata de rire, le repoussa. Chez moi. Ce soir. Elle se releva. Se rapprocha de la porte. Tu feras une excellente femme d'affaire... Si tu ne te laisse pas intimidé par les psy jeune et sexy... Billy sourit, l'embrassa rapidement et sortie de l'immeuble, rentrant chez elle.

► Billy se réveille lentement. Le soleil rentre largement dans sa chambre, et l'ébloui complètement à la minute ou elle ouvre un oeil. Doucement elle finit par réussir à les ouvrir, et elle contemple le plafond. Bordel... aujourd'hui j'ai 21 ans. Quel merde ! Elle ferme les yeux, les ouvre à nouveau. Se lève péniblement et va comme un zombie sous ça douche. Elle en ressort trempé, les yeux pleins de mousse et cherche à taton sa serviette de bain. Finalement elle va s'habiller comme l'un de ses tristes jours complètement banal ou elle ne veut pas se lever. Un coup de maquillage devant le miroir, elle travaille rapidement son sourire trompeur et sort dans la cuisine. Roxanne est dedans entrain de se faire du café. Joyeux anniversaire, je t'en fais ? Billy fait un léger signe de tête avant d'ajouter. Blueen est sortie de sa chambre ? Roxanne fait un non de la tête en lui tendant sa tasse. Billy sourit et plonge la tête dans la tasse pour avaler cette liqueur salvatrice des matins d'anniversaire embrumé. Tu es sûr que ça va ? Billy lui sortit son sourire du je vais bien ne t'en fais pas, et reparti dans sa chambre. Tu me préviens lorsqu'il y a du mouvement dans sa chambre ? Une demi heure plus tard, Roxanne avait prévenu Billy, et Billy se tenait droite dans la cuisine, habillé en bucheron, des grosses lunettes sur le nez, mimant une fausse tasse de café dans la main et une cigarette dans l'autre. Blueen sort de sa chambre, et Billy enchaîne avec une voix la plus masculine possible. Hé beauté ! Ca te dirait qu'on sorte se boire une pinte pour ton anniversaire ? On regardera un match de foot dans le pub et on se soulera jusqu'à plus pouvoir. On ira se marier à Las Vegas et... Blueen avait saisit la tasse de café que Billy lui avait préparé, et avait claqué la porte de la maison avant que Billy n'eut le temps de réagir. Blueen ? Billy courut à la porte de la maison pour rattraper sa soeur, mais elle loupa le début du tapis et se ramassa par terre déclenchant une douleur bien connu dans le dos. Elle laissa échapper un jurons et entra dans la chambre de Blueen pour essayer de comprendre ce qui n'allait vraiment pas. Elle tomba sur une boite pleine de souvenir d'enfance. Tout y était, papa, maman, Roxanne, Blueen et elle. Puis Devon, Jewel, Charlie, Jane... Evan. Billy se releva du lit sur lequel elle s'était assis et entreprit de sortir de la chambre, mais bouleversée elle se mangea l'encadrement de la porte et laissa échapper un autre jurons avant d'envoyer valser à travers la pièce le premier objet qui lui tomba sous la main. Elle sortit de la maison en claquant la porte, et monta dans sa voiture avant de démarrer en trombe. Elle s'arrêta quelques minutes plus tard devant le cimetière gara sa voiture rapidement, et marcha rapidement jusqu'à deux tombes qu'elle ne connaissait que trop bien. Elle envoya son pied valser dans l'une des tombes, puis se tint la jambe car la pierre tombale était bien plus dur qu'imaginé. Je vous déteste vous savez ! Vous n'aviez pas le droit de nous abandonné comme ça. Pas le droit. Comme si Roxanne était sensé nous garder de tout. Vous nous avez regardé ? Quel boulot formidable vous avez fait là. Vous m'avez regardé ! Bordel ?! Quel bordel vous avez fait là ? Comment avez vu pu penser une seconde qu'elles pourraient s'occuper de moi?? Billy marchait de long en large entre les deux tombes, se tenant la tête, à la limite de s'arracher les cheveux. Maintenant les larmes hors d'état de percer les défenses qu'elle s'était construite. La rage prenant tout le pas sur cette tristesse infini qui s'emparait d'elle. Mais bordel vous m'avez regardé ? Vous nous avez regardé ? On ressemble à rien ! Et vous le crétin barbu là haut ? Comment vous pouvez laisser faire des choses pareils ici ! Vous êtes tous des cons. Vous ne pouviez pas nous laisser. Vous ne pouviez pas. Elle envoyer ses points dans l'air, et trouva un arbre ou se déchainer. Elle frappa main à plat contre le chêne qui faisait de l'ombre sur les tombes. A bout de souffle elle fit par s'écrouler par terre, sur le dos, de douleur sa respiration fut coupé un bref instant, ses mains étaient en sang d'avoir frappé l'arbre. Quand elle repris sa respiration elle se mit à convulser. Puis vidée de ses forces, allongé aux pieds des tombes de ses parents elle essaya de dire sans force Vous nous avez laissé, je les ai brisé... J'ai besoin d'aide, je sais plus quoi faire ! Billy resta allongé là plusieurs heures, peut être même jusqu'à la nuit tombé. Elle s'en voulait tant. De se sentir un tel poids, un tel fardeaux, tellement inutile pour veiller sur ses soeurs. Pourtant c'était ça l'affaire. De veiller les uns sur les autres. Soudainement elle se rappela la douleur de se matin lorsqu'elle avait penser que c'était ses 21 ans. Ca faisait quatre ans. Sept que tout avais commencer à dégénérer, mais quatre ans qu'elle avait ordonné à Evan de ne plus jamais revenir la voir pendant quatre ans. Voilà pourquoi ces 21 ans ne lui annonçais rien de bon. Elle ferma les yeux pour essayer de contenir la rage qui voulait ressortir encore. Aujourd'hui, Billy a la majorité absolue. Elle avait passé sa première majorité dans une prison. Et aujourd'hui elle ne pouvait s'empêcher. Que l'enfer commence.